Est-il possible d'avoir sa vitamine D par l'alimentation?

[Nutrimuscle-Conseils]

Adequate Vitamin D Intake Cannot Be Achieved within Carbon Emission Limits Unless Food Is Fortified: A Simulation Study
by Maaike J. Bruins Nutrients 2021, 13(2), 592;

This study applied linear programming using a Dutch “model diet” to simulate the dietary shifts needed in order to optimize the intake of vitamin D and to minimize the carbon footprint, considering the popularity of the diet. Scenarios were modelled without and with additional fortified bread, milk, and oil as options in the diets. The baseline diet provided about one fifth of the adequate intake of vitamin D from natural food sources and voluntary vitamin D-fortified foods.

Nevertheless, when optimizing this diet for vitamin D, these food sources together were insufficient to meet the adequate intake required, unless the carbon emission and calorie intake were increased almost 3-fold and 2-fold, respectively.

When vitamin D-fortified bread, milk, and oil were added as options to the diet, along with increases in fish consumption, and decreases in sugar, snack, and cake consumption, adequate intakes for vitamin D and other nutrients could be met within the 2000 kcal limits, along with a relatively unchanged carbon footprint.

Achieving vitamin D goals while reducing the carbon footprint by 10% was only possible when compromising on the popularity of the diet. Adding vitamin D to foods did not contribute to the total carbon emissions. The modelling study shows that it is impossible to obtain adequate vitamin D through realistic dietary shifts alone, unless more vitamin D-fortified foods are a necessary part of the diet.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Un apport adéquat en vitamine D ne peut être atteint dans les limites des émissions de carbone à moins que les aliments ne soient enrichis: une étude de simulation
par Maaike J. Bruins Nutrients 2021, 13 (2), 592;

Cette étude a appliqué la programmation linéaire en utilisant un «régime modèle» néerlandais pour simuler les changements alimentaires nécessaires afin d'optimiser l'apport en vitamine D et de minimiser l'empreinte carbone, compte tenu de la popularité du régime. Les scénarios ont été modélisés sans et avec du pain, du lait et de l'huile enrichis supplémentaires comme options dans les régimes. Le régime de base a fourni environ un cinquième de l'apport adéquat en vitamine D provenant de sources alimentaires naturelles et d'aliments enrichis en vitamine D facultative.

Néanmoins, lors de l'optimisation de ce régime pour la vitamine D, ces sources alimentaires réunies étaient insuffisantes pour répondre à l'apport adéquat requis, à moins que les émissions de carbone et l'apport calorique ne soient multipliés par presque 3 et 2, respectivement.

Lorsque du pain, du lait et de l'huile enrichis en vitamine D ont été ajoutés comme options au régime alimentaire, parallèlement à une augmentation de la consommation de poisson et à une diminution de la consommation de sucre, de collations et de gâteaux, des apports adéquats en vitamine D et autres nutriments pourraient être satisfaits. Limites de 2000 kcal, avec une empreinte carbone relativement inchangée.

Atteindre les objectifs en matière de vitamine D tout en réduisant l'empreinte carbone de 10% n'était possible qu'en compromettant la popularité du régime. L'ajout de vitamine D aux aliments n'a pas contribué aux émissions totales de carbone. L'étude de modélisation montre qu'il est impossible d'obtenir une quantité adéquate de vitamine D uniquement par des changements alimentaires réalistes, à moins que davantage d'aliments enrichis en vitamine D ne soient une partie nécessaire de l'alimentation.