Many non-elite multisport endurance athletes do not meet sports nutrition recommendations for carbohydrates
Physiologie appliquée, nutrition et métabolisme Publié sur le Web mars 2016. Geneviève Masson
Peu d’études ont documenté les apports alimentaires d’athlètes d’endurance de niveau non-élites participant à des épreuves multisports. Cette étude visait à évaluer les apports alimentaires d’athlètes non-élites prenant part à un triathlon d’hiver (raquette, patinage et ski de fond), pentathlon des neiges (sports du triathlon d’hiver + vélo et course à pied), Ironman (IM : natation, vélo et course à pied) et demi-Ironman (IM 70,3) par rapport aux plus récentes recommandations en nutrition sportive.
Au total, 116 athlètes non-élites (32 femmes et 84 hommes) ayant participé à une des ces épreuves en 2014 ont été inclus dans les analyses. Les apports usuels ont été évalués à l’aide d’un questionnaire de fréquence alimentaire en ligne validé. Les participants (22–66 ans) s’entrainaient en moyenne (±É-T) 14,8 ± 5,3 heures/semaine. Seulement 45,7 % [intervalle de confiance 95 %, 36,4–55,2 %] des athlètes ont rapporté avoir des apports en glucides supérieurs à la valeur recommandée pour les sports d’endurance (6 g·kg−1·jour−1). Par ailleurs, 87,1 % [79,6–92,6 %] et 66,4 % [57,0–74,9 %] des athlètes non-élites ont rapporté consommer plus de 1,2 g protéines·kg−1·jour−1 et 1,6 g protéines·kg−1·jour−1 respectivement.
Les athlètes IM sont ceux qui rencontrent en plus grande proportion les recommandations en glucides (66,7 %) et en protéines (84,6 %). Il n’y avait pas de différence dans le pourcentage d’hommes et de femmes qui rencontraient les recommandations en glucides et protéines.
Ces résultats suggèrent que plusieurs athlètes d’endurance multisports non-élites ne rencontrent pas les recommandations en glucides, soulignant les besoins en éducation nutritionnelle dans cette population. L’impact possible d’une sous-estimation des apports alimentaires doit être investigué davantage.
