Les oméga 3 contre le syndrome métabolique?

[Nutrimuscle-Conseils]

Omega-3 and omega-6 polyunsaturated fatty acids and metabolic syndrome: A systematic review and meta-analysis
Haeun Jang Clinical Nutrition Volume 39, Issue 3, March 2020, Pages 765-773


Background & aims
Previous studies suggest that polyunsaturated fatty acids (PUFAs) may reduce the risk of metabolic diseases, but some have shown ambiguous results. The aim of this study was to systematically evaluate and summarize available evidence on the association between omega-3 and omega-6 PUFA levels and risk of metabolic syndrome (MetS).

Methods
A systematic literature search of articles published until December 2017 was conducted in PubMed, Web of Science, and Cochrane Library databases. Meta-analyses of the highest vs. lowest categories of omega-3 and omega-6 PUFAs were conducted using the random effects models.

Results
Thirteen studies (2 case-control, 9 cross-sectional, 1 nested case-control, and 1 prospective cohort) with 36,542 individuals were included. Higher omega-3 PUFA levels in diets or blood were associated with a 26% reduction in the risk of MetS (odds ratio (OR)/relative risk (RR) 0.74, 95% confidence interval (CI) 0.62–0.89). This inverse association was evident among studies with Asian populations (OR/RR 0.69, 95% CI 0.54–0.87), but not among those with American/European populations (OR/RR 0.84, 95% CI 0.55–1.28). Null results were found regarding the association between circulating/dietary omega-6 PUFAs and MetS.

Conclusion
The present meta-analysis indicates that higher intakes of omega-3 PUFAs, but not omega-6 PUFAs, was associated with lower MetS risk; adding to the current body of evidence on the metabolic health effects of circulating/dietary omega-3 PUFAs.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Les acides gras polyinsaturés oméga-3 et oméga-6 et syndrome métabolique: revue systématique et méta-analyse
Haeun Jang Clinical Nutrition Volume 39, numéro 3, mars 2020, pages 765-773


Contexte et objectifs
Des études antérieures suggèrent que les acides gras polyinsaturés (AGPI) peuvent réduire le risque de maladies métaboliques, mais certains ont montré des résultats ambigus. Le but de cette étude était d'évaluer et de résumer systématiquement les preuves disponibles sur l'association entre les niveaux d'AGPI oméga-3 et oméga-6 et le risque de syndrome métabolique (MetS).

Les méthodes
Une recherche documentaire systématique des articles publiés jusqu'en décembre 2017 a été effectuée dans les bases de données PubMed, Web of Science et Cochrane Library. Des méta-analyses des catégories les plus élevées et les plus faibles des AGPI oméga-3 et oméga-6 ont été menées à l'aide des modèles à effets aléatoires.

Résultats
Treize études (2 cas-témoins, 9 transversaux, 1 cas-témoins emboîtés et 1 cohorte prospective) portant sur 36 542 individus ont été incluses. Des teneurs plus élevées en AGPI oméga-3 dans les régimes alimentaires ou dans le sang ont été associées à une réduction de 26% du risque de MetS (rapport de cotes (OR) / risque relatif (RR) 0,74, intervalle de confiance (IC) à 95% 0,62–0,89). Cette association inverse était évidente dans les études avec des populations asiatiques (OR / RR 0,69, IC à 95% 0,54–0,87), mais pas parmi celles avec des populations américaines / européennes (OR / RR 0,84, IC à 95% 0,55–1,28). Aucun résultat n'a été trouvé concernant l'association entre les AGPI oméga-6 circulants / alimentaires et le MetS.

Conclusion
La présente méta-analyse indique que des apports plus élevés en AGPI oméga-3, mais pas en AGPI oméga-6, étaient associés à un risque MetS plus faible; enrichir le corpus actuel de preuves sur les effets métaboliques sur la santé des AGPI oméga-3 circulants / alimentaires.