Les phtalates feraient-ils grossir?

[Nutrimuscle-Conseils]

Di-(2-Ethylhexyl)-Phthalate (DEHP) Causes Impaired Adipocyte Function and Alters Serum Metabolites
Nora Klöting PLOS ONE December 2015

Di-(2-ethylhexyl)-phthalate (DEHP), an ubiquitous environmental contaminant, has been
shown to cause adverse effects on glucose homeostasis and insulin sensitivity in epidemiological
studies, but the underlying mechanisms are still unknown.

We therefore tested the hypothesis that chronic DEHP exposure causes impaired insulin sensitivity, affects body
weight, adipose tissue (AT) function and circulating metabolic parameters of obesity resistant
129S6 mice in vivo. An obesity-resistant mouse model was chosen to reduce a potential
obesity bias of DEHP effects on metabolic parameters and AT function. The metabolic
effects of 10-weeks exposure to DEHP were tested by insulin tolerance tests and quantitative
assessment of 183 metabolites in mice. Furthermore, 3T3-L1 cells were cultured with
DEHP for two days, differentiated into mature adipocytes in which the effects on insulin
stimulated glucose and palmitate uptake, lipid content as well as on mRNA/protein expression
of key adipocyte genes were investigated.

We observed in female mice that DEHP treatment causes enhanced weight gain, fat mass, impaired insulin tolerance, changes in
circulating adiponectin and adipose tissue Pparg, adiponectin and estrogen expression.
Serum metabolomics indicated a general increase in phospholipid and carnitine concentrations.
In vitro, DEHP treatment increases the proliferation rate and alters glucose uptake in
adipocytes.

Taken together, DEHP has significant effects on adipose tissue (AT) function
and alters specific serum metabolites. Although, DEHP treatment led to significantly
impaired insulin tolerance, it did not affect glucose tolerance, HOMA-IR, fasting glucose,
insulin or triglyceride serum concentrations. This may suggest that DEHP treatment does
not cause impaired glucose metabolism at the whole body level.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l’étude

Le Di- (2-ethylhexyl) phtalates (DEHP) et les effets sur les adipocytes et les métaboliques sériques.
Nora Klöting PLoS ONE Décembre ici à 2015

Di- (2-éthylhexyl) phtalate (DEHP), le contaminant de l'environnement ubiquitaire, provoque des effets néfastes sur l'homéostasie du glucose et la sensibilité à l'insuline dans les études épidémiologiques, mais les mécanismes sous-jacents sont inconnus.

Nous avons testé l'hypothèse qu’une exposition chronique en DEHP entraîne une sensibilité altérée à l'insuline, affecte le poids, la fonction du tissu adipeux (AT) et les paramètres circulant des métabolismes de l’obésité chez des souris 129S6 souris in vivo. Un modèle de souris résistant à l'obésité ont été choisies choisi pour réduire un potentiel effets du DEHP sur les paramètres métaboliques et la fonction AT. Les effets de 10 semaines exposition au DEHP ont été testés par des tests de tolérance à l'insuline et de l’évaluation de 183 métabolites chez des souris. De plus, les cellules 3T3-L1 ont été cultivées avec du DEHP pendant deux jours, différenciées en adipocytes matures où les effets sur l'insuline, la teneur en lipides, ainsi que sur l'ARNm / des gènes adipocytaires clés ont été étudiés.

Nous avons observé chez les souris femelles, les effets du DEHP ont augmenté le gain de poids, la masse grasse, l'intolérance à l'insuline, des changements dans l’adiponectine circulante et le tissu adipeux PPARg, et l'expression de l'oestrogène. Les métabolomique sériques indiquent une augmentation générale des phospholipides et de la concentration en carnitine. In vitro, le traitement DEHP augmente le taux de prolifération et de l’absorption du glucose dans les adipocytes.

[Nutrimuscle-Conseils]

Phthalates, physical activity, and diet, which are the most strongly associated with obesity? A case-control study of Chinese children
Di Li, Endocrine volume 82, pages69–77 (2023)

Purpose
Phthalate esters have been a research hotspot recently owing to potential obesogenic activity, but conflicting results have been reported. This case-control study was designed to investigate whether there was an association between phthalate metabolites and childhood obesity in China.

Methods
A total of 240 pairs of obese/overweight children and age- (±3 months) and gender-matched controls were recruited. Nine phthalate metabolites were analyzed in the first morning urine sample. Physical activity and dietary intake were recorded using validated questionnaires.

Results
In monofactor analysis, the levels of monomethyl phthalate (MMP) and monobutyl phthalate (MnBP) in controls were significantly higher than those of overweight/obese children (p < 0.05). Moderate physical activity (p = 0.004), consumption of vegetables, fruits, and tonic were significantly higher in controls (all p < 0.05), and consumption of fried food, western fast food, carbonated drinks, and juice were higher in cases (all p < 0.05). After adjusting for physical activity and dietary intake, neither MMP [OR = 0.825, (95% CI: 0.559–1.217)] nor MnBP [(OR = 0.808, 95% CI: 0.556–1.176)], were significantly associated with obesity. In all models, moderate physical activity was negatively associated and high glucose high fat dietary patterns were positively associated with the risk of childhood obesity (p < 0.01).

Conclusion
Diet and physical activity, but not phthalate metabolites were associated with childhood obesity. Further studies are needed to verify our findings.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Phtalates, activité physique et alimentation, qui sont les plus fortement associés à l'obésité ? Une étude cas-témoins sur des enfants chinois
Di Li, Endocrinien volume 82, pages 69-77 (2023)

But
Les esters de phtalate ont récemment été un point chaud de la recherche en raison de leur activité obésogène potentielle, mais des résultats contradictoires ont été rapportés. Cette étude cas-témoins a été conçue pour déterminer s'il existait une association entre les métabolites des phtalates et l'obésité infantile en Chine.

Méthodes
Au total, 240 paires d'enfants obèses/en surpoids et de témoins de même âge (± 3 mois) et de même sexe ont été recrutés. Neuf métabolites de phtalates ont été analysés dans le premier échantillon d’urine du matin. L'activité physique et l'apport alimentaire ont été enregistrés à l'aide de questionnaires validés.

Résultats
Dans l'analyse monofacteur, les niveaux de phtalate de monométhyle (MMP) et de phtalate de monobutyle (MnBP) chez les témoins étaient significativement plus élevés que ceux des enfants en surpoids/obèses (p < 0,05). Une activité physique modérée (p = 0,004), la consommation de légumes, de fruits et de toniques étaient significativement plus élevées chez les témoins (tous p < 0,05), et la consommation d'aliments frits, de restauration rapide occidentale, de boissons gazeuses et de jus était plus élevée chez les cas (tous les cas). p < 0,05). Après ajustement en fonction de l'activité physique et de l'apport alimentaire, ni MMP [OR = 0,825, (IC 95 % : 0,559-1,217)] ni MnBP [(OR = 0,808, IC 95 % : 0,556-1,176)] n'étaient significativement associés à l'obésité. Dans tous les modèles, une activité physique modérée était associée négativement et les habitudes alimentaires riches en glucose et en graisses étaient positivement associées au risque d'obésité infantile (p < 0,01).

Conclusion
L’alimentation et l’activité physique, mais pas les métabolites des phtalates, étaient associés à l’obésité infantile. D'autres études sont nécessaires pour vérifier nos résultats