Les Flavonoïdes pour la santé du cerveau ?

[Nutrimuscle-Conseils]

Long-term Dietary Flavonoid Intake and Subjective Cognitive Decline in US Men and Women
Tian-Shin Yeh Neurology July 28, 2021,

Objective: To prospectively examine the associations between long-term dietary flavonoids and subjective cognitive decline (SCD).

Methods: We followed 49,493 women from the Nurses’ Health Study (NHS) (1984-2006) and 27,842 men from the Health Professionals Follow-up Study (HPFS) (1986-2002). Poisson regression was used to evaluate the associations between dietary flavonoids (flavonols, flavones, flavanones, flavan-3-ols, anthocyanins, polymeric flavonoids, and proanthocyanidins) and subsequent SCD. For the NHS, long-term average dietary intake was calculated from seven repeated food frequency questionnaires (SFFQs), and SCD was assessed in 2012 and 2014. For the HPFS, average dietary intake was calculated from five repeated SFFQs, and SCD assessed in 2008 and 2012.

Results: Higher intake of total flavonoids was associated with lower odds of SCD after adjusting for age, total energy intake, major non-dietary factors, and specific dietary factors. Comparing the highest versus the lowest quintiles of total flavonoid intake, the pooled multivariable-adjusted odds ratios (ORs) (95% CIs) of 3-unit increments in SCD was 0.81 (0.76, 0.89). In the pooled results, the strongest associations were observed for flavones (OR=0.62 [0.57, 0.68]), flavanones (0.64 [0.58, 0.68)]), and anthocyanins (0.76 [0.72, 0.84]) (p trend <0.0001 for all groups). The dose-response curve was steepest for flavones, followed by anthocyanins. Many flavonoid-rich foods, such as strawberries, oranges, grapefruits, citrus juices, apples/pears, celery, peppers, and bananas, were significantly associated with lower odds of SCD.

Conclusion: Our findings support a benefit of higher flavonoid intakes for maintaining cognitive function in US men and women.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Apport alimentaire à long terme en flavonoïdes et déclin cognitif subjectif chez les hommes et les femmes américains
Neurologie Tian-Shin Yeh 28 juillet 2021,

Objectif : Examiner de manière prospective les associations entre les flavonoïdes alimentaires à long terme et le déclin cognitif subjectif (SCD).

Méthodes : Nous avons suivi 49 493 femmes de la Nurses’ Health Study (NHS) (1984-2006) et 27 842 hommes de la Health Professionals Follow-up Study (HPFS) (1986-2002). La régression de Poisson a été utilisée pour évaluer les associations entre les flavonoïdes alimentaires (flavonols, flavones, flavanones, flavan-3-ols, anthocyanes, flavonoïdes polymères et proanthocyanidines) et la SCD subséquente. Pour le NHS, l'apport alimentaire moyen à long terme a été calculé à partir de sept questionnaires répétés de fréquence alimentaire (SFFQ), et le SCD a été évalué en 2012 et 2014. Pour le HPFS, l'apport alimentaire moyen a été calculé à partir de cinq SFFQ répétés, et le SCD a été évalué en 2008 et 2012.

Résultats : Un apport plus élevé de flavonoïdes totaux était associé à une probabilité plus faible de drépanocytose après ajustement pour l'âge, l'apport énergétique total, les principaux facteurs non alimentaires et les facteurs alimentaires spécifiques. En comparant les quintiles les plus élevés et les plus bas de l'apport total en flavonoïdes, les rapports de cotes (RC) ajustés à plusieurs variables (RC) combinés (IC à 95 %) des incréments de 3 unités dans le SCD étaient de 0,81 (0,76, 0,89). Dans les résultats regroupés, les associations les plus fortes ont été observées pour les flavones (OR=0,62 [0,57, 0,68]), les flavanones (0,64 [0,58, 0,68)]) et les anthocyanes (0,76 [0,72, 0,84]) (tendance p < 0,0001 pour tous les groupes). La courbe dose-réponse était la plus raide pour les flavones, suivies des anthocyanes. De nombreux aliments riches en flavonoïdes, tels que les fraises, les oranges, les pamplemousses, les jus d'agrumes, les pommes/poires, le céleri, les poivrons et les bananes, étaient significativement associés à une probabilité plus faible de SCD.

Conclusion : Nos résultats soutiennent un avantage d'apports plus élevés en flavonoïdes pour le maintien de la fonction cognitive chez les hommes et les femmes américains.