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Les sports d'endurance peuvent abaisser l'immunité

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Les sports d'endurance peuvent abaisser l'immunité

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 27 Déc 2015 09:18

Les sports d'endurance peuvent abaisser l'immunité et augmenter les pathologies respiratoires

Mucosal immunity and upper respiratory tract symptoms in recreational endurance runners
Johanna K. Ihalainen Applied Physiology, Nutrition, and Metabolism 2015.

The present study investigated the effects of a 12-week endurance-training intervention on salivary proteins and upper respiratory tract symptoms (URS) in 25 young men. Saliva samples of 25 recreational male endurance runners (age 34.6 years, body mass index = 23.8 kg·m−2, peak aerobic capacity = 47.2 mL·kg−1·min−1) were collected before (PRE) and after (POST) the training intervention, in a fasting state, as well as both before and after a maximal incremental treadmill run. The training consisted of both continuous and interval training sessions, 4–6 times per week based on the polarized training approach. Participants filled in Wisconsin Upper Respiratory Symptom Survey-21 and were retrospectively divided into 2 groups according to whether they reported URS (URS group, n = 13) or not (HEALTHY group, n = 12).

Basal salivary immunoglobulin A (sa-sIgA) levels were significantly higher (+70%, p < 0.05) in the HEALTHY group both at PRE and POST whereas no significant differences were observed in salivary immunoglobulin M, salivary immunoglobulin G, lysozyme, or salivary α-amylase activity (sAA).

Sa-sIgA concentration at PRE significantly correlated with the number of sick-days
(R = –0.755, p < 0.001) in all subjects. The incremental treadmill run acutely increased sAA significantly (p < 0.05) at PRE (200%) and POST (166%) in the HEALTHY group but not in the URS group.

This study demonstrated that subjects, who experienced URS during the 12 weeks of progressive endurance training intervention, had significantly lower basal sa-sIgA levels both before and after the experimental endurance training period. In addition to sa-sIgA, acute sAA response to exercise might be a possible determinant of susceptibility to URS in endurance runners.
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Re: Les sports d'endurance peuvent abaisser l'immunité

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 27 Déc 2015 18:38

Traduction de l’étude :wink:

L’immunité des muqueuses et les symptômes des voies respiratoires supérieures chez des coureurs d’endurances.
Johanna K. Ihalainen Physiologie appliquée, nutrition et métabolisme 2015e

La présente étude a examiné les effets d'une intervention de 12 semaines d’entrainement en endurance sur les protéines salivaires et les symptômes des voies respiratoires supérieures (URS) chez 25 jeunes. Des échantillons de salive de 25 coureurs d'endurance (d'âge de 34,6 ans, indice de masse corporelle = 23,8 kg • m-2, la capacité aérobie maximale = 47,2 mL • kg-1 • min-1) ont été recueillies avant (PRE) et après (POST) une période d’entrainement, à jeûn, avant et après un effort sur un tapis roulant de vitesse progressive. La formation est composée de deux sessions de formation continue et l'intervalle, 4-6 fois par semaine.Les participants ont rempli une enquête sur les symptômes des voies respiratoires et ont été rétrospectivement divisés en 2 groupes selon qu'ils ont rapporté URS (Groupe URS, n = 13) ou non (groupe sain, n = 12).

Le taux d'immunoglobuline A (SA-slgA) basal salivaire étaient significativement plus élevés (+ 70%, p <0,05) dans le groupe sain, tant avant et après, sans qu'aucune différence significative n'a été observée dans le taux d’immunoglobuline M salivaires, immunoglobulines salivaires G, lysozyme, ou l'alpha-amylase salivaire (SAA).

Sa concentration en-sIgA après l’effort était significativement corrélée avec le nombre de jours de maladie (R = -0755, p <0,001) dans toutes les matières. Le tapis de course a augmenté le taux de SAA significativement (p <0,05) au PRE (200%) et POST (166%) dans le groupe en bonne santé mais pas dans le groupe URS.

Cette étude a montré que les sujets qui ont connu URS durant les 12 semaines de la formation d'endurance, avaient des niveaux de base sont nettement moins élevés en SA-slgA avant et après la période d'entraînement d'endurance. En plus de sa SIGA, la réponse de l'ASA aiguë pourrait être un possible facteur de susceptibilité à URS chez les coureurs d'endurance.
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