Effet de la testostérone sur FGF2, MRF4 et la myostatine dans l'hypogonadisme hypogonadotrope: pertinence pour la croissance musculaire
Husam Ghanim Journal d’endocrinologie et de métabolisme cliniques , volume 104, numéro 6, juin 2019, pages 2094 à 2102
Le contexte
Le facteur de croissance des fibroblastes (FGF) 2 est un important modulateur de stimulation des cellules satellites dans le muscle squelettique. Les cellules satellites jouent un rôle capital dans la croissance et la réparation des muscles.
Objectif
Nous avons évalué si l'expression des muscles squelettiques de FGF2 et les facteurs de croissance et de différenciation musculaires sont réduits chez les patients atteints d'hypogonadisme hypogonadotrope (HH) et si le traitement de substitution par la testostérone entraîne leur restauration.
Conception
Il s’agit d’une analyse secondaire d’un essai précédemment terminé portant sur le remplacement de la testostérone chez des hommes atteints de diabète de type 2 et d’hépatopathie.
Réglage
Centre de recherche clinique dans une université.
Les patients
Vingt-deux hommes atteints d'HH et 20 hommes eugonadiques ont été comparés au départ.
Interventions
Douze hommes atteints d'HH ont reçu des injections intramusculaires de 250 mg de testostérone toutes les 2 semaines pendant 22 semaines, et 10 hommes ont reçu une injection de placebo. Des biopsies musculaires du quadriceps et des échantillons de sang ont été obtenus avant et après le traitement à la testostérone.
Mesures de résultats et résultats
L'expression des récepteurs FGF2 et FGF (FGFR) 2 dans le muscle squelettique des hommes atteints d'HH était significativement inférieure à celle des hommes eugonadiques de 57% et 39%, respectivement ( P <0,05). Après 22 semaines de testostérone, l'expression du FGF2 a augmenté, tandis que celle du facteur de régulation myogénique (MRF) 4 et de la myostatine a diminué de manière significative. L'expression de FGFR2, de la myogénine ou de la protéine de différenciation myogénique dans le muscle squelettique n'a pas changé. Les concentrations plasmatiques de FGF2 et d'IGF-1 ont augmenté après le traitement à la testostérone.
Conclusions
Ces données montrent que la testostérone est un modulateur majeur de l’expression de FGF2, MRF4 et de la myostatine dans le muscle squelettique. Ces effets peuvent contribuer à l'augmentation de la masse musculaire après un traitement à la testostérone.