Effets des vitamines B sur la longévité ?

[Nutrimuscle-Conseils]

Intakes of Folate, Vitamin B6, and Vitamin B12 in Relation to All-Cause and Cause-Specific Mortality: A National Population-Based Cohort
by Yacong Bo Nutrients 2022, 14(11), 2253;

The evidence regarding the intake of dietary folate, vitamin B6, and vitamin B12 in relation to mortality in the general population is limited. This study aimed to examine the relationship between dietary intakes of folate, vitamin B6, and vitamin B12 in relation to all-cause and cause-specific mortality in a large U.S. cohort. This study included a total of 55,569 adults from the Third National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES III) and NHANES 1999–2014. Vital data were determined by linking with the National Death Index records through 31 December 2015. Cox proportional hazards models were used to investigate the relationships of all-cause and cause-specific mortality with dietary folate, vitamin B6, and vitamin B12 intake.

Dietary intakes of folate and vitamin B6 were inversely associated with mortality from all-cause, cardiovascular disease, and cancer for men and with mortality from all-cause and cardiovascular disease for women.

In men, the multivariable hazard ratios (95% confidence intervals) for the highest versus lowest quintiles of folate and vitamin B6 were 0.77 (0.71–0.85) and 0.79 (0.71–0.86) for all-cause mortality, 0.59 (0.48–0.72) and 0.69 (0.56–0.85) for CVD mortality, and 0.68 (0.56–0.84) and 0.73 (0.60–0.90) for cancer mortality, respectively. Among women, the multivariable hazard ratios (95% confidence intervals) for the highest versus lowest quintiles of folate and vitamin B6 were 0.86 (0.78–0.95) and 0.88 (0.80–0.97) for all-cause mortality and 0.53 (0.41–0.69) and 0.56 (0.44–0.73) for CVD mortality, respectively. No significant associations between dietary vitamin B12 and all-cause and cause-specific mortality were observed.

In conclusion, higher dietary intakes of folate and vitamin B6 were significantly associated with lower all-cause and cardiovascular mortality. Our findings suggest that increasing the intake of folate and vitamin B6 may lower the mortality risk among U.S. adults.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Apports de folate, de vitamine B6 et de vitamine B12 en relation avec la mortalité toutes causes confondues et par cause spécifique : une cohorte nationale basée sur la population
par Yacong Bo Nutrients 2022, 14(11), 2253 ;

Les preuves concernant l'apport de folate alimentaire, de vitamine B6 et de vitamine B12 en relation avec la mortalité dans la population générale sont limitées. Cette étude visait à examiner la relation entre les apports alimentaires en folate, en vitamine B6 et en vitamine B12 par rapport à la mortalité toutes causes confondues et spécifique à une cause dans une grande cohorte américaine. Cette étude a inclus un total de 55 569 adultes de la troisième enquête nationale sur la santé et la nutrition (NHANES III) et NHANES 1999-2014. Les données vitales ont été déterminées en établissant un lien avec les enregistrements de l'indice national des décès jusqu'au 31 décembre 2015. Des modèles de risques proportionnels de Cox ont été utilisés pour étudier les relations entre la mortalité toutes causes et par cause et l'apport alimentaire en folate, en vitamine B6 et en vitamine B12.

Les apports alimentaires en folate et en vitamine B6 étaient inversement associés à la mortalité toutes causes confondues, aux maladies cardiovasculaires et au cancer chez les hommes et à la mortalité toutes causes confondues et aux maladies cardiovasculaires chez les femmes.

Chez les hommes, les rapports de risque multivariés (intervalles de confiance à 95 %) pour les quintiles les plus élevés et les plus bas de folate et de vitamine B6 étaient de 0,77 (0,71–0,85) et de 0,79 (0,71–0,86) pour la mortalité toutes causes confondues, 0,59 (0,48–0,72) et 0,69 (0,56–0,85) pour la mortalité par MCV, et 0,68 (0,56–0,84) et 0,73 (0,60–0,90) pour la mortalité par cancer, respectivement. Chez les femmes, les rapports de risque multivariés (intervalles de confiance à 95 %) pour les quintiles les plus élevés et les plus bas de folate et de vitamine B6 étaient de 0,86 (0,78–0,95) et 0,88 (0,80–0,97) pour la mortalité toutes causes confondues et de 0,53 (0,41–0,69) et 0,56 (0,44–0,73) pour la mortalité par MCV, respectivement. Aucune association significative entre la vitamine B12 alimentaire et la mortalité toutes causes confondues et spécifique n'a été observée.

En conclusion, des apports alimentaires plus élevés en folate et en vitamine B6 étaient significativement associés à une mortalité toutes causes et cardiovasculaire plus faible. Nos résultats suggèrent que l'augmentation de l'apport en folate et en vitamine B6 peut réduire le risque de mortalité chez les adultes américains.

[Nutrimuscle-Conseils]

Association between Micronutrient Intake and Breast Cancer Risk According to Body Mass Index in South Korean Adult Women: A Cohort Study
by Huiyeon Song Nutrients 2022, 14(13), 2644;

This study investigated the association between micronutrient intake and breast cancer risk in South Korean adult women. This association was stratified according to body mass index (BMI) categories. Data from the Korean Genome and Epidemiology Study (KoGES) and the Health Examinee Study were analyzed. Altogether, 63,337 individuals (aged ≥40 years) completed the baseline and first follow-up surveys; 40,432 women without a history of cancer at baseline were included in this study. The association between micronutrient intake and breast cancer was determined by estimating the hazard ratio (HR) and 95% confidence interval (CI) using the Cox proportional hazard regression model. A stratified analysis by BMI (<25 kg/m2 and ≥25 kg/m2) was performed.

The an analysis of 15 micronutrients and breast cancer risk revealed that none of the micronutrients were associated with breast cancer risk after adjusting for covariates.

In obese women, the risk of breast cancer was significantly reduced in the group that consumed vitamin C more than the recommended level (HR = 0.54, 95% CI: 0.31–0.93) and vitamin B6 levels above the recommended level (HR = 0.48, 95% CI: 0.25–0.89).

In obese women, exceeding the recommended daily intake levels of vitamin C and vitamin B6 was associated with a lower risk of breast cancer. However, other micronutrients were not associated with breast cancer risk in these women.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Association entre l'apport en micronutriments et le risque de cancer du sein selon l'indice de masse corporelle chez les femmes adultes sud-coréennes : une étude de cohorte
par Huiyeon Song Nutrients 2022, 14(13), 2644 ;

Cette étude a examiné l'association entre l'apport en micronutriments et le risque de cancer du sein chez les femmes adultes sud-coréennes. Cette association a été stratifiée selon les catégories d'indice de masse corporelle (IMC). Les données de l'étude coréenne sur le génome et l'épidémiologie (KoGES) et de l'étude sur les examinateurs de la santé ont été analysées. Au total, 63 337 personnes (âgées de ≥ 40 ans) ont répondu aux enquêtes de référence et de premier suivi ; 40 432 femmes sans antécédent de cancer au départ ont été incluses dans cette étude. L'association entre l'apport en micronutriments et le cancer du sein a été déterminée en estimant le rapport de risque (HR) et l'intervalle de confiance (IC) à 95 % à l'aide du modèle de régression à risque proportionnel de Cox. Une analyse stratifiée par IMC (<25 kg/m2 et ≥25 kg/m2) a été réalisée.

L'analyse de 15 micronutriments et du risque de cancer du sein a révélé qu'aucun des micronutriments n'était associé au risque de cancer du sein après ajustement pour les covariables.

Chez les femmes obèses, le risque de cancer du sein était significativement réduit dans le groupe qui consommait plus de vitamine C que le niveau recommandé (HR = 0,54, IC 95 % : 0,31–0,93) et des niveaux de vitamine B6 supérieurs au niveau recommandé (HR = 0,48, IC à 95 % : 0,25 à 0,89).

Chez les femmes obèses, le dépassement des apports quotidiens recommandés en vitamine C et en vitamine B6 était associé à un risque plus faible de cancer du sein. Cependant, d'autres micronutriments n'étaient pas associés au risque de cancer du sein chez ces femmes.

[Nutrimuscle-Conseils]

Ischemic Stroke and Dietary Vitamin B12 Deficiency in Old-Aged Females: Impaired Motor Function, Increased Ischemic Damage Size, and Changed Metabolite Profiles in Brain and Cecum Tissue
by Joshua Poole Nutrients 2022, 14(14), 2960;

A vitamin B12 deficiency (vit. B12 def.) is common in the elderly, because of changes in metabolism. Clinical studies have reported that a vit. B12 def. results in worse outcome after stroke, and the mechanisms through which a vit. B12 def. changes the brain requires further investigation. This study investigated the role of vit. B12 def. on stroke outcome and mechanisms using aged female mice. Eighteen-month-old females were put on a control or vit. B12 def. diet for 4 weeks, after which an ischemic stroke was induced in the sensorimotor cortex. After damage, motor function was measured, the animals were euthanized, and tissues were collected for analysis.

Vit. B12 def. animals had increased levels of total homocysteine in plasma and liver, and choline levels were also increased in the liver. Vit. B12 def. animals had larger damage volume in brain tissue and more apoptosis. The cecum tissue pathway analysis showed dysfunction in B12 transport. The analysis of mitochondrial metabolomics in brain tissue showed reduced levels of metabolites involved in the TCA cycle in vit. B12 def. animals. Motor function after stroke was impaired in vit. B12 def. animals.

A dietary vit. B12 def. impairs motor function through increased apoptosis and changes in mitochondrial metabolism in brain tissue

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Traduction de l'étude

AVC ischémique et carence alimentaire en vitamine B12 chez les femmes âgées : altération de la fonction motrice, augmentation de la taille des lésions ischémiques et modifications des profils de métabolites dans le cerveau et le caecum
par Joshua Poole Nutrients 2022, 14(14), 2960 ;

Une carence en vitamine B12 (vit. B12 déf.) est fréquente chez les personnes âgées, en raison de modifications du métabolisme. Des études cliniques ont rapporté qu'une vit. B12 déf. entraîne une détérioration des résultats après un AVC et les mécanismes par lesquels une vit. B12 déf. change le cerveau nécessite une enquête plus approfondie. Cette étude a étudié le rôle de la vit. B12 déf. sur les résultats et les mécanismes de l'AVC à l'aide de souris femelles âgées. Des femelles de dix-huit mois ont été placées sous contrôle ou vit. B12 déf. diète pendant 4 semaines, après quoi un AVC ischémique a été induit dans le cortex sensorimoteur. Après les dommages, la fonction motrice a été mesurée, les animaux ont été euthanasiés et les tissus ont été prélevés pour analyse.

Vit. B12 déf. les animaux avaient des niveaux accrus d'homocystéine totale dans le plasma et le foie, et les niveaux de choline étaient également augmentés dans le foie. Vit. B12 déf. les animaux avaient un plus grand volume de dommages dans le tissu cérébral et plus d'apoptose. L'analyse de la voie tissulaire du caecum a montré un dysfonctionnement du transport de B12. L'analyse de la métabolomique mitochondriale dans le tissu cérébral a montré des niveaux réduits de métabolites impliqués dans le cycle du TCA chez vit. B12 déf. animaux. La fonction motrice après un AVC était altérée chez vit. B12 déf. animaux.

Une vit diététique. B12 déf. altère la fonction motrice en augmentant l'apoptose et en modifiant le métabolisme mitochondrial dans le tissu cérébral

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The effect of nutrition on stroke risk: A systematic review
Jaineet Singh Chhabra, Nutrition and Health August 30, 2022

Background: An estimated 33% reduction in cardiovascular events can be achieved when incorporating whole grains, fruits, vegetables, poultry, nuts, and vegetable oils in the diet along with reduced consumption of refined carbohydrates, processed meats, and sugar sweetened beverages.

We performed a systematic review to analyze the impact of nutritional intervention on stroke risk, as there is no current consensus concerning dietary recommendation for primary and secondary stroke prevention.

Methods: A literature search of the PubMed database from January 2010 to June 2020 was performed using combinations of the following search terms: carotid disease, carotid artery disease, carotid stenosis, carotid intima-media thickness (CIMT), diet, nutrition, micronutrition, embolic stroke, and stroke. We used the Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analyses (PRISMA) 2009 checklist. Results: 28 studies met our inclusion criteria. Multiple studies showed an inverse relationship between consumption of vegetables and fruits and stroke risk. Vitamin B12 or a combination of B Vitamins was the most common supplement studied in stroke prevention. Only one RCT showed the use of B12 (500 micrograms/day) correlated with lower CIMT at follow up in healthy vegetarians.

Discussion: The key findings from this systematic review indicate that adopting a diet rich in fruits and vegetables earlier in life may lower stroke risk compared with meats and fat intake. B vitamins also appear to confer some protection against stroke. However, not enough data exists to support the use of multivitamins, calcium, soy products and other supplements for primary or secondary stroke prevention.

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Traduction de l'étude

L'effet de la nutrition sur le risque d'AVC : une revue systématique
Jaineet Singh Chhabra, Nutrition et santé 30 août 2022

Contexte : Une réduction estimée de 33 % des événements cardiovasculaires peut être obtenue en incorporant des grains entiers, des fruits, des légumes, de la volaille, des noix et des huiles végétales dans l'alimentation, ainsi qu'une réduction de la consommation de glucides raffinés, de viandes transformées et de boissons sucrées.

Nous avons effectué une revue systématique pour analyser l'impact de l'intervention nutritionnelle sur le risque d'AVC, car il n'y a pas de consensus actuel concernant les recommandations alimentaires pour la prévention primaire et secondaire des AVC.

Méthodes : Une recherche documentaire dans la base de données PubMed de janvier 2010 à juin 2020 a été effectuée en utilisant des combinaisons des termes de recherche suivants : carotid disease, carotid artery disease, carotid stenosis, carotid intima-media thick (CIMT), diet, nutrition, micronutrition, accident vasculaire cérébral embolique et accident vasculaire cérébral. Nous avons utilisé la liste de contrôle 2009 Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analyses (PRISMA). Résultats : 28 études remplissaient nos critères d'inclusion. Plusieurs études ont montré une relation inverse entre la consommation de légumes et de fruits et le risque d'AVC. La vitamine B12 ou une combinaison de vitamines B était le supplément le plus couramment étudié dans la prévention des AVC. Un seul ECR a montré que l'utilisation de B12 (500 microgrammes/jour) était corrélée à une CIMT plus faible lors du suivi chez des végétariens en bonne santé.

Discussion : Les principaux résultats de cette revue systématique indiquent que l'adoption d'un régime riche en fruits et légumes plus tôt dans la vie peut réduire le risque d'AVC par rapport à la consommation de viandes et de matières grasses. Les vitamines B semblent également conférer une certaine protection contre les AVC. Cependant, il n'existe pas suffisamment de données pour soutenir l'utilisation de multivitamines, de calcium, de produits à base de soja et d'autres suppléments pour la prévention primaire ou secondaire des AVC.

[Nutrimuscle-Conseils]

Riboflavin Intake Inversely Associated with Cardiovascular-Disease Mortality and Interacting with Folate Intake: Findings from the National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) 2005–2016 by Ming Li Nutrients 2022, 14(24), 5345

The association between intakes of riboflavin and mortality has not been examined intensively in general populations. In this study, 10,480 adults in the 2005–2016 National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) were followed-up until 2019 for their vital status. Riboflavin and folate were assessed by two-day 24 h recall. The date and cause of death were obtained from the US Mortality Registry. The risks of all-cause mortality and cardiovascular disease (CVD) mortality were investigated using a Cox regression analysis. During a mean of 8.5 years follow-up, there were 1214 deaths registered (including 373 deaths from CVD and 302 from cancer). Compared to low level (quartile 1, Q1) of riboflavin intake, the hazard ratios (HRs) (95% confidence interval (CI)) for high level (quartile 4, Q4) were 0.53 (0.31–0.90) for CVD mortality and 0.62 (0.48–0.81) for all-cause mortality. The inverse association between riboflavin intake and CVD mortality was only significant among those with a high intake of folate (p for interaction 0.045).

Those with a high folate intake (Q4) and low intake of riboflavin (Q1) had the highest risk of CVD mortality (HR 4.38, 95% CI 1.79–10.72), as compared with a high intake of both riboflavin and folate. In conclusion, riboflavin intake was inversely associated with all-cause mortality and CVD mortality, and the association was modified by folate intake.

note : La riboflavine, ou vitamine B2

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Traduction de l'étude

L'apport de riboflavine est inversement associé à la mortalité par maladie cardiovasculaire et interagit avec l'apport en folate : résultats de l'enquête nationale sur la santé et la nutrition (NHANES) 2005-2016 par Ming Li Nutrients 2022, 14(24), 5345

L'association entre les apports de riboflavine et la mortalité n'a pas été examinée de manière intensive dans les populations générales. Dans cette étude, 10 480 adultes de l'enquête nationale sur la santé et la nutrition (NHANES) de 2005-2016 ont été suivis jusqu'en 2019 pour leur état vital. La riboflavine et le folate ont été évalués par un rappel de 24 h sur deux jours. La date et la cause du décès ont été obtenues auprès du US Mortality Registry. Les risques de mortalité toutes causes confondues et de mortalité par maladie cardiovasculaire (MCV) ont été étudiés à l'aide d'une analyse de régression de Cox. Au cours d'un suivi moyen de 8,5 ans, 1214 décès ont été enregistrés (dont 373 décès par MCV et 302 par cancer). Par rapport à un faible niveau (quartile 1, Q1) d'apport en riboflavine, les risques relatifs (HR) (intervalle de confiance (IC) à 95 %) pour un niveau élevé (quartile 4, Q4) étaient de 0,53 (0,31-0,90) pour la mortalité cardiovasculaire et de 0,62 (0,48–0,81) pour la mortalité toutes causes confondues. L'association inverse entre l'apport de riboflavine et la mortalité par MCV n'était significative que chez les personnes ayant un apport élevé en folate (p pour l'interaction 0,045).

Les personnes ayant un apport élevé en folate (Q4) et un faible apport en riboflavine (Q1) présentaient le risque le plus élevé de mortalité par MCV (HR 4,38, IC à 95 % 1,79-10,72), par rapport à un apport élevé en riboflavine et en folate. En conclusion, l'apport en riboflavine était inversement associé à la mortalité toutes causes confondues et à la mortalité par MCV, et l'association était modifiée par l'apport en folate.

note : La riboflavine, ou vitamine B2

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Riboflavin Supplementation Promotes Butyrate Production in the Absence of Gross Compositional Changes in the Gut Microbiota
Antioxidants & Redox Signaling Vol. 38, No. 4-6 Lei Liu,

Abstract
Aims: We performed a randomized, placebo-controlled trial, RIBOGUT, to study the effect of 2 weeks supplementation with either 50 or 100 mg/d of riboflavin on (i) Faecalibacterium prausnitzii abundance, (ii) gut microbiota composition, (iii) short-chain fatty acid (SCFA) profiles, and (iv) the satiety and gut hormones.

Results: Neither dose of riboflavin, analyzed separately, impacted the abundance of F. prausnitzii, and only minor differences in SCFA concentrations were observed. However, combining the results of the 50 and 100 mg/d groups showed a significant increase in butyrate production. While the gut bacterial diversity was not affected by riboflavin supplementation, the complexity and stability of the bacterial network were enhanced. Oral glucose tolerance tests showed a trend of increased plasma insulin concentration and GLP-1 after 100 mg/d supplementation.

Innovation: Dietary supplements, such as vitamins, promote health by either directly targeting host physiology or indirectly via gut microbiota modulation. Here, we show for the first time that riboflavin intervention changes the activity of the microbiota. The butyrate production increased after intervention and although the composition did not change significantly, the network of microbial interactions was enforced.

Conclusion: This RIBOGUT study suggests that oral riboflavin supplementation promotes butyrate production in the absence of major shifts in gut microbiota composition.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

La supplémentation en riboflavine favorise la production de butyrate en l'absence de changements de composition bruts dans le microbiote intestinal
Antioxydants et signalisation redox Vol. 38, n ° 4-6 Lei Liu,

Abstrait
Objectifs : Nous avons réalisé un essai randomisé contrôlé par placebo, RIBOGUT, pour étudier l'effet d'une supplémentation de 2 semaines avec 50 ou 100 mg/j de riboflavine sur (i) l'abondance de Faecalibacterium prausnitzii, (ii) la composition du microbiote intestinal, (iii) les profils d'acides gras à chaîne courte (AGCC) et (iv) les hormones de la satiété et de l'intestin.

Résultats : Aucune dose de riboflavine, analysée séparément, n'a eu d'impact sur l'abondance de F. prausnitzii, et seules des différences mineures dans les concentrations d'AGCC ont été observées. Cependant, la combinaison des résultats des groupes 50 et 100 mg/j a montré une augmentation significative de la production de butyrate. Alors que la diversité bactérienne intestinale n'a pas été affectée par la supplémentation en riboflavine, la complexité et la stabilité du réseau bactérien ont été améliorées. Les tests oraux de tolérance au glucose ont montré une tendance à l'augmentation de la concentration plasmatique d'insuline et de GLP-1 après une supplémentation de 100 mg/j.

Innovation : Les compléments alimentaires, tels que les vitamines, favorisent la santé en ciblant directement la physiologie de l'hôte ou indirectement via la modulation du microbiote intestinal. Ici, nous montrons pour la première fois que l'intervention de la riboflavine modifie l'activité du microbiote. La production de butyrate a augmenté après l'intervention et bien que la composition n'ait pas changé de manière significative, le réseau d'interactions microbiennes a été renforcé.

Conclusion : Cette étude RIBOGUT suggère que la supplémentation orale en riboflavine favorise la production de butyrate en l'absence de changements majeurs dans la composition du microbiote intestinal.