Les oméga 3 pour la santé du cerveau?

[Nutrimuscle-Conseils]

ω-3 Ethyl ester results in better cognitive function at 12 and 30 months than control in cognitively healthy subjects with coronary artery disease: a secondary analysis of a randomized clinical trial
Abdulaziz Malik, The American Journal of Clinical Nutrition, 01 March 2021

Background
Omega-3 (n–3) fatty acids have shown benefit in cognitively impaired subjects, but the effect on cognitively healthy older subjects is unclear.

Objectives
Our aim was to determine if long-term, high-dose ω-3 ethyl esters, EPA (20:5n–3) and DHA (22:6n–3), prevent deterioration of cognitive function in cognitively healthy older adults.

Methods
A total of 285 subjects with stable coronary artery disease (CAD) on statin treatment were randomly assigned to 3.36 g EPA and DHA or none (control) for 30 mo. Cognitive function was assessed in all 285 subjects at baseline and in 268 and 250 subjects who returned at 12- and 30-mo follow-up, respectively, with neuropsychological testing as a prespecified secondary outcome. A completer's analysis, along with a sensitivity analysis carrying forward the last observation, was performed.

Results
Over the 30-mo period, subjects randomly assigned to EPA and DHA had significantly better scores than control for verbal fluency, language, and memory (mean: 1.08; 95% CI: 0.25, 1.91; P = 0.011) and 2 tests of visual-motor coordination (mean: −2.95; 95% CI: −5.33, −0.57; P = 0.015 and mean: −9.44; 95% CI: −18.60, −0.30; P = 0.043, respectively). The better scores for EPA and DHA were due to an improvement at 12 mo compared with baseline in verbal fluency, language, and memory (P = 0.047) and 2 tests of visual-motor coordination (P = 0.033 and P < 0.001, respectively), whereas control had no change. Post hoc analyses indicated no difference by age, sex, or diabetes status.

Conclusions
Cognitively healthy older adults with stable CAD randomly assigned to high-dose EPA and DHA had improved cognitive function over a 30-mo period compared with control. These findings may be especially important for CAD patients because CAD is a risk factor for cognitive decline.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

L'ester éthylique yl-3 entraîne une meilleure fonction cognitive à 12 et 30 mois que le contrôle chez des sujets cognitivement sains atteints de maladie coronarienne: une analyse secondaire d'un essai clinique randomisé
Abdulaziz Malik, The American Journal of Clinical Nutrition, 1er mars 2021

Fond
Les acides gras oméga-3 (n – 3) ont montré des avantages chez les sujets atteints de troubles cognitifs, mais l'effet sur les sujets âgés cognitivement sains n'est pas clair.

Objectifs
Notre objectif était de déterminer si les esters éthyliques ω-3 à forte dose à long terme, l'EPA (20: 5n-3) et le DHA (22: 6n-3), empêchent la détérioration de la fonction cognitive chez les personnes âgées cognitivement saines.

Méthodes
Un total de 285 sujets atteints de maladie coronarienne stable (CAD) sous traitement par statine ont été assignés au hasard à 3,36 g d'EPA et de DHA ou aucun (contrôle) pendant 30 mois. La fonction cognitive a été évaluée chez les 285 sujets au départ et chez 268 et 250 sujets qui sont revenus à 12 et 30 mois de suivi, respectivement, avec des tests neuropsychologiques comme critère secondaire prédéfini. Une analyse de complément, ainsi qu'une analyse de sensibilité reportant la dernière observation, a été réalisée.

Résultats
Au cours de la période de 30 mois, les sujets assignés au hasard à l'EPA et au DHA avaient des scores significativement meilleurs que les témoins pour la fluidité verbale, le langage et la mémoire (moyenne: 1,08; IC à 95%: 0,25, 1,91; P = 0,011) et 2 tests visuels -cordination moteur (moyenne: -2,95; IC à 95%: -5,33, -0,57; P = 0,015 et moyenne: -9,44; IC à 95%: -18,60, -0,30; P = 0,043, respectivement). Les meilleurs scores pour l'EPA et le DHA étaient dus à une amélioration à 12 mois par rapport à la valeur initiale de la fluidité verbale, du langage et de la mémoire (P = 0,047) et à 2 tests de coordination visuo-motrice (P = 0,033 et P <0,001, respectivement) , alors que le contrôle n'a pas changé. Les analyses post hoc n'ont indiqué aucune différence selon l'âge, le sexe ou le statut de diabète.

Conclusions
Les adultes plus âgés cognitivement sains avec une CAD stable assignée au hasard à des doses élevées d'EPA et de DHA avaient une fonction cognitive améliorée sur une période de 30 mois par rapport au témoin. Ces résultats peuvent être particulièrement importants pour les patients atteints de coronaropathie car la coronaropathie est un facteur de risque de déclin cognitif.