L'évolution temporelle et les mécanismes de changement des biomarqueurs du métabolisme articulaire en réponse à un exercice aigu et à un entraînement chronique dans des conditions physiologiques et pathologiques Revue européenne de physiologie appliquée Décembre 2019, Volume 119, numéros 11–12 , pp 2401–2420 Harry M. Roberts
Les avantages de l'exercice tout au long de la vie et pour un large éventail de problèmes de santé et de maladies sont bien connus. Cependant, les effets des exercices physiques aigus et chroniques sur la santé des articulations restent moins clairs. Les biomarqueurs sériques du métabolisme articulaire sont sensibles au changement et peuvent faire la différence entre les adaptations normales et défavorables de la charge aiguë et de la charge chronique. Par conséquent, l'objectif principal de cette revue est d'évaluer comment les biomarqueurs sériques peuvent éclairer notre compréhension de l'impact de l'exercice sur le métabolisme articulaire.
Les méthodes
Une recherche documentaire complète a été effectuée pour identifier les biomarqueurs articulaires précédemment utilisés pour étudier l'entraînement par l'exercice aigu et chronique.
Résultats
Les biomarqueurs identifiés comprenaient ceux liés au cartilage articulaire, aux os, à la synoviale, au liquide synovial et à l'inflammation. Cependant, les recherches actuelles se sont largement concentrées sur la réponse de la protéine de matrice oligomère (COMP) du cartilage sérique à la charge aiguë chez de jeunes individus en bonne santé. Des études démontrent comment une charge aiguë augmente de manière transitoire le COMP sérique (c'est-à-dire le métabolisme du cartilage), qui dépend principalement de la durée de l'exercice. Cette réponse ne semble pas être associée à des modifications néfastes durables, à la dégradation du cartilage ou à l'arthrose.
Conclusion
Il existe plusieurs biomarqueurs prometteurs pour évaluer le métabolisme articulaire et pourraient, à l'avenir, améliorer notre compréhension de la réponse physiologique à un exercice aigu et chronique. Définir les réponses «normales» et «anormales» des biomarqueurs à l'exercice et à la normalisation méthodologique améliorerait considérablement le potentiel de la recherche dans ce domaine pour comprendre les mécanismes et informer la pratique.