Effet de surdoses long terme de protéines sur la santé?

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Effect of Overeating Dietary Protein at Different Levels on Circulating Lipids and Liver Lipid: The PROOF Study
by George A. Bray, Nutrients 2020, 12(12), 3801;

During overeating, a low protein diet slowed the rate of weight gain and increased the energy cost of the added weight, suggesting that low protein diets reduced energy efficiency. The Protein Overfeeding (PROOF) study explored the metabolic changes to low and high protein diets, and this sub-study examined the changes in body composition and blood lipids when eating high and low protein diets during overeating.

Methods: Twenty-three healthy volunteers (M = 14; F = 9) participated in an 8-week, parallel arm study where they were overfed by ~40% with diets containing 5% (LPD = low protein diet), 15% (NPD = normal protein diet), or 25% (HPD = high protein diet) protein. Dual energy X-ray absorptiometry (DXA) and computer tomography (CT) were used to quantify whole body and abdominal fat and intrahepatic lipid, respectively. Metabolites were measured by standard methods.

Results: Protein intake and fat intake were inversely related since carbohydrate intake was fixed. Although overeating the LPD diet was associated with a significant increase in high density lipoprotein (HDL)-cholesterol (p < 0.001) and free fatty acids (p = 0.034), and a significant decrease in fat free mass (p < 0.0001) and liver density (p = 0.038), statistical models showed that dietary protein was the main contributor to changes in fat free mass (p = 0.0040), whereas dietary fat was the major predictor of changes in HDL-cholesterol (p = 0.014), free fatty acids (p = 0.0016), and liver fat (p = 0.0007).

Conclusions: During 8 weeks of overeating, the level of dietary protein intake was positively related to the change in fat free mass, but not to the change in HDL-cholesterol, free fatty acids, and liver fat which were, in contrast, related to the intake of dietary fat.

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Traduction de l'étude

Effet de la suralimentation en protéines diététiques à différents niveaux sur les lipides circulants et les lipides hépatiques: l'étude PROOF
par George A. Bray, Nutrients 2020, 12 (12), 3801;

En cas de suralimentation, un régime pauvre en protéines a ralenti le taux de prise de poids et augmenté le coût énergétique du poids ajouté, ce qui suggère que les régimes pauvres en protéines réduisent l'efficacité énergétique. L'étude sur la suralimentation en protéines (PROOF) a exploré les changements métaboliques dans les régimes à faible et à haute teneur en protéines, et cette sous-étude a examiné les changements dans la composition corporelle et les lipides sanguins lors d'une alimentation riche et faible en protéines pendant la suralimentation.

Méthodes: Vingt-trois volontaires sains (M = 14; F = 9) ont participé à une étude de bras parallèle de 8 semaines où ils étaient suralimentés d'environ 40% avec des régimes contenant 5% (LPD = régime pauvre en protéines), 15% ( NPD = régime protéiné normal) ou 25% (HPD = régime riche en protéines). L'absorbiométrie à rayons X à double énergie (DXA) et la tomographie par ordinateur (CT) ont été utilisées pour quantifier le corps entier et la graisse abdominale et les lipides intrahépatiques, respectivement. Les métabolites ont été mesurés par des méthodes standard.

Résultats: l'apport en protéines et l'apport en graisses étaient inversement proportionnels puisque l'apport en glucides était fixe. Bien que la suralimentation du régime LPD ait été associée à une augmentation significative des lipoprotéines de haute densité (HDL) -cholestérol (p <0,001) et des acides gras libres (p = 0,034), et à une diminution significative de la masse sans graisse (p <0,0001) et du foie densité (p = 0,038), les modèles statistiques ont montré que les protéines alimentaires étaient le principal contributeur aux changements de la masse sans graisse (p = 0,0040), alors que les graisses alimentaires étaient le principal prédicteur des changements du cholestérol HDL (p = 0,014), gras libres acides (p = 0,0016) et graisse hépatique (p = 0,0007).

Conclusions: Au cours de 8 semaines de suralimentation, le niveau de l'apport en protéines alimentaires était positivement lié à la variation de la masse sans graisse, mais pas à la modification du cholestérol HDL, des acides gras libres et de la graisse hépatique qui étaient, en revanche, liés à l'apport de graisses alimentaires.