HIIT + muscu ou muscu + HIIT pour la santé ?

[Nutrimuscle-Conseils]

The Effects of Two Different Concurrent Training Configurations on Markers of Metabolic Syndrome and Fitness in Women With Severe/Morbid Obesity: A Randomised Controlled Trial
Pedro Delgado-Floody Front. Physiol., 21 September 2021

Concurrent training (CT), characterised by combining both aerobic and resistance training modalities within the same session, is recognised to improve metabolic syndrome (MetS) markers, but little is known about the effects of different configurations (i.e., order) of these exercise modalities on MetS markers and the interindividual responses. The purpose of the present study was to describe the effects, and the interindividual variability, of 20weeks of two CT configurations (i.e., high intensity interval training (HIIT) plus resistance training (RT), compared with RT plus HIIT) in women with severe/morbid obesity. Overall, 26 women with severe/morbid obesity were assigned either to HIIT+RT [n=14, mean and 95%CI, 45.79 (40.74; 50.83) or RT+HIIT (n=12), 33.6 (25.30; 41.79) years]. MetS-related outcomes were waist circumference (WC, cm), systolic (SBP, mmHg) and diastolic (DBP, mmHg) blood pressure, high-density lipoprotein cholesterol (HDL-c), triglycerides (Tg), and fasting plasma glucose (FPG). Secondary outcomes were other anthropometrics, body composition, lipids, muscle strength, and the six-minute walk test (6Mwt). There were significant differences in the prevalence of nonresponders (NRs) only for WC comparing HIIT+RT 2 (18.1%) vs. RT+HIIT group 5 (50.0%), p<0.0001, but not for SBP 4 (27.2%) vs. 4 (40.0%), DBP 8 (72.7%) vs. 7 (70.0%), FPG 8 (72.7%) vs. 9 (90.0%), HDL-c 7 (63.6%) vs. 8 (80.0%), and Tg 7 (63.6%) vs. 8 (80.0%), all p>0.05. Additionally, the RT+HIIT group showed significant reductions in WC (∆ –3.84cm, p=0.015), SBP (∆ –8.46mmHg, p=0.040), whereas the HIIT+RT group elicited significant reductions only in SBP (∆ –8.43mmHg, p=0.022).

The HIIT+RT promoted a lower prevalence of NRs than the RT+HIIT configuration on WC, and overall, there were slightly more beneficial training-induced effects on markers of MetS in the RT+HIIT group compared to the HIIT+RT group.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Les effets de deux configurations d'entraînement simultanées différentes sur les marqueurs du syndrome métabolique et de la condition physique chez les femmes souffrant d'obésité sévère/morbide : un essai contrôlé randomisé
Pedro Delgado-Floody Front. Physiol., 21 septembre 2021

L'entraînement simultané (CT), caractérisé par la combinaison de modalités d'entraînement aérobie et de résistance au sein de la même session, est reconnu pour améliorer les marqueurs du syndrome métabolique (MetS), mais on sait peu de choses sur les effets des différentes configurations (c'est-à-dire l'ordre) de ces modalités d'exercice sur les marqueurs MetS et les réponses interindividuelles. Le but de la présente étude était de décrire les effets et la variabilité interindividuelle de 20 semaines de deux configurations CT (c. /obésité morbide. Dans l'ensemble, 26 femmes souffrant d'obésité sévère/morbide ont été affectées soit à HIIT+RT [n=14, moyenne et IC à 95 %, 45,79 (40,74 ; 50,83) soit à RT+HIIT (n=12), 33,6 (25,30 ; 41,79) ans ]. Les critères de jugement liés au MetS étaient le tour de taille (WC, cm), la tension artérielle systolique (SBP, mmHg) et diastolique (DBP, mmHg), le cholestérol à lipoprotéines de haute densité (HDL-c), les triglycérides (Tg) et la glycémie à jeun ( FPG). Les critères de jugement secondaires étaient d'autres paramètres anthropométriques, la composition corporelle, les lipides, la force musculaire et le test de marche de six minutes (6Mwt). Il y avait des différences significatives dans la prévalence des non-répondeurs (NR) uniquement pour WC comparant HIIT+RT 2 (18,1%) vs RT+HIIT groupe 5 (50,0%), p<0,0001, mais pas pour SBP 4 (27,2%) vs 4 (40,0%), DBP 8 (72,7%) vs 7 (70,0%), FPG 8 (72,7%) vs 9 (90,0%), HDL-c 7 (63,6 %) vs 8 (80,0 %) , et Tg 7 (63,6 %) contre 8 (80,0 %), tous p> 0,05. De plus, le groupe RT + HIIT a montré des réductions significatives de WC (∆ –3,84 cm, p = 0,015), SBP (∆ – 8,46 mmHg, p = 0,040), tandis que le groupe HIIT + RT a suscité des réductions significatives uniquement de SBP (∆ – 8,43 mmHg, p = 0,022).

Le HIIT + RT a favorisé une prévalence plus faible de NR que la configuration RT + HIIT sur WC, et dans l'ensemble, il y avait des effets induits par l'entraînement légèrement plus bénéfiques sur les marqueurs de MetS dans le groupe RT + HIIT par rapport au groupe HIIT + RT.

[Nutrimuscle-Conseils]

Unraveling the mystery of isocaloric endurance training - Influence of exercise modality, biological sex, and physical fitness
Thomas Leonhard Stöggl May 08, 2023

Highlights
• First systematic isocaloric comparison of six different popular endurance exercise modalities
• Low-intensity exercise requires 1.6-fold longer time to reach equal EE of HIIT
• Threshold training is comparable to HIIT in terms of EE but offers low enjoyment
• Meaningful differences in EE between sexes and physical fitness
• Differences in absolute but not relative fat oxidation between sexes and physical fitness
• HIIT is a time-saving and enjoyable modality, regardless of sex and physical fitness

Background
A sedentary lifestyle with low energy expenditure (EE) is associated with chronic diseases and mortality. Barriers such as “lack of time” or “lack of motivation” are common reasons why physical exercise is neglected in the general population. To optimize EE in the time available, time-efficient but also enjoyable types of exercise are required. We therefore used an isocaloric approach to systematically investigate the effects of six different endurance exercise modalities on metabolic, mechanical, cardiorespiratory, and subjective variables in relation to biological sex and physical fitness.
Methods
Out of 104, 92 healthy participants (21 recreationally trained and 18 trained females, 25 recreationally trained and 28 trained males) were subjected to physiological exercise testing to determine the exercise intensities for six exercise modalities, i.e., three different high-intensity interval training (HIIT) protocols (5 × 4 min, 15 × 1 min, 30 × 30 sec intervals), threshold (THR), speed endurance production (SEP), and low-intensity training (LIT). One of three HIIT sessions served as the reference for the subsequent isocaloric exercise modalities which were completed in randomized order. Metabolic and mechanical variables, i.e., EE during exercise, time to isocaloric EE (Tiso), relative and absolute fat contribution, post-exercise oxygen consumption (EPOC), mechanical energy, as well as cardiorespiratory and subjective variables, i.e., heart rate, oxygen uptake response, rating of perceived exertion, and enjoyment were assessed. Data were analyzed using a 6 × 2 × 2 repeated-measures ANOVA.
Results
All three versions of HIIT and THR achieved the same EE during exercise for the same training duration. We found that LIT had a 1.6-fold (p < 0.001) and SEP a 1.3-fold (p < 0.001) longer Tiso compared to HIIT with no effects of biological sex (p = 0.42, pη2 = 0.01) or physical fitness (p = 0.09, pη2 = 0.04). There was a main effect of exercise modality on EPOC (p < 0.001, pη2 = 0.76) with highest values for HIIT 30 × 30 (p = 0.032) and lowest for LIT (p < 0.001). The highest relative and absolute amounts of fatty acids were measured during LIT (p < 0.001), and the lowest values were obtained during HIIT modalities. HIIT 30 × 30 was the most enjoyable version of HIIT (p = 0.007), while THR was the least enjoyable exercise modality (p = 0.008).
Conclusion
HIIT modalities are time-saving and enjoyable, regardless of sex and physical fitness. The results illustrate the relationship between exercise modality and metabolic, physiological, and subjective responses, and are thus of great interest to healthy individuals seeking time-saving and enjoyable exercise options.

[Nutrimuscle-Conseils]

A effort de cardio égal, les femmes tournent à l'économie énergétique

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Percer le mystère de l'entraînement d'endurance isocalorique - Influence de la modalité d'exercice, du sexe biologique et de la condition physique
Thomas Leonhard Stöggl 08 mai 2023

Points forts
• Première comparaison isocalorique systématique de six modalités d'exercices d'endurance populaires différentes
• L'exercice de faible intensité nécessite 1,6 fois plus de temps pour atteindre un EE égal au HIIT
• L'entraînement au seuil est comparable au HIIT en termes d'EE mais offre peu de plaisir
• Différences significatives dans l'EE entre les sexes et la forme physique
• Différences d'oxydation absolue mais non relative des graisses entre les sexes et la forme physique
• Le HIIT est une modalité agréable et qui fait gagner du temps, quels que soient le sexe et la forme physique

Arrière-plan
Un mode de vie sédentaire avec une faible dépense énergétique (EE) est associé à des maladies chroniques et à la mortalité. Des obstacles tels que le « manque de temps » ou le « manque de motivation » sont des raisons courantes pour lesquelles l'exercice physique est négligé dans la population générale. Pour optimiser l'EE dans le temps disponible, des types d'exercices rapides mais aussi agréables sont nécessaires. Nous avons donc utilisé une approche isocalorique pour étudier systématiquement les effets de six modalités d'exercice d'endurance différentes sur les variables métaboliques, mécaniques, cardiorespiratoires et subjectives en relation avec le sexe biologique et la condition physique.
Méthodes
Sur 104, 92 participants en bonne santé (21 femmes entraînées de manière récréative et 18 femmes entraînées, 25 hommes entraînés de manière récréative et 28 entraînés) ont été soumis à des tests d'exercice physiologique pour déterminer les intensités d'exercice pour six modalités d'exercice, c'est-à-dire trois entraînements par intervalles à haute intensité différents ( HIIT) (intervalles de 5 × 4 min, 15 × 1 min, 30 × 30 s), seuil (THR), production d'endurance de vitesse (SEP) et entraînement à faible intensité (LIT). L'une des trois sessions HIIT a servi de référence pour les modalités d'exercices isocaloriques ultérieures qui ont été réalisées dans un ordre aléatoire. Variables métaboliques et mécaniques, c'est-à-dire EE pendant l'exercice, temps jusqu'à l'EE isocalorique (Tiso), apport relatif et absolu de graisse, consommation d'oxygène post-exercice (EPOC), énergie mécanique, ainsi que des variables cardiorespiratoires et subjectives, c'est-à-dire fréquence cardiaque, la réponse à la consommation d'oxygène, l'évaluation de l'effort perçu et le plaisir ont été évalués. Les données ont été analysées à l'aide d'une ANOVA à mesures répétées 6 × 2 × 2.
Résultats
Les trois versions de HIIT et THR ont atteint le même EE pendant l'exercice pour la même durée d'entraînement. Nous avons constaté que LIT avait un Tiso 1,6 fois (p<0,001) et SEP 1,3 fois (p<0,001) plus long que le HIIT sans effets du sexe biologique (p=0,42, pη2=0,01) ou de la forme physique (p =0,09, pη2=0,04). Il y avait un effet principal de la modalité d'exercice sur EPOC (p<0,001, pη2=0,76) avec les valeurs les plus élevées pour HIIT 30×30 (p=0,032) et les plus basses pour LIT (p<0,001). Les quantités relatives et absolues les plus élevées d'acides gras ont été mesurées pendant le LIT (p<0,001), et les valeurs les plus basses ont été obtenues pendant les modalités HIIT. Le HIIT 30 × 30 était la version la plus agréable du HIIT (p = 0,007), tandis que le THR était la modalité d'exercice la moins agréable (p = 0,008).
Conclusion
Les modalités HIIT permettent de gagner du temps et sont agréables, quels que soient le sexe et la forme physique. Les résultats illustrent la relation entre la modalité d'exercice et les réponses métaboliques, physiologiques et subjectives, et sont donc d'un grand intérêt pour les personnes en bonne santé à la recherche d'options d'exercice agréables et permettant de gagner du temps.