Les Français (es) sont-ils de plus en plus obèses ?

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Evolution of the prevalence of obesity in the adult population in France, 2013–2016: the Constances study
Sébastien Czernichow, Scientific Reports volume 11, Article number: 14152 (2021)

This study provides trends in obesity prevalence in adults from 2013 to 2016 in France. 63,582 men and women from independent samples upon inclusion from the Constances cohort were included. Anthropometrics were measured at Health Screening Centers and obesity defined as a Body mass index (BMI) ≥ 30 kg/m2; obesity classes according to BMI are as follows: class 1 [30–34.9]; class 2 [35–39.9]; class 3 [≥ 40 kg/m2]. Linear trends across obesity classes by sex and age groups were examined in regression models and percentage point change from 2013 to 2016 for each age category calculated. All analyses accounted for sample weights for non-response, age and sex-calibrated to the French population.

Prevalence of obesity ranged from 14.2 to 15.2% and from 14 to 15.3% in women and men respectively from 2013 to 2016. Class 1 obesity category prevalence was the only one to increase significantly across survey years in both men and women (p for linear trend = 0.04 and 0.01 in women and men respectively). The only significant increase for obesity was observed in the age group 18–29 y in both women and men (+ 2.71% and + 3.26% point increase respectively, equivalent to an approximate rise of 50% in women and 93% in men, p = 0.03 and 0.02 respectively). After adjustment for survey non-response and for age and sex distribution, the results show that class 1 obesity prevalence has significantly increased in both women and men from 2013 to 2016, and only in young adults in a representative sample of the French population aged 18–69 years old.

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Chez les hommes, la prévalence du surpoids et de l'obésité dans la catégorie des 18-29 ans variait de 24,4 % en 2013 à 28,9 % en 2016 et de 51,6 à 74,1 % de 2013 à 2016 chez les plus de 60 ans.

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Chez les femmes, la prévalence du surpoids et de l'obésité de 2013 à 2016 variait de 24,5 à 26,3 % chez les 18-29 ans.

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En France, la maigreur se raréfie chez les hommes, pas chez les femmes

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Portrait robot de l'accumulateur adipeux

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Traduction de l'étude

Évolution de la prévalence de l'obésité dans la population adulte en France, 2013-2016 : l'étude Constances
Sébastien Czernichow, Rapports scientifiques tome 11, Numéro d'article : 14152 (2021)

Cette étude présente les tendances de la prévalence de l'obésité chez les adultes de 2013 à 2016 en France. 63 582 hommes et femmes issus d'échantillons indépendants à l'inclusion de la cohorte de Constances ont été inclus. L'anthropométrie a été mesurée dans les centres de dépistage de la santé et l'obésité définie comme un indice de masse corporelle (IMC)  ≥  30 kg/m2 ; les classes d'obésité selon l'IMC sont les suivantes : classe 1 [30–34,9] ; classe 2 [35–39,9] ; classe 3 [≥ 40 kg/m2]. Les tendances linéaires entre les classes d'obésité par sexe et par groupe d'âge ont été examinées dans des modèles de régression et la variation en points de pourcentage de 2013 à 2016 pour chaque catégorie d'âge calculée. Toutes les analyses ont pris en compte les poids d'échantillon pour la non-réponse, l'âge et le sexe calés sur la population française.

La prévalence de l'obésité variait de 14,2 à 15,2 % et de 14 à 15,3 % chez les femmes et les hommes respectivement de 2013 à 2016. La prévalence de la catégorie d'obésité de classe 1 était la seule à augmenter de manière significative au cours des années d'enquête chez les hommes et les femmes (p pour tendance linéaire = 0,04 et 0,01 chez les femmes et les hommes respectivement). La seule augmentation significative de l'obésité a été observée dans le groupe d'âge 18-29 ans chez les femmes et les hommes (+ 2,71% et  + 3,26% d'augmentation de points respectivement, ce qui équivaut à une augmentation approximative de 50% chez les femmes et 93% chez les hommes, p = 0,03 et 0,02 respectivement). Après ajustement de la non-réponse à l'enquête et de la répartition par âge et sexe, les résultats montrent que la prévalence de l'obésité de classe 1 a significativement augmenté tant chez les femmes que chez les hommes de 2013 à 2016, et uniquement chez les jeunes adultes d'un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans. –69 ans.

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Adipose-related microRNAs as modulators of the cardiovascular system: the role of epicardial adipose tissue
Diana Santos J Physiol 29 August 2021

Adipose tissue expansion and subsequent metabolic dysfunction has been considered one of the major risk factors for development of cardiometabolic disease. Epicardial adipose tissue (EAT) in particular is a unique subtype of visceral adipose tissue located on the surface of the heart, around the coronary arteries. Due to its proximity, EAT can modulate the local metabolic and immune function of cardiomyocytes and coronary arteries. Several microRNAs have been described as key players in both cardiac and vascular function that when dysregulated will contribute to dysfunction. Here we review the influence of obesity in the crosstalk between specific adipose tissue types, in particular the EAT-secreted microRNAs, as key modulators of cardiac disease progression, not only as early biomarkers but also as therapeutic targets for cardiometabolic disease.

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Traduction de l'étude

Les microARN liés au tissu adipeux comme modulateurs du système cardiovasculaire : le rôle du tissu adipeux épicardique
Diana Santos J Physiol 29 août 2021

L'expansion du tissu adipeux et le dysfonctionnement métabolique qui en découle ont été considérés comme l'un des principaux facteurs de risque de développement d'une maladie cardiométabolique. Le tissu adipeux épicardique (EAT) en particulier est un sous-type unique de tissu adipeux viscéral situé à la surface du cœur, autour des artères coronaires. En raison de sa proximité, l'EAT peut moduler la fonction métabolique et immunitaire locale des cardiomyocytes et des artères coronaires. Plusieurs microARN ont été décrits comme des acteurs clés de la fonction cardiaque et vasculaire qui, lorsqu'ils sont dérégulés, contribueront au dysfonctionnement. Ici, nous passons en revue l'influence de l'obésité dans l'interaction entre des types de tissus adipeux spécifiques, en particulier les microARN sécrétés par l'EAT, en tant que modulateurs clés de la progression de la maladie cardiaque, non seulement en tant que biomarqueurs précoces, mais également en tant que cibles thérapeutiques pour la maladie cardiométabolique.

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[quote="Nutrimuscle-Conseils"]En France, la maigreur se raréfie chez les hommes, pas chez les femmes

Weight loss as a risk factor for suicide. A prospective cohort study in more than 200,000 adults
Verónica Cabanas-Sánchez Obesity Research & Clinical Practice 12 April 2023

This study examined the association of changes in body weight with suicide mortality in 214,105 participants, aged 18–97 years, from the MJ cohort, Taiwan. During a mean follow-up of 15.0 ± 4.9 years, 239 participants died for suicide. Mean change in body weight was 0.29 ± 1.8 Kg/year. A nonlinear dose-response relationship between changes in body weight and suicide was detected (p < 0.001), so that incidence of suicide raised when body weight decreased. The HR (95%CI) per 1 kg/year of weight loss was 1.35 (1.03–1.75) for underweight participants. These findings highlight that weight loss could be a risk factor for suicide, especially among underweight people.

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Traduction de l'étude

En France, la maigreur se raréfie chez les hommes, pas chez les femmes

La perte de poids comme facteur de risque de suicide. Une étude de cohorte prospective sur plus de 200 000 adultes
Verónica Cabanas-Sánchez Recherche sur l'obésité et pratique clinique 12 avril 2023

Cette étude a examiné l'association des changements de poids corporel avec la mortalité par suicide chez 214 105 participants, âgés de 18 à 97 ans, de la cohorte MJ, Taiwan. Au cours d'un suivi moyen de 15,0 ± 4,9 ans, 239 participants sont décédés par suicide. La variation moyenne du poids corporel était de 0,29 ± 1,8 kg/an. Une relation dose-réponse non linéaire entre les changements de poids corporel et le suicide a été détectée (p < 0,001), de sorte que l'incidence du suicide augmentait lorsque le poids corporel diminuait. Le HR (IC à 95 %) pour 1 kg/an de perte de poids était de 1,35 (1,03 à 1,75) pour les participants présentant une insuffisance pondérale. Ces résultats soulignent que la perte de poids pourrait être un facteur de risque de suicide, en particulier chez les personnes souffrant d'insuffisance pondérale.