Du lait pour vivre plus longtemps?

[Nutrimuscle-Conseils]

Milk Fat Intake and Telomere Length in U.S. Women and Men: The Role of the Milk Fat Fraction
Larry A. Tucker Oxidative Medicine and Cellular Longevity. Volume 2019 |Article ID 1574021 | 12 pages

The associations between milk intake frequency and milk fat consumption and telomere length, an index of biological aging, were studied using an NHANES sample of 5,834 U.S. adults and a cross-sectional design. The milk consumption variables were assessed with the NHANES Diet Behavior and Nutrition questionnaire. The quantitative polymerase chain reaction method was used to measure leukocyte telomere length.

Results showed that milk consumption frequency was not related to telomere length; however, there was a strong association between milk fat intake and telomere length. With the sample delimited to milk drinkers only, milk fat intake was linearly and inversely related to telomere length, after adjusting for the covariates (, ). For each 1 percentage point increase in milk fat consumed (e.g., 1% to 2%), adults had more than 4 years of additional biological aging. With milk fat intake divided into 5 categories (i.e., milk abstainers, nonfat, 1%, 2%, and full-fat milk), mean telomere lengths differed across the categories (, ). The mean telomere difference between the extremes of milk fat intake (nonfat vs. full-fat) was 145 base pairs, representing years of additional biological aging for full-fat milk consumers. Effect modification testing indicated that the milk fat and cellular aging association may be partly due to saturated fat intake differences across the milk fat groups. When the sample was delimited to adults reporting only high total saturated fat intake (tertile 3), the milk fat and telomere relationship was strong. However, when the sample was restricted to adults reporting only low saturated fat consumption (tertile 1), there was no relationship between milk fat intake and telomere length.

Overall, the findings highlight an association of increased biological aging in U.S. adults who consumed high-fat milk. The results support the latest Dietary Guidelines for Americans (2015–2020), which recommend consumption of low-fat milk, but not high-fat milk, as part of a healthy diet.

[Nutrimuscle-Diététique]

Apport en matières grasses laitières et longueur des télomères chez les femmes et les hommes américains: le rôle de la fraction des matières grasses laitières
Larry A. Tucker Médecine oxydative et longévité cellulaire. Volume 2019 | Numéro d'article 1574021 | 12 pages

Les associations entre la fréquence de consommation de lait et la consommation de matières grasses laitières et la longueur des télomères, un indice du vieillissement biologique, ont été étudiées en utilisant un échantillon NHANES de 5834 adultes américains et un plan transversal. Les variables de consommation de lait ont été évaluées avec le questionnaire NHANES Diet Behavior and Nutrition. La méthode quantitative de réaction en chaîne par polymérase a été utilisée pour mesurer la longueur des télomères des leucocytes.

Les résultats ont montré que la fréquence de consommation de lait n'était pas liée à la longueur des télomères; cependant, il y avait une forte association entre l'apport en matières grasses laitières et la longueur des télomères. L'échantillon étant limité aux buveurs de lait uniquement, l'apport en matières grasses laitières était lié de façon linéaire et inversée à la longueur des télomères, après ajustement pour les covariables (,). Pour chaque augmentation de 1 point de pourcentage de la matière grasse laitière consommée (par exemple, 1% à 2%), les adultes avaient plus de 4 ans de vieillissement biologique supplémentaire. La consommation de matières grasses laitières étant divisée en 5 catégories (c.-à-d. Les abstentionnistes de lait, les matières grasses, 1%, 2% et le lait entier), les longueurs moyennes des télomères différaient entre les catégories (,). La différence moyenne des télomères entre les extrêmes de l'apport en matières grasses laitières (sans matières grasses par rapport aux matières grasses) était de 145 paires de bases, ce qui représente des années de vieillissement biologique supplémentaire pour les consommateurs de lait entier. Les tests de modification des effets ont indiqué que l'association des matières grasses laitières et du vieillissement cellulaire peut être en partie due aux différences de consommation de graisses saturées entre les groupes de matières grasses laitières. Lorsque l'échantillon était limité aux adultes ne déclarant qu'un apport total élevé en graisses saturées (tertile 3), la relation entre les matières grasses laitières et les télomères était forte. Cependant, lorsque l'échantillon était limité aux adultes ne déclarant qu'une faible consommation de graisses saturées (tertile 1), il n'y avait aucune relation entre la consommation de matières grasses laitières et la longueur des télomères.

Dans l'ensemble, les résultats mettent en évidence une association du vieillissement biologique accru chez les adultes américains qui ont consommé du lait riche en matières grasses. Les résultats soutiennent les dernières directives diététiques pour les Américains (2015-2020), qui recommandent la consommation de lait faible en gras, mais pas de lait riche en matières grasses, dans le cadre d'une alimentation saine.