Importance de l’endothélium pour la santé?

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Why the endothelium? The endothelium as a target to reduce diabetes-associated vascular disease
Chris R. Triggle, Revue canadienne de physiologie et pharmacologie, 2020, 98(7): 415-430,

Au cours des 66 dernières années, notre connaissance du rôle de l’endothélium sur la régulation du fonctionnement et des dysfonctionnements du système cardiovasculaire a fait des progrès à partir de la présomption qu’il s’agirait d’une couche monocellulaire servant de barrière entre la circulation sanguine et le muscle lisse vasculaire, pour parvenir à la compréhension de son rôle s’apparentant à celui d’un organe endocrinien essentiel.

Nous rendons hommage aux personnes suivantes pour leurs contributions historiques :
(1) le docteur Rudolf Altschul, scientifique canadien qui s’est basé sur des variations pathologiques dans l’apparence de l’endothélium pour avancer en 1954 l’argument selon lequel on n’a guère plus que l’âge de son endothélium (« one is only as old as one’s endothelium ») et

(2) le docteur Robert Furchgott, scientifique américain lauréat du prix Nobel de physiologie ou de médecine de 1998, qui a établi l’importance de l’endothélium dans la régulation de la circulation sanguine. Cet article de synthèse comporte un bref historique sur la manière dont notre connaissance du fonctionnement de l’endothélium s’est accrue et reconnaît maintenant que l’endothélium produit une pléthore de molécules de signalisation avec des fonctions hormonales paracrines, autocrines et sans doute générales. De plus, l’endothélium est une cible thérapeutique pour des médicaments antidiabétiques comme la metformine, les agonistes des récepteurs du peptide 1 de type glucagon (GLP-1) et les inhibiteurs du co-transporteur 2 sodium–glucose (SGLT2), qui permettent d’éloigner les patients de la maladie vasculaire associée au diabète.

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To conclude, the data summarized in this overview
(1) emphasize the reasons why protecting the endothelium is a central issue in dealing the development of cardiovascular complications in diseases such as diabetes and
(2) point to therapeutic strategies to optimize endothelial function in the setting of hyperglycaemia.

Not all of the drugs that are used to treat diabetes instead of or in addition to insulin have been shown clearly to protect cardiovascular function, and it is therefore of interest that metformin, a drug that has been in use for approximately 60 years and that remains the first choice drug for type 2 diabetes, has been found not only to improve insulin action in its target tissues but also to reduce cardiovascular events in diabetics, very likely in part due to its direct effects on maintaining endothelial function compromised by high glucose concentrations.

Of particular interest are the newest class of antidiabetic drugs, the gliflozins, that although designed to act selectively in the kidney to promote glucose excretion do unexpectedly have direct protective effects on the endothelium. Arguably, the beneficial effects of the gliflozins on vascular function may be primarily due to the inhibition of glucose entry into endothelial cells that in turn minimizes the production of ROS by the endothelial mitochondria. There is therefore a good case to be made to use metformin and an SGLT2 inhibitor in combination to provide “double” protection for the endothelium exposed to diabetic hyperglycaemia, as has been supported by a meta-analysis of this approach to treat type 2 diabetics

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Pour conclure, les données résumées dans cet aperçu
(1) souligner les raisons pour lesquelles la protection de l'endothélium est un enjeu central dans la lutte contre le développement de complications cardiovasculaires dans des maladies telles que le diabète et
(2) indiquer des stratégies thérapeutiques pour optimiser la fonction endothéliale dans le contexte de l'hyperglycémie.

Il n'a pas été démontré clairement que tous les médicaments utilisés pour traiter le diabète au lieu ou en plus de l'insuline protègent la fonction cardiovasculaire, et il est donc intéressant que la metformine, un médicament utilisé depuis environ 60 ans et qui reste Le médicament de premier choix pour le diabète de type 2 s'est avéré non seulement améliorer l'action de l'insuline dans ses tissus cibles, mais également réduire les événements cardiovasculaires chez les diabétiques, très probablement en partie en raison de ses effets directs sur le maintien de la fonction endothéliale compromis par des concentrations élevées en glucose.

Les gliflozines, qui sont conçues pour agir sélectivement dans les reins afin de favoriser l'excrétion du glucose, ont un effet protecteur inattendu direct sur l'endothélium. On peut soutenir que les effets bénéfiques des gliflozines sur la fonction vasculaire peuvent être principalement dus à l'inhibition de l'entrée de glucose dans les cellules endothéliales qui à son tour minimise la production de ROS par les mitochondries endothéliales. Il y a donc de bonnes raisons d'être en faveur de l'utilisation de la metformine et d'un inhibiteur du SGLT2 en combinaison pour fournir une «double» protection à l'endothélium exposé à l'hyperglycémie diabétique, comme l'a confirmé une méta-analyse de cette approche pour traiter les diabétiques de type 2