The effects of low and moderate doses of caffeine supplementation on upper and lower body maximal voluntary concentric and eccentric muscle force
Jason Tallis
Physiologie appliquée, nutrition et métabolisme 2017.
Nonobstant la documentation croissante au sujet des effets de la caféine sur la force musculaire, il y a très peu d’études analysant directement les différences de valeur ergogène des muscles du haut et du bas du corps ainsi que l’effet dose–réponse.
Cette étude analyse les effets d’une dose faible et modérée de caféine sur la force maximale volontaire des fléchisseurs du coude et des extenseurs du genou. Dix personnes actives par loisir, mais pas spécifiquement entraînées à la force, âgées de 21 ± 0,3 ans participent à cette étude. Selon un devis randomisé, contrebalancé et à double insu, on mesure la force miométrique et pliométrique en mode isokinétique (60 et 180°/s) après l’administration d’un placebo ou de caféine à raison de 3 mg·kg−1 et 6 mg·kg−1 de masse corporelle. On ne note pas d’effet de la caféine sur la force maximale volontaire miométrique et pliométrique des fléchisseurs du coude et de la force maximale volontaire pliométrique des extenseurs du genou. Les deux doses de caféine suscitent une augmentation significative de la force miométrique de pointe des extenseurs du genou mobilisé à 180°/s. On ne note pas de différence apparente entre les deux doses. Seule la dose de 6 mg·kg−1 suscite une augmentation de la force miométrique de pointe au cours de contractions répétées.
D’après les résultats, il semble que la concentration efficace de caféine pour améliorer la performance musculaire soit liée à la masse musculaire et au type de contraction. D’après les données de cette étude, une dose relativement faible de caféine peut être efficace pour améliorer la force musculaire du bas du corps, mais procure peu de gain aux principaux groupes musculaires du haut du corps.
