Incidence élevée de dégénération des disques intervertébraux lombaires et Facteur de risque possible pour les haltérophiles collégiaux
Kenshiro Ohya Journal of the American College of Sports Medicine 2018 Vol. 49 No. 5 Supplement S565
Les haltérophiles subissent des contraintes mécaniques élevées dans leur région lombaire. Les disques intervertébraux agissent comme des amortisseurs entre chacune des vertèbres du colonne vertébrale. Les disques des haltérophiles peuvent être blessés par une surcharge répétitive
lors de manœuvres d'haltérophilie. Des études antérieures ont montré que la rotation excessive du tronc est un facteur de risque majeur de dégénérescence du disque intervertébral lombaire (LIDD). Bien que la rotation du tronc ne soit pas incluse dans la plupart des manœuvres d’haltérophilie, nous ont émis l’hypothèse qu’il y aurait une forte incidence de LIDD chez les haltérophiles de niveau collégial.
BUT: Le but de cette étude était d’examiner la prévalence de la LIDD dans
haltérophiles collégiaux. Nous avons également étudié les facteurs de risque possibles pour le DIFL, sauf pour
rotation excessive du tronc. Méthodes: Quarante haltérophiles japonaises (25 hommes)
et 15 femmes; âge, 19,6 ± 1,1 ans; âge de départ, 15,1 ± 0,9 ans; hauteur, 164,7 ± 8,0 cm;
poids, 71,9 ± 14 kg). LIDD ont été évalués en utilisant la résonance magnétique pondérée en T2
images. La classification de Pfirrmann a été utilisée pour définir LIDD et classer les sujets
dans le groupe LIDD ou le groupe non-LIDD. Nous avons également étudié physique
caractéristiques telles que la composition corporelle (taille, poids, masse musculaire, masse grasse), articulation
amplitude des mouvements (thoracique, lombaire et de la hanche) et alignement lombo-sacré (angle lombaire,
angle sacré et angle lombo-sacré). Le test t de l’étudiant et la régression logistique ont été utilisés
pour des analyses statistiques.
RÉSULTATS: La prévalence de la LIDD chez les haltérophiles était
55,0% (22/40). Poids (77,3 ± 16,40 vs 65,7 ± 10,24, p = 0,02), masse grasse (18,5 ± 8,07 vs.
12,5 ± 4,15, p = 0,07) et l’indice de masse corporelle (27,7 ± 4,78 vs 24,71 ± 2,10, p = 0,02)
Le groupe LIDD était significativement plus élevé que ceux du groupe non-LIDD. Flexion de la hanche
angle (gauche: 121,5 ± 10,10 contre 126,9 ± 6,15, p = 0,05; droite: 121,9 ± 8,00 vs .279 ± 7,06,
p = 0,04) et l’angle lombaire (18,3 ± 6,04 vs 24,2 ± 4,65, p = 0,01) étaient plus faibles
Groupe LIDD comparé au groupe non LIDD. En utilisant une analyse de régression logistique
y compris les différences de sexe, angle lombaire s'est avéré être un indépendant significatif
variable pour LIDD (odds ratio, 1,34; intervalle de confiance à 95%, 1,08-1,67, p = 0,01).
CONCLUSION: Une incidence élevée de LIDD a été observée dans les collèges japonais
haltérophiles. L'angle lombaire est un facteur de risque possible.