Effets du sport sur la santé métabolique

[Nutrimuscle-Conseils]

Exercise and metabolic health: beyond skeletal muscle
John P. Thyfault Diabetologia volume 63, pages1464–1474(2020)

Regular exercise is a formidable regulator of insulin sensitivity and overall systemic metabolism through both acute events driven by each exercise bout and through chronic adaptations. As a result, regular exercise significantly reduces the risks for chronic metabolic disease states, including type 2 diabetes and non-alcoholic fatty liver disease. Many of the metabolic health benefits of exercise depend on skeletal muscle adaptations; however, there is plenty of evidence that exercise exerts many of its metabolic benefit through the liver, adipose tissue, vasculature and pancreas. This review will highlight how exercise reduces metabolic disease risk by activating metabolic changes in non-skeletal-muscle tissues. We provide an overview of exercise-induced adaptations within each tissue and discuss emerging work on the exercise-induced integration of inter-tissue communication by a variety of signalling molecules, hormones and cytokines collectively named ‘exerkines’. Overall, the evidence clearly indicates that exercise is a robust modulator of metabolism and a powerful protective agent against metabolic disease, and this is likely to be because it robustly improves metabolic function in multiple organs.

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Effets chroniques de l'exercice sur les organes périphériques clés impliqués dans la régulation de l'homéostasie énergétique et effets métaboliques et effets systémiques associés sur tout le corps. L'entraînement physique amélioreV˙O2 max, diminue la fréquence cardiaque et la pression artérielle au repos et augmente la masse musculaire totale. Le réseau microvasculaire est élargi et la réponse dilatoire microvasculaire est améliorée. La fonction des cellules bêta est améliorée avec une plus grande absorption de la glycémie par les muscles, le tissu adipeux et le foie, et la sensibilité à l'insuline des tissus périphériques est améliorée. La capacité de mobilisation de NEFA à partir du tissu adipeux est améliorée avec une plus grande capacité du foie pour la production de glucose et une diminution de la lipogenèse de novo. La capacité d'oxydation des graisses dans le foie et les muscles en association avec une plus grande capacité oxydative mitochondriale et la biogenèse est également augmentée. Il en résulte une réduction des dépôts de tissu adipeux viscéral et un stockage de graisse ectopique. Ensemble, ces adaptations structurelles, fonctionnelles et métaboliques améliorent la capacité aérobie, la sensibilité à l'insuline du corps entier, contrôle du glucose, capacité oxydative et réduction de la triglycérolémie et de l'inflammation chronique. Ces changements réduisent le risque de développer une résistance à l'insuline, le diabète de type 2, les maladies NAFL et CV, le syndrome métabolique, l'obésité et, finalement, la mortalité précoce

[Nutrimuscle-Conseils]

"Dialogue" interorganes et flux de substrats pendant l'exercice

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Exercice et santé métabolique: au-delà du muscle squelettique
John P. Thyfault Diabetologia volume 63, pages 1464–1474 (2020)

L'exercice régulier est un formidable régulateur de la sensibilité à l'insuline et du métabolisme systémique global à la fois par des événements aigus provoqués par chaque exercice et par des adaptations chroniques. En conséquence, l'exercice régulier réduit considérablement les risques d'états de maladies métaboliques chroniques, y compris le diabète de type 2 et la stéatose hépatique non alcoolique. Bon nombre des bienfaits métaboliques de l'exercice pour la santé dépendent des adaptations des muscles squelettiques; cependant, il existe de nombreuses preuves que l'exercice exerce bon nombre de ses bienfaits métaboliques sur le foie, le tissu adipeux, le système vasculaire et le pancréas. Cette revue mettra en évidence comment l'exercice réduit le risque de maladie métabolique en activant les changements métaboliques dans les tissus musculaires non squelettiques. Nous fournissons un aperçu des adaptations induites par l'exercice dans chaque tissu et discutons des travaux émergents sur l'intégration induite par l'exercice de la communication inter-tissulaire par une variété de molécules de signalisation, d'hormones et de cytokines appelées collectivement «exerkines». Dans l'ensemble, les preuves indiquent clairement que l'exercice est un modulateur robuste du métabolisme et un puissant agent protecteur contre les maladies métaboliques, et cela est probablement dû au fait qu'il améliore fortement la fonction métabolique de plusieurs organes.