Les oméga 3 sont les graisses les plus anti-inflammatoires

[Nutrimuscle-Conseils]

Impact of various dietary oils on inflammatory markers and gene expression: a randomized crossover controlled nutritional intervention
Marie-Ève Labonté Appl. Physiol. Nutr. Metab 2013

Little is known about the impact of various dietary fatty acids on proand anti-inflammatory processes. As part of the Canola Oil Multicenter Intervention Trial (COMIT) study, we investigated the effect of
different oils containing various amounts of alpha-linolenic acid (ALA), linoleic acid (LA), oleic acid (OA), and docosahexaenoic acid (DHA) on plasma inflammatory biomarkers and on the mRNA levels of
key pro- and anti-inflammatory genes in whole blood cells.

COMIT is a randomized, crossover controlled trial involving 118 men and women with abdominal obesity and at least one other criterion for the metabolic syndrome who consumed 5 experimental isoenergetic diets (15.5% protein; 35.7% fat; 50.6% carbohydrate) for 4 weeks each. Each diet provided 60 g/3000 kcal of different oils: (i) High LA corn/safflower oil (CONTROL, 10.6 g OA; 0.2 g ALA; 41.6 g LA), (ii) high ALA flax/safflower oil (FLAX, 10.7 g OA; 19.2 g ALA; 22.5 g LA), (iii) regular canola oil (CAN, 32.5 g OA; 5.9 g ALA; 11.7 g LA), (iv) high oleic canola (HO-CAN,42.8 g OA; 1.4 g ALA; 8.8 g LA), and (v) high DHA canola (DHA-CAN,37.9 g OA; 1.2 g ALA; 7.6 g LA; 3.5 g DHA). Inflammatory genemRNA levels in whole blood cells were assessed by real-time polymerase chain reaction from samples collected at the end of each diet period in a random subset of 10 individuals (6 men, 4 women). DHA-CAN lowered interleukin (IL)-6 and increased adiponectin concentrations versus CONTROL (−10.6% and +3.2%, respectively) and FLAX (−13.2% and +5.5%, respectively, all P ≤ 0.03). DHA-CAN also lowered the mRNA expression of the nuclear transcription factor kappa-B (NF-
B) compared with CONTROL (−15.2%, P = 0.07) and FLAX (−22.4%, P = 0.007). There was no apparent between-diet difference in plasma high-sensitivity C-reactive protein concentrations or in the mRNA expression of otherinflammatory genes (IL-18, IL-1, tumor necrosis factor-) and receptors (natriuretic peptide receptor C). Results from this controlled feeding study suggest that DHA is a potent anti-inflammatory fatty acid compared with polyunsaturated fatty acids from plant sources and that these effects are occurring at least partly through altered NF-
B pathway

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude :
Impact sur les marqueurs de l’inflammation et de l’expression des gènes des différentes huiles alimentaires : expérience nutritionnelle croisée et contrôlée.

Les connaissances sur l’impact des différents acides gras alimentaires sur les processus anti-inflammatoires, sont maigres. Dans le cadre de l’étude the Canola Oil Multicenter Intervention Trial (COMIT, nous avons étudié l’effet des différentes huiles contenant différentes quantités d’acide alpha-linolénique (ALA), l’acide linoléique (LA),l’acide oléique (OA), l’acide docosahexaénoique (DHA) sur les biomarqueurs plasmatiques de l’inflammation et sur les niveaux d’ARNm et gènes anti-inflammatoire dans les cellules dans le sang.

COMIT est une expérience de comparaison croisée, randomisée portant sur 118 hommes et femmes présentant une obséité abdominale et au moins un autre critère du syndrome métabolique. Ces personnes ont consommé 5 régimes isoénergétiques expérimentales (15,5% de protéines, 35,7% de matières grasses; 50,6% de glucides)Chaque régime a été consommé pendant 4 semaines.

Chaque régime a fourni 60g/3000kcals des différents huiles : Teneur en LA dans l’huile de maïs/huile de carthame (CONTROL, 10,6 g OA; 0,2 g ALA; 41,6 g LA), teneur très élevé en ALA dans l’huile de lin/huile de carthame (lin, 10.7 g OA; 19,2 g ALA; 22,5 g LA), huile de canola (CAN, 32,5 g OA; 5,9 g ALA; 11,7 g LA), teneur élevé en acide oléique dans l’huile de canola (HO-CAN, 42,8 g OA; 1.4 g ALA; 8,8 g LA), teneur élevé en DHA dans l’huile de canola (DHA-CAN, 37,9 g OA; 1,2 g ALA; 7,6 g LA; 3,5 g de DHA). Les niveaux génétiques d’ARNm inflammatoires dans les cellules sanguines ont été évalués par une réaction en chaîne par polymérase par unité de temps, à partir d’échantillons prélevés à la fin de chaque période de régime et ce, chez 10 personnes (6 hommes et 4 femmes). Les niveaux d’interleukine dans le complexe DHA-CAN ont été abaissés et il y a une augmentation des concentrations d’adiponectine par rapport au CONTROL (-10,6% et +3,2%) et l’huile de lin (-13,2% et +5,5%, tous les p ≤ 0,03). DHA peut également diminuer l’expression de l’ARNm et du facteur de transcription nucléaire kappa b (NF-B) par rapport au témoin (15,2%, P = 0,07) et l’huile de lin (-22.4%, P = 0,007). Il n’ y avait pas de différences entre les régimes sur les concentrations de protéine C-réactive dans le plasma ni dans l’expressions des gènes ARNm anti-inflammatoire (IL-18, IL-1, Facteur de nécrose tumorale) et sur les récepteurs (peptide natriurétique récepteur C) . Les résultats de cette étude sur des régimes contrôlés suggèrent que le DHA est un acide gras anti-inflammatoire puissant par rapport aux acides gras polyinsaturés d’origine végétale et que ces effets se produisent en partie par l’altération de la voie NF-B