The effects of a pre-exercise meal on postexercise metabolism following a session of sprint interval training
Abigail A. Broad, Physiologie appliquée, nutrition et métabolisme septembre 17, 2019.
L’entraînement par intervalles de sprint (« SIT ») révèle, documentation à l’appui, une diminution de la masse grasse par des modifications potentielles du métabolisme postexercice. Cette étude vérifie si l’exercice à jeun ou non affecte le métabolisme postexercice après un SIT ponctuel. Dix hommes actifs participent à une séance SIT modifiée (8 × 15 s de sprint; 120 s de récupération) dans les conditions à jeun (« FAST ») et alimentée (« FED »). Les échanges gazeux sont évalués durant les 3 heures postexercice, les sensations de faim sont mesurées à l’aide d’une échelle visuelle analogique et l’apport énergétique est enregistré à l’aide de carnets d’alimentation. Il n’y a pas de différence de dépense d’énergie entre les conditions à tout moment (p > 0,329) et de dépense d’énergie totale durant la séance (FED : 514,8 ± 54,9 kcal, FAST : 504,0 ± 74,3 kcal; p = 0,982). Trois heures après l’exercice, l’oxydation des graisses est plus élevée dans la condition FED (0,110 ± 0,04 g·min−1) que dans la condition FAST (0,069 ± 0,02 g·min−1; p = 0,013) bien qu’elle ne diffère pas entre les conditions dans le temps (p > 0,340) et en oxydation totale des graisses (FED : 0,125 ± 0,04 g·min−1, FAST : 0,105 ± 0,02 g·min−1, p = 0,154). La sensation de faim est plus faible dans la condition FED (−4815,0 ± 4098,7 mm) que dans la condition FAST (−707,5 ± 2010,4 mm, p = 0,022) mais l’apport énergétique ne diffère pas d’une condition à l’autre (p = 0,429).
Ces résultats démontrent que l’état à jeun ou alimenté n’augmente pas le métabolisme postexercice suivant un SIT ponctuel d’une manière qui favoriserait la perte de graisse après l’exercice.
Les nouveautés
La dépense énergétique est similaire dans les deux conditions et l’oxydation des graisses est significativement plus importante 3 h après l’exercice dans la condition FED.
La sensation de faim est significativement plus basse dans la condition FED, mais l’apport énergétique ne diffère pas entre les conditions.
Les résultats actuels suggèrent que participer à une séance SIT dans la condition alimentée ou à jeun n’affecte pas la perte de graisse après l’exercice.