One night of sleep restriction following heavy exercise impairs 3-km cycling time-trial performance in the morning
John D. Chase Physiologie appliquée, nutrition et métabolisme 2017.
Le but de ce projet est d’examiner l’influence d’une seule nuit de privation de sommeil à la suite d’un exercice intense sur la performance au contre-la-montre à vélo (« TT ») et sur la fonction du muscle squelettique le matin suivant.
Sept cyclistes par loisir (âge, 24 ± 7 ans, consommation du pointe d’oxygène, 62 ± 4 mL·kg−1·min−1) participent à deux phases, chacune comportant une séance d’exercice le soir (« EX1 ») et le lendemain matin (« EX2 »). On assigne une condition de sommeil entre EX1 et EX2 : une nuit entière de sommeil (« idiot », 7,1 ± 0,3 h de sommeil) ou privée de sommeil par un réveil hâtif (« SR », 2,4 ± 0,2 h de sommeil). EX1 est la séance d’évaluation initiale (douleur musculaire, moment de force isokinétique, performance au TT de 3 km); elle est suivie d’un exercice intense comprenant 60 min de pédalage par intervalle de haute intensité et des exercices contre résistance. EX2 permet d’évaluer la récupération consécutive à EX1 et comprend toutes les mesures initiales. Pour toutes les variables, on utilise l’approche inférentielle de l’ampleur des différences. SR a un effet négatif (très probablement) sur la variation de la performance au TT de 3 km comparativement à idiot. La performance au TT de 3 km est « très probablement » plus faible en EX2 comparativement à EX1 suivi de SR (−4,0 ± 3,0 %) alors que la performance au TT de 3 km est « possiblement » plus faible en EX2 (vs EX1) suivi de idiot (−0,5 ± 3,0 %). La condition de sommeil n’exerce pas d’influence sur les variations (de EX1 à EX2) du moment de force de pointe ou de la douleur musculaire. Une seule nuit de restriction de sommeil après un exercice intense a des conséquences notables sur la performance au TT de 3 km le lendemain matin.
La perte occasionnelle de sommeil étant vraisemblable, on devrait étudier des stratégies pour minimiser les conséquences de la perte de sommeil sur la performance.
