Les seniors manquent-ils de créatine ?

[Nutrimuscle-Conseils]

Dietary intake of creatine and risk of medical conditions in U.S. older men and women: Data from the 2017-2018 National Health and Nutrition Examination Survey
Sergej M Ostojic Food Sci Nutr . 2021 Aug 25;9(10):5746-5754.

We examined dietary intake of creatine in U.S. men and women aged 65 years and over, and evaluated the association between creatine intake and risk of self-reported medical conditions, and physical functioning/disability variables using data from the 2017-2018 National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES). The NHANES 2017-2018 target population included the noninstitutionalized civilian resident population of the United States aged 65 years and over. Detailed dietary intake data from NHANES elderly were obtained by dietary interview component through a 24-h dietary recall interview, with estimated individual values for total grams of creatine consumed per day for each respondent.

A threshold for dietary intake of creatine used to calculate risk between creatine intake and medical conditions was set at 1.00 g/day. The sample population included 1500 participants aged 65 years and older, of which 1221 individuals (627 men and 594 women) provided detailed dietary data via a dietary interview. Creatine intake across all participants was 0.76 ± 0.79 g/day (95% CI from 0.72 to 0.81). As much as 70% of U.S. elderly consume <1.00 g of creatine per day, with about 1 in 5 individuals (19.8%) consume no creatine at all.

Elderly with the suboptimal intake of creatine were found to have 2.62 times higher risk of angina pectoris (adjusted OR = 2.62, 95% CI from 1.14 to 6.01, p = .023) and 2.59 times higher risk of liver conditions (adjusted OR = 2.59, 95% CI from 1.23 to 5.48, p = .013), compared with older counterparts who consume ≥1.00 g of creatine per day after controlling for demographic and nutritional variables. The considerable shortage of dietary creatine is associated with an increased risk of heart and liver conditions, which calls for public measures that foster diets rich in creatine-containing foods, and additional research to investigate the role of creatine in age-related diseases.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Apport alimentaire de créatine et risque de troubles médicaux chez les hommes et les femmes âgés aux États-Unis : données de l'Enquête nationale sur la santé et la nutrition 2017-2018
Sergej M Ostojic Food Sci Nutr . 25 août 2021; 9 (10) : 5746-5754.

Nous avons examiné l'apport alimentaire en créatine chez les hommes et les femmes américains âgés de 65 ans et plus, et évalué l'association entre l'apport en créatine et le risque de troubles médicaux autodéclarés, et les variables de fonctionnement physique/d'incapacité à l'aide des données du National Health and Nutrition 2017-2018. Enquête d'examen (NHANES). La population cible de la NHANES 2017-2018 comprenait la population civile résidente non institutionnalisée des États-Unis âgée de 65 ans et plus. Les données détaillées sur l'apport alimentaire des personnes âgées de la NHANES ont été obtenues par le biais d'un entretien diététique via un entretien de rappel alimentaire de 24 heures, avec des valeurs individuelles estimées pour le nombre total de grammes de créatine consommés par jour pour chaque répondant.

Un seuil d'apport alimentaire en créatine utilisé pour calculer le risque entre l'apport en créatine et les conditions médicales a été fixé à 1,00 g/jour. L'échantillon de population comprenait 1500 participants âgés de 65 ans et plus, dont 1221 personnes (627 hommes et 594 femmes) ont fourni des données alimentaires détaillées via un entretien diététique. L'apport de créatine chez tous les participants était de 0,76 ± 0,79 g/jour (IC à 95 % de 0,72 à 0,81). Jusqu'à 70 % des personnes âgées américaines consomment moins de 1,00 g de créatine par jour, avec environ 1 personne sur 5 (19,8 %) ne consomment aucune créatine.

Les personnes âgées ayant un apport sous-optimal de créatine présentaient un risque 2,62 fois plus élevé d'angine de poitrine (OR ajusté = 2,62, IC à 95 % de 1,14 à 6,01, p = 0,023) et un risque 2,59 fois plus élevé d'affections hépatiques (OR ajusté = 2,59 , IC à 95 % de 1,23 à 5,48, p = 0,013), par rapport à leurs homologues plus âgés qui consomment ≥ 1,00 g de créatine par jour après contrôle des variables démographiques et nutritionnelles. La pénurie considérable de créatine alimentaire est associée à un risque accru de maladies cardiaques et hépatiques, ce qui appelle des mesures publiques favorisant les régimes riches en aliments contenant de la créatine, et des recherches supplémentaires pour étudier le rôle de la créatine dans les maladies liées à l'âge.