Role of single serving form of dairy on satiety and postprandial glycaemia in young and older healthy adults
Shirley Vien Physiologie appliquée, nutrition et métabolisme 2019.
Les protéines laitières réduisent l’appétit et améliorent la réponse glycémique postprandiale chez l’adulte. Cependant, il n’y a pas de document indiquant la quantité de produits laitiers habituellement consommés associés à la satiété et la glycémie postprandiale chez les adultes jeunes ou âgés.
Selon un plan croisé randomisé, 30 jeunes adultes en bonne santé (âge : 23,5 ± 0,5 ans; indice de masse corporelle (IMC) : 21,8 ± 0,4 kg/m2) et 30 adultes âgés en bonne santé / en surpoids (âge : 65,2 ± 0,5 ans; IMC : 24,7 ± 0,6 kg/m2) consomment une portion (selon les étiquettes des fabricants) de lait écrémé (0,1 % matière grasse du lait (MG)), de lait entier (3,25 % MG), de yogourt grec ordinaire (2 % MG), de fromage cheddar (31 % MG) et d’eau (contrôle, sans énergie) après 12 h de jeûne. La sensation de faim est mesurée toutes les 15–30 minutes durant 3 heures. La glycémie et l’insuline sont mesurées au début et toutes les 15–30 minutes durant 2 heures.
Comparativement à l’eau, tous les traitements laitiers réduisent durant 3 heures de 8 % à 17 % la surface sous la courbe (« AUC ») de sensation de faim. À la 3 h, l’AUC de la sensation de faim après la consommation de yogourt grec est, comparativement au lait écrémé et au lait entier respectivement, inférieure de 9 % et 7 %, (p < 0,0001). L’AUC de la glycémie durant les 2 heures suivant le traitement est de 42 % inférieure (p = 0,003) chez les jeunes participants comparativement aux participants plus âgés; elle est aussi inférieure de 52 % à 78 % après la consommation du fromage comparativement au lait et au yogourt (p < 0,0001). L’AUC de l’insuline après la consommation de fromage n’est que de 10 % à 15 % de la glycémie après la consommation de lait et de yogourt grec (p < 0,0001).
En conclusion, les portions individuelles de produits laitiers ont des effets différents sur la satiété et la glycémie postprandiales et valent d’être prises en compte dans la gestion du syndrome métabolique.