Impacts santé des oméga 3 quelles données en 2021 ?

[Nutrimuscle-Conseils]

Beneficial Outcomes of Omega-6 and Omega-3 Polyunsaturated Fatty Acids on Human Health: An Update for 2021
by Ivana Djuricic Nutrients 2021, 13(7), 2421;

Oxidative stress and inflammation have been recognized as important contributors to the risk of chronic non-communicable diseases. Polyunsaturated fatty acids (PUFAs) may regulate the antioxidant signaling pathway and modulate inflammatory processes. They also influence hepatic lipid metabolism and physiological responses of other organs, including the heart. Longitudinal prospective cohort studies demonstrate that there is an association between moderate intake of the omega-6 PUFA linoleic acid and lower risk of cardiovascular diseases (CVDs), most likely as a result of lower blood cholesterol concentration.

Current evidence suggests that increasing intake of arachidonic acid (up to 1500 mg/day) has no adverse effect on platelet aggregation and blood clotting, immune function and markers of inflammation, but may benefit muscle and cognitive performance.

Many studies show that higher intakes of omega-3 PUFAs, especially eicosapentaenoic acid (EPA) and docosahexaenoic acid (DHA), are associated with a lower incidence of chronic diseases characterized by elevated inflammation, including CVDs. This is because of the multiple molecular and cellular actions of EPA and DHA. Intervention trials using EPA + DHA indicate benefit on CVD mortality and a significant inverse linear dose–response relationship has been found between EPA + DHA intake and CVD outcomes. In addition to their antioxidant and anti-inflammatory roles, omega-3 fatty acids are considered to regulate platelet homeostasis and lower risk of thrombosis, which together indicate their potential use in COVID-19 therapy.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Résultats bénéfiques des acides gras polyinsaturés oméga-6 et oméga-3 sur la santé humaine : mise à jour pour 2021
par Ivana Djuricic Nutrients 2021, 13(7), 2421;

Le stress oxydatif et l'inflammation ont été reconnus comme des contributeurs importants au risque de maladies chroniques non transmissibles. Les acides gras polyinsaturés (AGPI) peuvent réguler la voie de signalisation antioxydante et moduler les processus inflammatoires. Ils influencent également le métabolisme des lipides hépatiques et les réponses physiologiques d'autres organes, dont le cœur. Des études de cohorte prospectives longitudinales démontrent qu'il existe une association entre un apport modéré d'acide linoléique AGPI oméga-6 et un risque plus faible de maladies cardiovasculaires (MCV), probablement en raison d'une concentration plus faible de cholestérol dans le sang.

Les preuves actuelles suggèrent que l'augmentation de la consommation d'acide arachidonique (jusqu'à 1500 mg/jour) n'a pas d'effet indésirable sur l'agrégation plaquettaire et la coagulation sanguine, la fonction immunitaire et les marqueurs de l'inflammation, mais peut être bénéfique pour les performances musculaires et cognitives.

De nombreuses études montrent que des apports plus élevés en AGPI oméga-3, en particulier en acide eicosapentaénoïque (EPA) et en acide docosahexaénoïque (DHA), sont associés à une incidence plus faible de maladies chroniques caractérisées par une inflammation élevée, y compris les MCV. Ceci est dû aux multiples actions moléculaires et cellulaires de l'EPA et du DHA. Les essais d'intervention utilisant l'EPA + DHA indiquent un bénéfice sur la mortalité par MCV et une relation dose-réponse linéaire inverse significative a été trouvée entre l'apport d'EPA + DHA et les résultats des MCV. En plus de leurs rôles antioxydants et anti-inflammatoires, les acides gras oméga-3 sont considérés comme régulant l'homéostasie plaquettaire et réduisant le risque de thrombose, ce qui, ensemble, indique leur utilisation potentielle dans la thérapie COVID-19.