L' oméga-3 Index dans la National Collegiate Athletic Athlètes Division I Association collégiale de football.
Anzalone A J Athl Train. 15 janvier 2019: 10.4085
LE CONTEXTE:
Les acides gras essentiels oméga-3 (ω-3 FA), l'acide eicosapentaénoïque (EPA) et l'acide docosahexaénoïque (DHA), jouent un rôle biologique vital et sont essentiels à la santé cardiovasculaire et neurologique. Par rapport à la population en général, les athlètes de football risquent davantage d’être atteints de maladies cardiovasculaires. De plus, ces mêmes athlètes sont également exposés à des impacts répétés sur la tête, pouvant entraîner des déficits neurologiques à long terme. Il a été rapporté que les régimes riches en AG ω-3 et la supplémentation en AF ω-3 réduisent le risque de maladie cardiovasculaire, et les premières preuves suggèrent un effet neuroprotecteur potentiel de la supplémentation.
OBJECTIF:
Pour déterminer (1) la teneur en érythrocytes de DHA et de EPA, mesurée par l' indice Omega-3 , exprimée en pourcentage des acides gras totaux , chez les athlètes de football de division I de la National Collegiate Athletic Association et (2), la répartition entre les athlètes 3 Zones de risque index établies pour les maladies cardiovasculaires: risque élevé, <4%; risque intermédiaire, 4% à 8%; et faible risque,> 8%.
PATIENTS OU AUTRES PARTICIPANTS:
Des données non identifiées, comprenant le profil complet des acides gras érythrocytaires de la saison 2017-2018, l'âge au moment des tests, la taille, le poids et l'origine ethnique, ont été recueillies auprès de 404 athlètes.
RÉSULTATS:
Environ 34% des athlètes (n = 138) présentaient un indice oméga-3 considéré à risque élevé (<4%) et 66% (n = 266) un risque considéré comme intermédiaire (4% à 8%). Aucun n’avait d’ indice oméga 3 à faible risque .
CONCLUSIONS:
L' indice Oméga-3 est un test simple et peu invasif du statut de l'AF-3. Nos données indiquent que les athlètes de football pourraient être déficients en DHA et EPA FA-3. Le fait qu’aucun athlète n’ait un indice oméga-3 associé à un risque faible suggère que les athlètes de football risquent davantage de contracter une maladie cardiovasculaire à un âge plus avancé.