L'indice Oméga-3 des athlètes de football collégial de division I de la National Collegiate Athletic Association
Anthony Anzalone Journal of Athletic Training: Janvier 2019, vol. 54, n ° 1, p. 7-11.
Contexte L'acide eicosapentaénoïque (EPA) et l'acide docosahexaénoïque (DHA), acides gras oméga-3 essentiels (ω-3 FA), jouent un rôle biologique vital et sont essentiels à la santé cardiovasculaire et neurologique. Par rapport à la population en général, les athlètes de football risquent davantage d’être atteints de maladies cardiovasculaires. De plus, ces mêmes athlètes sont également exposés à des impacts répétés sur la tête, pouvant entraîner des déficits neurologiques à long terme. Il a été rapporté que les régimes riches en AG-3 et la supplémentation en AG-3 réduisent le risque de maladie cardiovasculaire, et des preuves précoces suggèrent un effet neuroprotecteur potentiel de la supplémentation.
Objectif Déterminer la teneur en érythrocytes de DHA et d'EPA, mesurée par l'indice Omega-3, exprimée en pourcentage des acides gras totaux, chez les athlètes de football de division I de la National Collegiate Athletic Association et (2) 3 Zones de risque index établies pour les maladies cardiovasculaires: risque élevé, <4%; risque intermédiaire, 4% à 8%; et faible risque,> 8%.
Patients ou autres participants Des données désidentifiées, comprenant le profil complet des acides gras érythrocytaires de la saison 2017-2018, l'âge au moment des tests, la taille, le poids et l'origine ethnique, ont été recueillies auprès de 404 athlètes.
Résultats Environ 34% des athlètes (n = 138) avaient un indice d'oméga-3 considéré à risque élevé (<4%) et 66% (n = 266) avaient un risque considéré comme intermédiaire (4% à 8%). Aucun n’avait d’indice oméga-3 à faible risque.
Conclusions L'indice Oméga-3 est un test simple et peu invasif du statut de l'AF-3. Nos données indiquent que les athlètes de football pourraient être déficients en DHA et EPA FA-3. Le fait qu’aucun athlète n’ait un indice oméga-3 associé à un risque faible suggère que les athlètes de football risquent davantage de contracter une maladie cardiovasculaire à un âge plus avancé.