Metabolically healthy obesity: is there a link with polyunsaturated fatty acid intake and status?
Aleksandra Arsic Canadian Journal of Physiology and Pharmacology • 21 August 2020 •
The aim of this study was to compare dietary intake and status of polyunsaturated fatty acids (PUFA) in plasma and erythrocyte phospholipids metabolically healthy and unhealthy, and obese and nonobese persons. Metabolic health status in 171 participants was defined according to criteria for metabolic syndrome. Obese and nonobese metabolically unhealthy persons (MUHO and MUHNO) had higher energy intake of n-6 PUFA (7.82 ± 1.03 and 7.49 ± 0.86) and lower intake of n-3 PUFA (0.60 ± 0.12 and 0.62 ± 0.11) compared to obese and nonobese metabolically healthy persons (MHO and MHNO) (5.92 ± 0.63 and 5.72 ± 0.67; 1.20 ± 0.07 and 1.22 ± 0.09, respectively) and a higher n-6/n-3 PUFA ratio. The plasma level of n-6 PUFA was lower in the MUHO and MUHNO groups (38.49 ± 3.71 and 38.53 ± 2.19) compared to MHNO (40.90 ± 2.43), while n-3 PUFA status was lower in obese than in nonobese persons (3.58 ± 0.79 and 3.50 ± 1.02 vs. 4.21 ± 0.80 and 4.06 ± 1.15). The MHO group had a higher eicosapentaenoic/arachidonic acid ratio and estimated desaturase (SCD16, D6D) and elongase activity in plasma phospholipids compared to MHNO. The low intake of n-3 PUFA is directly associated with metabolic risk factors. These results indicated that obesity is closely associated with low levels of n-3 PUFA in plasma phospholipids, suggesting that dietary modifications including n-3 PUFA supplementation appear to be suitable therapeutic strategy in obese persons.
Résumé
Cette étude avait pour but de comparer l’apport alimentaire et le statut en acides gras polyinsaturés (PUFA pour « polyunsaturated fatty acids ») dans les phospholipides plasmatiques et érythrocytaires de personnes en bonne santé ou non, obèses ou non. Nous avons caractérisé l’état de santé métabolique chez 171 participants en fonction de critères du syndrome métabolique. Les personnes obèses et non obèses en mauvaise santé sur le plan métabolique (OMSM et NOMSM) présentaient un apport énergétique en n-6 PUFA plus élevé (7,82 ± 1,03 et 7,49 ± 0,86) et un apport en n-3 PUFA moins élevé (0,60 ± 0,12 et 0,62 ± 0,11) que les personnes obèses et non obèses en bonne santé sur le plan métabolique (OBSM et NOBSM) (5,92 ± 0,63 et 5,72 ± 0,67; 1,20 ± 0,07 et 1,22 ± 0,09; respectivement), avec une augmentation du ratio n-6/n-3 PUFA. Les taux plasmatiques de n-6 PUFA étaient moins élevés dans les groupes OMSM et NOMSM (38,49 ± 3,71 et 38,53 ± 2,19) que dans le groupe NOBSM (40.90 ± 2,43), tandis que le statut en n-3 PUFA était plus bas chez les personnes obèses que chez les personnes non obèses (3,58 ± 0,79 et 3,50 ± 1,02 vs. 4,21 ± 0,80 et 4,06 ± 1,15). Le groupe OBSM présentait une augmentation du ratio entre les acides éicosapentaénoïque et arachidonique, ainsi que de l’activité plasmatique estimée de désaturases (SCD16, D6D) et de l’élongase plus marquée que dans le groupe NOBSN. Un faible apport en n-3 PUFA est associé directement avec des facteurs de risques métaboliques. Ces résultats montraient que l’obésité est étroitement associée avec de faibles taux de n-3 PUFA dans les phospholipides plasmatiques, ce qui laisse entendre que des modifications de l’alimentation comprenant une supplémentation en n-3 PUFA sembleraient constituer une stratégie thérapeutique convenable chez les personnes obèses.