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[Nutrimuscle-Conseils]

Habitual use of fish oil supplements, genetic predisposition, and risk of fractures: a large population-based study
Zhendong Mei, The American Journal of Clinical Nutrition, 26 May 2021

Background
Epidemiologic studies have suggested an inverse association between circulating concentrations of long-chain ω-3 PUFAs and fracture risk. However, whether supplementation of long-chain ω-3 PUFA (i.e. fish oil) is associated with fracture risk, and whether the association is modified by genetic predisposition to fracture risk remain unclear.

Objectives
To evaluate the associations of habitual fish oil supplement use with fracture risk, and to explore the potential effect modification by genetic predisposition.

Methods
This study included 492,713 participants from the UK Biobank who completed a questionnaire on habitual fish oil supplement use between 2006 and 2010. HRs and 95% CIs for fractures were estimated from multivariable Cox proportional hazards models. A weighted fracture-genetic risk score (GRS) was derived from 14 validated single nucleotide polymorphisms.

Results
During a median follow-up of 8.1 y, 12,070 incident fractures occurred among participants free of fracture at baseline (n = 441,756). Compared with nonuse, habitual use of fish oil supplements was associated with a lower risk of total fractures (HR = 0.93; 95% CI: 0.89, 0.97), hip fractures (HR = 0.83; 95% CI: 0.75, 0.92), and vertebrae fractures (HR = 0.85; 95% CI: 0.72, 0.99). The inverse association for total fractures was more pronounced among participants having a higher fracture-GRS than among those with a lower fracture-GRS (P-interaction <0.001). Among participants with a history of fracture at baseline (n = 50,957), fish oil use was associated with a lower risk of total recurrent fractures (HR = 0.88; 95% CI: 0.82, 0.96) and vertebrae recurrent fractures (HR = 0.64; 95% CI: 0.46, 0.88) but not with hip fracture recurrence.

Conclusions
Our findings suggest that habitual fish oil supplement use is associated with lower risks of both incident and recurrent fractures. The inverse associations of fish oil use with total fractures appeared to be more pronounced among individuals at higher genetic risk of fractures than those with lower genetic risk.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Utilisation habituelle de suppléments d'huile de poisson, prédisposition génétique et risque de fracture : une vaste étude basée sur la population
Zhendong Mei, The American Journal of Clinical Nutrition, 26 mai 2021

Arrière-plan
Des études épidémiologiques ont suggéré une association inverse entre les concentrations circulantes d'AGPI ω-3 à longue chaîne et le risque de fracture. Cependant, on ne sait pas si la supplémentation en AGPI -3 à longue chaîne (c'est-à-dire l'huile de poisson) est associée à un risque de fracture, et si l'association est modifiée par une prédisposition génétique au risque de fracture.

Objectifs
Évaluer les associations de l'utilisation habituelle de suppléments d'huile de poisson avec le risque de fracture et explorer la modification de l'effet potentiel par prédisposition génétique.

Méthodes
Cette étude a inclus 492 713 participants de la UK Biobank qui ont rempli un questionnaire sur l'utilisation habituelle de suppléments d'huile de poisson entre 2006 et 2010. Les RR et les IC à 95 % pour les fractures ont été estimés à partir de modèles multivariables à risques proportionnels de Cox. Un score de risque de fracture génétique (GRS) pondéré a été dérivé de 14 polymorphismes validés d'un seul nucléotide.

Résultats
Au cours d'un suivi médian de 8,1 ans, 12 070 fractures incidentes se sont produites parmi les participants sans fracture au départ (n = 441 756). Par rapport à la non-utilisation, l'utilisation habituelle de suppléments d'huile de poisson était associée à un risque plus faible de fractures totales (HR = 0,93 ; IC à 95 % : 0,89, 0,97), de fractures de la hanche (HR = 0,83 ; IC à 95 % : 0,75 à 0,92) et fractures vertébrales (HR = 0,85 ; IC à 95 % : 0,72, 0,99). L'association inverse pour les fractures totales était plus prononcée chez les participants ayant une fracture-GRS plus élevée que chez ceux ayant une fracture-GRS plus faible (interaction P <0,001). Parmi les participants ayant des antécédents de fracture au départ (n = 50 957), l'utilisation d'huile de poisson était associée à un risque plus faible de fractures récurrentes totales (HR = 0,88; IC à 95%: 0,82, 0,96) et de fractures récurrentes des vertèbres (HR = 0,64; IC à 95%: 0,46, 0,88) mais pas avec récidive de fracture de la hanche.

Conclusion
Nos résultats suggèrent que l'utilisation habituelle de suppléments d'huile de poisson est associée à des risques plus faibles de fractures incidentes et récurrentes. Les associations inverses entre l'utilisation d'huile de poisson et les fractures totales semblaient être plus prononcées chez les personnes présentant un risque génétique de fractures plus élevé que celles présentant un risque génétique plus faible.