Les fibres contre les infections vaginales?

[Nutrimuscle-Conseils]

Dietary macronutrient intake and molecular-bacterial vaginosis: Role of fiber
Rupak Shivakoti Clinical Nutrition Volume 39, Issue 10, October 2020, Pages 3066-3071


Background & aims
Women with bacterial vaginosis (BV) have increased risk of sexually transmitted infections and other adverse health outcomes. Based on the composition of their vaginal microbiota, women can broadly be classified into low-Lactobacillus (termed molecular-BV) and Lactobacillus-dominated profiles. Our objective was to determine the association between dietary macronutrient intake and molecular-BV.

Methods
In a cross-sectional study of 104 reproductive-age women, dietary intake data were obtained using the Block Brief 2000 food frequency questionnaire. Vaginal microbiota composition was characterized by sequencing amplicons of the 16S rRNA gene V3–V4 regions and clustering into community state types (CST). Logistic regression was used to determine the association of macronutrient intake with molecular-BV (low-Lactobacillus vs. Lactobacillus-dominated CSTs combined).

Results
Participants had a median age of 25.9 (interquartile range: 21.9–29.6), 58% were white (30% black), 51% overweight/obese and 52% on hormonal contraception. In multivariable models, diets richer in fiber were inversely associated with molecular-BV (adjusted odds ratio: 0.49 per standard deviation increase in energy-adjusted fiber intake, 95% confidence interval: 0.24–0.99; p = 0.049).

Conclusions
Our results indicate that diets richer in fiber were associated with lower odds of molecular-BV. Further studies are needed to confirm these findings and to test whether increasing fiber intake can modulate the microbiota towards a more optimal Lactobacillus-dominant profile.

[Nutrimuscle-Conseils]

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Apport alimentaire en macronutriments et vaginose moléculaire-bactérienne: rôle des fibres
Rupak Shivakoti Clinical Nutrition Volume 39, Issue 10, October 2020, Pages 3066-3071


Contexte et objectifs
Les femmes atteintes de vaginose bactérienne (BV) ont un risque accru d'infections sexuellement transmissibles et d'autres problèmes de santé. Sur la base de la composition de leur microbiote vaginal, les femmes peuvent être globalement classées en profils à faible taux de lactobacilles (appelé BV moléculaire) et à dominance de lactobacilles. Notre objectif était de déterminer l'association entre l'apport alimentaire en macronutriments et la BV moléculaire.

Méthodes
Dans une étude transversale de 104 femmes en âge de procréer, les données sur l'apport alimentaire ont été obtenues à l'aide du questionnaire de fréquence alimentaire Block Brief 2000. La composition du microbiote vaginal a été caractérisée par le séquençage des amplicons des régions V3 – V4 du gène de l'ARNr 16S et le regroupement en types d'état de communauté (CST). La régression logistique a été utilisée pour déterminer l'association de l'apport en macronutriments avec la BV moléculaire (CST à faible teneur en lactobacilles vs à dominance de lactobacilles combinés).

Résultats
Les participants avaient un âge médian de 25,9 (intervalle interquartile: 21,9–29,6), 58% étaient blancs (30% noirs), 51% en surpoids / obèses et 52% sous contraception hormonale. Dans les modèles multivariables, les régimes plus riches en fibres étaient inversement associés à la BV moléculaire (rapport de cotes ajusté: 0,49 par écart-type d'augmentation de l'apport en fibres ajusté en énergie, intervalle de confiance à 95%: 0,24 à 0,99; p = 0,049).

Conclusions
Nos résultats indiquent que les régimes plus riches en fibres étaient associés à une moindre probabilité de BV moléculaire. D'autres études sont nécessaires pour confirmer ces résultats et pour tester si l'augmentation de l'apport en fibres peut moduler le microbiote vers un profil plus optimal à dominance Lactobacillus.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Apport alimentaire en macronutriments et vaginose moléculaire-bactérienne: rôle des fibres
Rupak Shivakoti Clinical Nutrition Volume 39, Issue 10, October 2020, Pages 3066-3071


Contexte et objectifs
Les femmes atteintes de vaginose bactérienne (BV) ont un risque accru d'infections sexuellement transmissibles et d'autres problèmes de santé. Sur la base de la composition de leur microbiote vaginal, les femmes peuvent être globalement classées en profils à faible taux de lactobacilles (appelé BV moléculaire) et à dominance de lactobacilles. Notre objectif était de déterminer l'association entre l'apport alimentaire en macronutriments et la BV moléculaire.

Méthodes
Dans une étude transversale de 104 femmes en âge de procréer, les données sur l'apport alimentaire ont été obtenues à l'aide du questionnaire de fréquence alimentaire Block Brief 2000. La composition du microbiote vaginal a été caractérisée par le séquençage des amplicons des régions V3 – V4 du gène de l'ARNr 16S et le regroupement en types d'état de communauté (CST). La régression logistique a été utilisée pour déterminer l'association de l'apport en macronutriments avec la BV moléculaire (CST à faible teneur en lactobacilles vs à dominance de lactobacilles combinés).

Résultats
Les participants avaient un âge médian de 25,9 (intervalle interquartile: 21,9–29,6), 58% étaient blancs (30% noirs), 51% en surpoids / obèses et 52% sous contraception hormonale. Dans les modèles multivariables, les régimes plus riches en fibres étaient inversement associés à la BV moléculaire (rapport de cotes ajusté: 0,49 par écart-type d'augmentation de l'apport en fibres ajusté en énergie, intervalle de confiance à 95%: 0,24 à 0,99; p = 0,049).

Conclusions
Nos résultats indiquent que les régimes plus riches en fibres étaient associés à une moindre probabilité de BV moléculaire. D'autres études sont nécessaires pour confirmer ces résultats et pour tester si l'augmentation de l'apport en fibres peut moduler le microbiote vers un profil plus optimal à dominance de Lactobacillus.