Le lait pour protéger le système cardiovasculaire?

[Nutrimuscle-Conseils]

Evidence for a causal association between milk intake and cardiometabolic disease outcomes using a two-sample Mendelian Randomization analysis in up to 1,904,220 individuals
Karani Santhanakrishnan Vimaleswaran, International Journal of Obesity (2021)

Background
High milk intake has been associated with cardio-metabolic risk. We conducted a Mendelian Randomization (MR) study to obtain evidence for the causal relationship between milk consumption and cardio-metabolic traits using the lactase persistence (LCT-13910 C > T, rs4988235) variant as an instrumental variable.

Methods
We tested the association of LCT genotype with milk consumption (for validation) and with cardio-metabolic traits (for a possible causal association) in a meta-analysis of the data from three large-scale population-based studies (1958 British Birth Cohort, Health and Retirement study, and UK Biobank) with up to 417,236 participants and using summary statistics from consortia meta-analyses on intermediate traits (N = 123,665–697,307) and extended to cover disease endpoints (N = 86,995–149,821).

Results
In the UK Biobank, carriers of ‘T’ allele of LCT variant were more likely to consume milk (P = 7.02 × 10−14). In meta-analysis including UK Biobank, the 1958BC, the HRS, and consortia-based studies, under an additive model, ‘T’ allele was associated with higher body mass index (BMI) (Pmeta-analysis = 4.68 × 10−12) and lower total cholesterol (TC) (P = 2.40 × 10−36), low-density lipoprotein cholesterol (LDL-C) (P = 2.08 × 10−26) and high-density lipoprotein cholesterol (HDL-C) (P = 9.40 × 10−13). In consortia meta-analyses, ‘T’ allele was associated with a lower risk of coronary artery disease (OR:0.86, 95% CI:0.75–0.99) but not with type 2 diabetes (OR:1.06, 95% CI:0.97–1.16). Furthermore, the two-sample MR analysis showed a causal association between genetically instrumented milk intake and higher BMI (P = 3.60 × 10−5) and body fat (total body fat, leg fat, arm fat and trunk fat; P < 1.37 × 10−6) and lower LDL-C (P = 3.60 × 10−6), TC (P = 1.90 × 10−6) and HDL-C (P = 3.00 × 10−5).

Conclusions
Our large-scale MR study provides genetic evidence for the association of milk consumption with higher BMI but lower serum cholesterol levels. These data suggest no need to limit milk intakes with respect to cardiovascular disease risk, with the suggested benefits requiring confirmation in further studies.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Preuve d'une association causale entre la consommation de lait et les résultats des maladies cardiométaboliques à l'aide d'une analyse de randomisation mendélienne à deux échantillons chez jusqu'à 1 904 220 individus
Karani Santhanakrishnan Vimaleswaran, International Journal of Obesity (2021)

Arrière-plan
Une consommation élevée de lait a été associée à un risque cardio-métabolique. Nous avons mené une étude de randomisation mendélienne (MR) pour obtenir des preuves de la relation causale entre la consommation de lait et les traits cardio-métaboliques en utilisant la variante de persistance de la lactase (LCT-13910 C> T, rs4988235) comme variable instrumentale.

Méthodes
Nous avons testé l'association du génotype LCT avec la consommation de lait (pour validation) et avec des traits cardio-métaboliques (pour une éventuelle association causale) dans une méta-analyse des données de trois études de population à grande échelle (1958 British Birth Cohort, Étude sur la santé et la retraite et UK Biobank) avec jusqu'à 417 236 participants et en utilisant des statistiques sommaires de méta-analyses de consortiums sur les traits intermédiaires (N = 123 665–697 307) et étendues pour couvrir les paramètres de la maladie (N = 86 995–149 821).

Résultats
Dans la biobanque britannique, les porteurs de l'allèle « T » du variant LCT étaient plus susceptibles de consommer du lait (P = 7.02 × 10−14). Dans une méta-analyse incluant UK Biobank, 1958BC, HRS et des études basées sur des consortiums, sous un modèle additif, l'allèle « T » était associé à un indice de masse corporelle (IMC) plus élevé (Pmeta-analyse = 4,68 × 10-12) et le cholestérol total (TC) inférieur (P = 2,40 × 10−36), le cholestérol des lipoprotéines de basse densité (LDL-C) (P = 2,08 × 10−26) et le cholestérol des lipoprotéines de haute densité (HDL-C) (P = 9,40 × 10−13). Dans les méta-analyses des consortiums, l'allèle « T » était associé à un risque plus faible de maladie coronarienne (OR : 0,86, IC à 95 % : 0,75-0,99) mais pas avec le diabète de type 2 1.16). De plus, l'analyse MR à deux échantillons a montré une association causale entre la consommation de lait génétiquement instrumenté et un IMC plus élevé (P = 3,60 × 10−5) et la graisse corporelle (graisse corporelle totale, graisse des jambes, graisse des bras et graisse du tronc ; 10−6) et LDL-C inférieur (P = 3.60 × 10−6), TC (P = 1.90 × 10−6) et HDL-C (P = 3.00 × 10−5).

Conclusion
Notre étude par résonance magnétique à grande échelle fournit des preuves génétiques de l'association de la consommation de lait avec un IMC plus élevé mais des taux de cholestérol sérique plus bas. Ces données suggèrent qu'il n'est pas nécessaire de limiter la consommation de lait en ce qui concerne le risque de maladie cardiovasculaire, les bénéfices suggérés devant être confirmés dans d'autres études.