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Les vitamines B atténuent le dysfonctionnement cardiaque

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Les vitamines B atténuent le dysfonctionnement cardiaque

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 26 Juin 2018 12:50

Le complexe de vitamine B atténue le dysfonctionnement cardiaque dans l'hyperhomocystéinémie induite par un régime riche en méthionine
Jovana Jeremic Pharmacologie Clinique et Expérimentale et Physiologie 2018

Cette recherche est conçue pour tester l'hypothèse selon laquelle des niveaux élevés d'homocystéine (Hcy) in vivo, causés par un déficit en complexe de vitamine B, favorisent les changements dans la fonction cardiaque et le statut redox qui mènent à l'insuffisance cardiaque.

Afin de mener l'étude, nous avons utilisé un mâle adulte Wistar albinosrats (n = 30, âgés de 4 semaines, poids corporel de 100 ± 15 g). L'hyperhomocystéinémie (HHcy) chez ces animaux a été obtenue par manipulation diététique. Pendant 4 semaines, les animaux ont été nourris avec un aliment pour rongeurs standard (contrôle, CF), un régime enrichi en méthionine sans carence en vitamines B (acide folique, B6 et B12) (HMNV) ou un régime enrichi en méthionine et déficient en vitamines B (HMLV). Après 28 jours de manipulation diététique, tous les animaux ont été tués. Les coeurs de rat ont été isolés et perfusés de manière rétrograde selon la technique de Langendorff à une pression de perfusion progressivement croissante. Nous avons trouvé une corrélation négative entre le taux élevé de Hcy sérique et le poids corporel et cardiaque total. Le taux maximal de développement de la pression ventriculaire gauche était significativement augmenté dans le groupe HMNV par rapport aux autres groupes. La pression ventriculaire gauche systolique a été significativement modifiée dans tous les groupes. HHcy induit le remodelage des tissus cardiaques, car HHcy modérée est associée à une fibrose interstitielle et périvasculaire plus importante.

Nos résultats suggèrent qu'un régime riche en méthionine sans complexe de vitamine B provoque des effets négatifs profonds associés à HHcy.
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Re: Les vitamines B atténuent le dysfonctionnement cardiaque

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 27 Sep 2024 13:20

Association between Vitamin E, Vitamin B6, and Vitamin B12 with coronary heart disease
Boyu Li Scientific Reports volume 14, Article number: 19960 (2024)

Conflicting evidence still exists regarding Vitamin B12’s involvement in coronary heart disease (CHD). There is no precedent for previous studies to include both Vitamin B12, Vitamin B6, as well as Vitamin E in the consideration of CHD associating factors. Our data derived from the National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES), which covers the period 2003–2020. 33,640 samples were included in this cross-sectional study. We used an unadjusted covariates and three adjusted covariates. The intake percentage of Vitamins E, B6, and B12 was categorized into continuous and categorical variables using multivariate logistic regression analysis and subgroup logistic regression. To estimate these trends, we applied the percentage categories of Vitamin E, B6, and B12 intake as continuous variables. We recorded Vitamin E, B6, B12, age, race, BMI, gender, household annual income, education level, hypertension status, diabetes status, smoking status, and drinking status for included samples.

Multivariate regression analysis revealed that Vitamin E and B6 were negatively associated with CHD and exerted protective effects, while Vitamin B12 had little correlation with CHD. Based on the quartiles of Vitamin E and Vitamin B6 percentage, the strongest protective effect was observed in the third quartile (Q3). Analyses of subgroups showed the effects of Vitamin B6 and Vitamin E on CHD were more noticeable in women, the participant’s BMI was in the 25–30 range, and participants who smoked.

We identified the possible protective effect of Vitamin E and Vitamin B6 against CHD, especially in female, obese, and smoking populations, whereas income and education were also viewed as influencing factors that could be taken into account.
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Re: Les vitamines B atténuent le dysfonctionnement cardiaque

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 28 Sep 2024 08:58

Traduction de l'étude :wink:

Association entre la vitamine E, la vitamine B6 et la vitamine B12 et les maladies coronariennes
Boyu Li Scientific Reports volume 14, Numéro d'article : 19960 (2024)

Des preuves contradictoires existent toujours concernant l'implication de la vitamine B12 dans les maladies coronariennes (MC). Il n'existe aucun précédent d'études antérieures incluant à la fois la vitamine B12, la vitamine B6 et la vitamine E dans la prise en compte des facteurs associés aux MC. Nos données proviennent de l'enquête nationale sur la santé et la nutrition (NHANES), qui couvre la période 2003-2020. 33 640 échantillons ont été inclus dans cette étude transversale. Nous avons utilisé une covariable non ajustée et trois covariables ajustées. Le pourcentage d'apport en vitamines E, B6 et B12 a été classé en variables continues et catégorielles à l'aide d'une analyse de régression logistique multivariée et d'une régression logistique de sous-groupe. Pour estimer ces tendances, nous avons appliqué les catégories de pourcentage d'apport en vitamines E, B6 et B12 comme variables continues. Nous avons enregistré les vitamines E, B6, B12, l'âge, la race, l'IMC, le sexe, le revenu annuel du ménage, le niveau d'éducation, l'état d'hypertension, l'état de diabète, le statut tabagique et le statut d'alcool pour les échantillons inclus.

L'analyse de régression multivariée a révélé que les vitamines E et B6 étaient négativement associées aux maladies coronariennes et exerçaient des effets protecteurs, tandis que la vitamine B12 avait peu de corrélation avec les maladies coronariennes. Sur la base des quartiles de pourcentage de vitamine E et de vitamine B6, l'effet protecteur le plus fort a été observé dans le troisième quartile (Q3). Les analyses de sous-groupes ont montré que les effets de la vitamine B6 et de la vitamine E sur les maladies coronariennes étaient plus visibles chez les femmes, l'IMC du participant était compris entre 25 et 30 et les participants qui fumaient.

Nous avons identifié l'effet protecteur possible de la vitamine E et de la vitamine B6 contre les maladies coronariennes, en particulier dans les populations féminines, obèses et fumeuses, tandis que le revenu et l'éducation étaient également considérés comme des facteurs d'influence qui pourraient être pris en compte.
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