Nutrimuscle Forum : Mobile & Tablette

L'exercice physique peut compenser les excès de table

Actualités sport, fitness & musculation, vidéos des pros, études scientifiques. Discutez avec la communauté Nutrimuscle et partagez votre expérience...

Modérateurs: Nutrimuscle-Conseils, Nutrimuscle-Diététique

L'exercice physique peut compenser les excès de table

Messagepar Gilles » 26 Déc 2013 19:24

Exercise counteracts the effects of short-term overfeeding and reduced physical activity independent of energy imbalance in healthy young men
The Journal of Physiology December 15, 2013

Key points
• Physical exercise significantly improves health but to what extent these benefits depend on altered energy balance remains unclear.
• In a human experimental model, we investigated whether daily exercise could counteract the effects of short-term overfeeding and under-activity independent of its impact on energy imbalance in healthy young men.
• Short-term positive energy balance from overfeeding and under-activity resulted in impaired metabolic outcomes and alterations in the expression of several key genes within adipose tissue involved in nutritional balance, metabolism and insulin action.
• These changes were mostly prevented by the addition of a daily vigorous-intensity exercise bout even in the face of a standardised energy surplus.

Abstract 
Physical activity can affect many aspects of metabolism but it is unclear to what extent this relies on manipulation of energy balance. Twenty-six active men age 25 ± 7 years (mean ± SD) were randomly assigned either to consume 50% more energy than normal by over-consuming their habitual diet for 7 days whilst simultaneously restricting their physical activity below 4000 steps day−1 to induce an energy surplus (SUR group; n = 14) or to the same regimen but with 45 min of daily treadmill running at 70% of maximum oxygen uptake (SUR+EX group; n = 12). Critically, the SUR+EX group received additional dietary energy intake to account for the energy expended by exercise, thus maintaining a matched energy surplus. At baseline and follow-up, fasted blood samples and abdominal subcutaneous adipose tissue biopsies were obtained and oral glucose tolerance tests conducted. Insulinaemic responses to a standard glucose load increased 2-fold from baseline to follow-up in the SUR group (Δ17 ± 16 nmol (120 min) l−1; P = 0.002) whereas there was no change in the SUR+EX group (Δ1 ± 6 nmol (120 min) l−1). Seven of 17 genes within adipose tissue were differentially expressed in the SUR group; expression of SREBP-1c, FAS and GLUT4 was significantly up-regulated and expression of PDK4, IRS2, HSL and visfatin was significantly down-regulated (P ≤ 0.05). The pAMPK/AMPK protein ratio in adipose tissue was significantly down-regulated in the SUR group (P = 0.005). Vigorous-intensity exercise counteracted most of the effects of short-term overfeeding and under-activity at the whole-body level and in adipose tissue, even in the face of a standardised energy surplus.

L'étude complète
Avatar de l’utilisateur
Gilles
 
Messages: 29292
Inscription: 21 Déc 2011 11:47

Messagepar Gilles » 26 Déc 2013 19:29

Un article inspiré par l'étude ci-dessus : Les excès de table pardonnés grâce aux efforts physiques

Il est possible de compenser les effets néfastes de repas trop copieux par 45 minutes d'exercice intense.

La période des fêtes est souvent synonyme d'excès alimentaires. Certains en profitent pour faire quelques joggings de «décrassage» afin d'accélérer l'élimination des toxines, avec l'espoir, aussi, de ne pas prendre de kilos. Autant dire que l'étude qui vient d'être publiée dans The Journal of Physiology tombe à point nommé. Le Dr Dylan Thompson, spécialiste des effets de l'activité physique et sportive sur la santé, a eu l'idée d'étudier scientifiquement la question avec ses collègues Jean-Philippe Walhin, Judith Richardson et James Bettes, de l'université de Bath en Angleterre.

Vingt-six hommes se sont donc vus confier une mission originale. Pendant une semaine, ils devaient manger une fois et demie leur ration alimentaire habituelle (en calories). Treize d'entre eux devaient en outre s'abstenir de toute activité physique alors que l'autre moitié était astreinte à 45 minutes de tapis de course par jour à une vive allure: «Cinq minutes d'échauffement à 60 % de consommation maximale d'oxygène (VO2 max) puis 45 minutes à 70 % de VO2 max», précisent les chercheurs. Un effort important donc, mais les volontaires étaient tous des jeunes hommes en bonne santé, âgés en moyenne de 25 ans et qui couraient habituellement au moins trois fois par semaine.

Première constatation, tous ont pris du poids, en moyenne 2,7 kg pour les inactifs mais tout de même 1,1 kg pour ceux qui couraient quotidiennement. «Ce n'est pas du tout une surprise. Ils ont pris exactement la quantité de poids qui était prévisible au regard de calories supplémentaires ingérées», explique au Figarole Dr Thompson. Les coureurs bénéficiaient d'ailleurs d'un apport calorique supplémentaire par rapport à l'autre groupe pour compenser la dépense énergétique induite par l'exercice. «Le point crucial de notre expérience, ajoute le chercheur, c'est que l'exercice physique a des effets bénéfiques évidents, même si les volontaires ont tous pris du poids parce qu'ils mangeaient bien plus que ce dont ils avaient besoin.» Car l'expérience a aussi porté sur les c°nséquences d'un tel régime sur le métabolisme cellulaire. En particulier au niveau de l'assimilation des sucres, grâce à des prises de sang répétées, et de l'oxydation des graisses, en faisant aux volontaires des biopsies (prélèvements, NDLR) de graisse abdominale.

(...)
Avatar de l’utilisateur
Gilles
 
Messages: 29292
Inscription: 21 Déc 2011 11:47


Retourner vers Actualités, vidéos, études scientifiques

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 22 invités