Lait, calcium, vitamine D sur risque de cancer de l'ovaire?

[Nutrimuscle-Conseils]

Effects of dairy products, calcium and vitamin D on ovarian cancer risk: a meta-analysis of twenty-nine epidemiological studies
Min-Qi Liao Br J nutr 19 March 2020

Findings for the roles of dairy products, Ca and vitamin D on ovarian cancer risk remain controversial. We aimed to assess these associations by using an updated meta-analysis. Five electronic databases (e.g. PubMed and Embase) were searched from inception to 24 December 2019. Pooled relative risks (RR) with 95 % CI were calculated. A total of twenty-nine case–control or cohort studies were included. For comparisons of the highest v. lowest intakes, higher whole milk intake was associated with increased ovarian cancer risk (RR 1·35; 95 % CI 1·15, 1·59), whereas decreased risks were observed for higher intakes of low-fat milk (RR 0·84; 95 % CI 0·73, 0·96), dietary Ca (RR 0·71; 95 % CI 0·60, 0·84) and dietary vitamin D (RR 0·80; 95 % CI 0·67, 0·95). Additionally, for every 100 g/d increment, increased ovarian cancer risks were found for total dairy products (RR 1·03; 95 % CI 1·01, 1·04) and for whole milk (RR 1·07; 95 % CI 1·03, 1·11); however, decreased risks were found for 100 g/d increased intakes of low-fat milk (RR 0·95; 95 % CI 0·91, 0·99), cheese (RR 0·87; 95 % CI 0·76, 0·98), dietary Ca (RR 0·96; 95 % CI 0·95, 0·98), total Ca (RR 0·98; 95 % CI 0·97, 0·99), dietary vitamin D (RR 0·92; 95 % CI 0·87, 0·97) and increased levels of circulating vitamin D (RR 0·84; 95 % CI 0·72, 0·97).

These results show that whole milk intake might contribute to a higher ovarian cancer risk, whereas low-fat milk, dietary Ca and dietary vitamin D might reduce the risk.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effets des produits laitiers, du calcium et de la vitamine D sur le risque de cancer de l'ovaire: une méta-analyse de vingt-neuf études épidémiologiques
Min-Qi Liao Br J nutr 19 mars 2020

Les résultats concernant les rôles des produits laitiers, du Ca et de la vitamine D sur le risque de cancer de l'ovaire restent controversés. Nous avons cherché à évaluer ces associations en utilisant une méta-analyse mise à jour. Cinq bases de données électroniques (par exemple, PubMed et Embase) ont été consultées du début au 24 décembre 2019. Les risques relatifs (RR) regroupés avec un IC à 95% ont été calculés. Au total, vingt-neuf études cas-témoins ou de cohorte ont été incluses. Pour les comparaisons des apports les plus élevés par rapport aux apports les plus faibles, une consommation plus élevée de lait entier était associée à un risque accru de cancer de l'ovaire (RR 1 · 35; IC à 95% 1 · 15, 1 · 59), tandis qu'une diminution des risques a été observée pour des apports plus élevés de lait gras (RR 0 · 84; IC à 95% 0,73, 0 · 96), Ca alimentaire (RR 0,71; IC à 95% 0 · 60, 0 · 84) et vitamine D (RR 0 · 80; 95) IC% 0 · 67, 0 · 95). De plus, pour chaque tranche de 100 g / j, des risques accrus de cancer de l'ovaire ont été observés pour l'ensemble des produits laitiers (RR 1 · 03; IC à 95% 1 · 01, 1 · 04) et pour le lait entier (RR 1 · 07; IC à 95% 1 · 03, 1 · 11); cependant, une diminution des risques a été observée pour une augmentation de 100 g / j des apports en lait faible en gras (RR 0 · 95; IC à 95% 0 · 91, 0 · 99), fromage (RR 0 · 87; IC à 95% 0,76 0 · 98), Ca alimentaire (RR 0 · 96; IC à 95% 0 · 95, 0 · 98), Ca total (RR 0 · 98; IC à 95% 0 · 97, 0 · 99), vitamine D (RR 0 · 92; IC à 95% 0 · 87, 0 · 97) et des niveaux accrus de vitamine D circulante (RR 0 · 84; IC à 95% 0 · 72, 0 · 97).

Ces résultats montrent que la consommation de lait entier pourrait contribuer à un risque plus élevé de cancer de l'ovaire, alors que le lait faible en gras, le Ca alimentaire et la vitamine D alimentaire pourraient réduire le risque.