Dysfonctionnement hypothalamique et maladie métabolique induits par le régime alimentaire et potentiel thérapeutique des polyphénols
Ebrahim Samodien Métabolisme Moléculaire Disponible en ligne le 29 juin 2019
Points forts
• Les régimes malsains riches en matières grasses et en sucre peuvent provoquer une inflammation hypothalamique.
• Le dysfonctionnement hypothalamique provoque l'obésité, ainsi que des troubles cardiovasculaires et neurologiques.
• Les régimes riches en composés phytochimiques peuvent réduire le risque d'obésité et de maladies métaboliques.
• Les polyphénols atténuent les effets néfastes sur l'alimentation en prévenant l'inflammation hypothalamique.
• Les polyphénols protègent contre les dommages neuronaux et peuvent améliorer la santé globale.
Contexte
La prévalence de l'obésité et des maladies métaboliques continue d'augmenter dans le monde. L'augmentation de la consommation d'aliments diététiques riches en énergie, riches en graisses et en sucres, engendre un stress oxydatif et une inflammation conduisant à un dysfonctionnement hypothalamique, lié à ces maladies. À l'inverse, les régimes riches en polyphénols, composés phytochimiques connus pour leurs propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires, sont associés à un risque réduit de développer des maladies métaboliques.
Portée de l'examen
Cette revue donne un aperçu des effets des polyphénols sur le dysfonctionnement hypothalamique induit par le régime alimentaire en ce qui concerne l'inflammation neurale et le dysfonctionnement mitochondrial. Les résultats montrent que les polyphénols atténuent le stress oxydatif et l'inflammation au sein de l'hypothalamus, améliorant ainsi la signalisation de la leptine et la biogenèse mitochondriale. En outre, ils protègent contre la neurodégénérescence en diminuant la production d'espèces réactives de l'oxygène et en renforçant les systèmes de défense antioxydants naturels.
Principales conclusions
Le potentiel des polyphénols en tant que nutraceutiques contre l'inflammation hypothalamique, le dysfonctionnement mitochondrial et la neurodégénérescence pourrait avoir une valeur considérable. L'inflammation hypothalamique augmentant naturellement avec l'âge, la possibilité de moduler ces processus afin de prolonger la longévité est excitante et mérite une exploration. L'escalade continue des troubles mentaux, qui se caractérisent par une inflammation neuronale accrue, nécessite une étude plus poussée de l'utilisation thérapeutique du polyphénol à cet égard.