Glucide ou protéine pour la récup après l'endurance?

[Nutrimuscle-Conseils]

The Effect of Protein Supplementation versus Carbohydrate Supplementation on Muscle Damage Markers and Soreness Following a 15-km Road Race: A Double-Blind Randomized Controlled Trial
by Dominique S. M. ten Haaf Nutrients 2021, 13(3), 858;

We assessed whether a protein supplementation protocol could attenuate running-induced muscle soreness and other muscle damage markers compared to iso-caloric placebo supplementation. A double-blind randomized controlled trial was performed among 323 recreational runners (age 44 ± 11 years, 56% men) participating in a 15-km road race. Participants received milk protein or carbohydrate supplementation, for three consecutive days post-race. Habitual protein intake was assessed using 24 h recalls. Race characteristics were determined and muscle soreness was assessed with the Brief Pain Inventory at baseline and 1–3 days post-race. In a subgroup (n = 149) muscle soreness was measured with a strain gauge algometer and creatine kinase (CK) and lactate dehydrogenase (LDH) concentrations were measured. At baseline, no group-differences were observed for habitual protein intake (protein group: 79.9 ± 26.5 g/d versus placebo group: 82.0 ± 26.8 g/d, p = 0.49) and muscle soreness (protein: 0.45 ± 1.08 versus placebo: 0.44 ± 1.14, p = 0.96). Subjects completed the race with a running speed of 12 ± 2 km/h. With the Intention-to-Treat analysis no between-group differences were observed in reported muscle soreness. With the per-protocol analysis, however, the protein group reported higher muscle soreness 24 h post-race compared to the placebo group (2.96 ± 2.27 versus 2.46 ± 2.38, p = 0.039) and a lower pressure muscle pain threshold in the protein group compared to the placebo group (71.8 ± 30.0 N versus 83.9 ± 27.9 N, p = 0.019). No differences were found in concentrations of CK and LDH post-race between groups.

Post-exercise protein supplementation is not more preferable than carbohydrate supplementation to reduce muscle soreness or other damage markers in recreational athletes with mostly a sufficient baseline protein intake running a 15-km road race.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

L'effet de la supplémentation en protéines par rapport à la supplémentation en glucides sur les marqueurs de lésions musculaires et la douleur après une course sur route de 15 km: un essai contrôlé randomisé en double aveugle
par Dominique S. M. ten Haaf Nutrients 2021, 13 (3), 858;

Nous avons évalué si un protocole de supplémentation en protéines pouvait atténuer les douleurs musculaires induites par la course à pied et d'autres marqueurs de lésions musculaires par rapport à une supplémentation iso-calorique placebo. Un essai contrôlé randomisé en double aveugle a été réalisé auprès de 323 coureurs récréatifs (âgés de 44 ± 11 ans, 56% d'hommes) participant à une course sur route de 15 km. Les participants ont reçu une supplémentation en protéines de lait ou en glucides pendant trois jours consécutifs après la course. L'apport protéique habituel a été évalué à l'aide de rappels de 24 heures. Les caractéristiques raciales ont été déterminées et les douleurs musculaires ont été évaluées avec le Bref inventaire de la douleur au départ et 1 à 3 jours après la course. Dans un sous-groupe (n = 149), la douleur musculaire a été mesurée avec un algomètre à jauge de contrainte et les concentrations de créatine kinase (CK) et de lactate déshydrogénase (LDH) ont été mesurées. Au départ, aucune différence entre les groupes n'a été observée pour l'apport protéique habituel (groupe protéique: 79,9 ± 26,5 g / j versus groupe placebo: 82,0 ± 26,8 g / j, p = 0,49) et les douleurs musculaires (protéines: 0,45 ± 1,08 versus placebo: 0,44 ± 1,14, p = 0,96). Les sujets ont terminé la course avec une vitesse de course de 12 ± 2 km / h. Avec l'analyse en intention de traiter, aucune différence entre les groupes n'a été observée dans les douleurs musculaires signalées. Cependant, avec l'analyse per protocole, le groupe protéique a rapporté une douleur musculaire plus élevée 24 h après la course par rapport au groupe placebo (2,96 ± 2,27 versus 2,46 ± 2,38, p = 0,039) et un seuil de douleur musculaire de pression plus faible dans le groupe protéine. par rapport au groupe placebo (71,8 ± 30,0 N versus 83,9 ± 27,9 N, p = 0,019). Aucune différence n'a été trouvée dans les concentrations de CK et de LDH après la course entre les groupes.

La supplémentation en protéines après l'exercice n'est pas plus préférable que la supplémentation en glucides pour réduire les douleurs musculaires ou d'autres marqueurs de dommages chez les athlètes récréatifs avec principalement un apport protéique de base suffisant lors d'une course sur route de 15 km.