La viande bientôt notée avec des étoiles au supermarché
ALIMENTATION - A compter du mois de décembre, la viande vendue en petite et moyenne surface devra être étiquetée de manière simplifiée, avec des étoiles.
"Très bon ce steak.", "Normal, c'est du trois-étoiles !". A partir de décembre prochain, l'étiquetage de la viande sera simplifié en grandes et moyennes surfaces. Ainsi en a décidé le ministère de l'Economie, par le biais de la publication ce jour, mercredi 30 juillet, d'un arrêté au Journal officiel portant sur "la publicité des prix des viandes de boucherie et de charcuterie". Les morceaux de bœuf, de veau et d'ovins seront classés de une à trois étoiles en fonction de leur qualité et il ne sera plus nécessaire de préciser dans le détail le nom du muscle vendu.
Pour la viande en libre-service, adieu les indications méconnues (tende de tranche, jumeau, etc.) remplacées par des termes plus génériques et usuels comme "steak" ou "rôti" par exemple. En outre, à l'instar de la qualité des hôtels, celle de la viande pourra être évaluée de une à trois étoiles. Une correspondant à un morceau possédant "le potentiel de qualité le moins élevé", indique l'arrêté au Journal officiel.
Des recommandations sur le mode de cuisson aussi
Le texte de loi détaille ensuite les morceaux et leur note associée. Le filet, le faux-filet, le rumsteak, de la basse côte, du collier ou encore de la queue et de la joue méritent trois étoiles. A contrario, la hampe, l'escalope et le tendron n'en auront que deux tandis que la poitrine, certains morceaux du paleron et le gîte-noix affranchi seront les moins bien évalués avec une seule étoile. A noter qu'il n'existe pas de morceaux sans étoile.
Dans un communiqué, l'interprofession du bétail et des viandes (Interbev) indique par ailleurs qu'à cet étiquetage simplifié s'ajouteront des recommandations de cuisson pour faciliter encore un peu plus la vie des consommateurs. "D'ici la fin de l'année 2014, la majeure partie des grandes et moyennes surfaces aura intégré et déployé le nouveau dispositif", précise-t-elle.
Une démarche qui a été saluée par l'UFC-Que Choisir : "ce système d'étoiles pour apprécier la qualité va dans le bon sens car, dans un contexte de baisse générale de la consommation de produits bruts en faveur des plats préparés, l'expertise des consommateurs pour les produits bruts n'est plus la même", explique, à l'AFP, Olivier Andrault, chargé de mission alimentation à l'association.
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