Les oméga 3 sont bons pour la santé cardiovasculaire

[Nutrimuscle-Conseils]

High intake of fatty fish, but not of lean fish, affects serum concentrations of TAG and HDL-cholesterol in healthy, normal-weight adults: a randomised trial
Ingrid V. Hagena British Journal of Nutrition / Volume 116 / Issue 04 / August 2016, pp 648-657

The aim of the present study was to examine whether high intake of lean or fatty fish (cod and farmed salmon, respectively) by healthy, normal-weight adults would affect risk factors of type 2 diabetes and CVD when compared with lean meat (chicken). More knowledge is needed concerning the potential health effects of high fish intake (>300 g/week) in normal-weight adults. In this randomised clinical trial, thirty-eight young, healthy, normal-weight participants consumed 750 g/week of lean or fatty fish or lean meat (as control) for 4 weeks at dinner according to provided recipes to ensure similar ways of preparations and choices of side dishes between the groups. Energy and macronutrient intakes at baseline and end point were similar in all groups, and there were no changes in energy and macronutrient intakes within any of the groups during the course of the study.

High intake of fatty fish, but not lean fish, significantly reduced TAG and increased HDL-cholesterol concentrations in fasting serum when compared with lean meat intake. When compared with lean fish intake, fatty fish intake increased serum HDL-cholesterol. No differences were observed between lean fish, fatty fish and lean meat groups regarding fasting and postprandial glucose regulation.

These findings suggest that high intake of fatty fish, but not of lean fish, could beneficially affect serum concentrations of TAG and HDL-cholesterol, which are CVD risk factors, in healthy, normal-weight adults, when compared with high intake of lean meat.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l’étude

Une forte consommation de poissons gras, mais pas de poisson maigre, affecte les concentrations sériques enTAG et en HDL-cholestérol chez les adultes en bonne santé, de poids normal: un essai randomisé
Ingrid V. Hagena British Journal of Nutrition / Volume 116 / Numéro 04 / Août 2016, pp 648-657

Le but de la présente étude était d'examiner si une forte consommation de poisson maigre ou gras (morue et le saumon, respectivement d'élevage) par des adultes en bonne santé de poids normal aurait une incidence sur les facteurs de risque du diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires en comparaison avec de la viande maigre (poulet) . Plus de connaissances sont nécessaire concernant les effets potentiels sur la santé de la consommation élevée de poisson (> 300 g / semaine) chez les adultes de poids normal. Dans cet essai clinique randomisé, 38 participants jeunes, en bonne santé, de poids normal ont consommé 750 g / semaine de poisson maigre ou gras ou de viande maigre (comme témoin) pendant 4 semaines. L’énergie et les macronutriments prises au départ et le point final étaient similaires dans tous les groupes, et il n'y a eu aucun changement dans l'énergie et les apports en macronutriments au sein de l'un des groupes au cours de l'étude.

Une forte consommation de poissons gras, mais pas avec le poisson maigre, TAG a été significativement réduite et une augmentation des concentrations de HDL-cholestérol dans le sérum de jeûne en comparaison avec la consommation de viande maigre. En comparaison avec la consommation de poisson maigre, la consommation de poisson gras ont augmenté le taux de HDL-cholestérol. Aucune différence n'a été observée entre les poissons maigres, les poissons gras et les groupes de viande maigre en ce qui concerne le jeûne et la régulation glycémique postprandiale.

Ces résultats suggèrent que la consommation élevée de poisson gras, mais pas de poisson maigre, pourrait avantageusement affecter les concentrations sériques de TAG et HDL-cholestérol, qui sont des facteurs de risque de MCV, chez les adultes en bonne santé, de poids normal, comparativement à un apport élevé de viande maigre.