On est moins anxieux en prenant des oméga 3

[Nutrimuscle-Conseils]

Dietary intake of fish and PUFA, and clinical depressive and anxiety disorders in women
British Journal of Nutrition / FirstView Article, pp 1-8 Felice N. Jacka

Fish and PUFA consumption are thought to play a role in mental health; however, many studies do not take into account multiple sources of PUFA. The present study analysed data from a sample of 935 randomly selected, population-based women aged 20–93 years. A validated and comprehensive dietary questionnaire ascertained the consumption of n-3 and n-6 PUFA. Another assessed fish and energy intake and provided data for a dietary quality score. The General Health Questionnaire-12 (GHQ-12) measured psychological symptoms and a clinical interview (Structured Clinical Interview for DSM-IV-TR Research Version, Non-patient edition) assessed depressive and anxiety disorders. Median dietary intakes of long-chain n-3 fatty acids (310 mg/d) were below suggested dietary target levels. The only PUFA related to categorical depressive and anxiety disorders was DHA. There was a non-linear relationship between DHA intake and depression; those in the second tertile of DHA intake were nearly 70 % less likely to report a current depressive disorder compared to those in the first tertile. The relationship of DHA to anxiety disorders was linear; for those in the highest tertile of DHA intake, the odds for anxiety disorders were reduced by nearly 50 % after adjustments, including adjustment for diet quality scores, compared to the lowest tertile. Those who ate fish less than once per week had higher GHQ-12 scores, and this relationship was particularly obvious in smokers. These are the first observational data to indicate a role for DHA in anxiety disorders, but suggest that the relationship between DHA and depressive disorders may be non-linear.

[Nutrimuscle-Conseils]

On pense que la consommation de poisson et de PUFA joue un rôle dans la santé mentale; Cependant, de nombreuses études ne prennent pas en compte de multiples sources d’AGPI. La présente étude a analysé les données d'un échantillon de 935 femmes âgées de 20 à 93 ans et sélectionnées au hasard dans une population. Un questionnaire diététique complet et validé a permis de vérifier la consommation d’AGPI n-3 et n-6. Un autre a évalué l'apport en poisson et en énergie et fourni des données pour un score de qualité alimentaire. Le Questionnaire sur la santé générale 12 (GHQ-12) mesurait les symptômes psychologiques et un entretien clinique (entretien clinique structuré pour la version de recherche DSM-IV-TR, édition non patient) évaluait les troubles dépressifs et anxieux.

Les apports alimentaires médians en acides gras n-3 à longue chaîne (310 mg / j) étaient inférieurs aux objectifs nutritionnels suggérés.

Le DHA était le seul acide gras libre lié aux troubles dépressifs et anxieux catégoriques. Il y avait une relation non linéaire entre la consommation de DHA et la dépression; ceux du deuxième tertile de la consommation de DHA étaient près de 70% moins susceptibles de déclarer un trouble dépressif actuel que ceux du premier tertile. La relation entre le DHA et les troubles anxieux était linéaire; pour ceux qui se situent dans le tertile supérieur d'absorption de DHA, les probabilités de troubles anxieux ont été réduites de près de 50% après ajustements, ajustement pour les scores de qualité de l'alimentation, par rapport au tertile inférieur.

Ceux qui mangeaient du poisson moins d'une fois par semaine avaient des scores plus élevés au GHQ-12, et cette relation était particulièrement évidente chez les fumeurs. Ce sont les premières données d'observation qui indiquent un rôle du DHA dans les troubles anxieux, mais suggèrent que la relation entre le DHA et les troubles dépressifs pourrait être non linéaire.