Méta-analyse sur l'association entre la fréquence du brossage des dents et le risque de diabète sucré
Wenning Fu
Contexte et objectif
Des études épidémiologiques ont suggéré que la fréquence du brossage des dents pouvait être associée au risque de diabète sucré (DM), mais les résultats étaient incohérents et aucune revue systématique n'a été menée pour se concentrer sur ce sujet. Dans cette méta-analyse, nous avons synthétisé les preuves épidémiologiques d'observation disponibles pour identifier l'association entre le brossage des dents et le risque de MS et étudier leur relation dose-réponse potentielle.
Les méthodes
Depuis leurs débuts jusqu'en décembre 2017, nous avons effectué des recherches dans PubMed et Embase afin d'identifier des études observationnelles portant sur l'association entre le brossage des dents et le risque de DM. Les listes de références des articles récupérés ont également été passées en revue. Nous avons combiné quantitativement les résultats des études incluses en utilisant un modèle à effets aléatoires. Une méta-analyse dose-réponse a été réalisée pour examiner plus en détail l'effet de la fréquence de brossage des dents sur le risque de MS.
Résultats
Nous avons identifié 20 études pertinentes (une étude de cohorte, 14 études cas-témoins et 5 études transversales) portant sur 161 189 participants et 10 884 patients atteints de diabète. Comparativement à la fréquence de brossage des dents la plus élevée, le niveau le plus bas était associé de manière significative à un risque accru de MS (OR 1,32; IC 95%, 1,19-1,47) et il n’y avait pas d’hétérogénéité significative dans les études incluses ( p = 0,119, I 2). = 28,1%).
L'exclusion d'une seule étude n'a pas sensiblement modifié l'estimation du risque combiné. L'analyse dose-réponse a indiqué que les probabilités récurrentes de MS pour un incrément d'une fois de brossage des dents par jour étaient de 1,20 (IC à 95%, 1,16 à 1,24).
Conclusions
Des preuves épidémiologiques intégrées vont dans le sens de l'hypothèse selon laquelle une faible fréquence de brossage des dents peut constituer un facteur de risque de MS et que des fréquences plus basses de brossage des dents sont significativement associées à un risque plus élevé de MS.