Nutrimuscle Forum : Mobile & Tablette

Lien entre IMC élevé et risque de cancers

Actualités sport, fitness & musculation, vidéos des pros, études scientifiques. Discutez avec la communauté Nutrimuscle et partagez votre expérience...

Modérateurs: Nutrimuscle-Conseils, Nutrimuscle-Diététique

Lien entre IMC élevé et risque de cancers

Messagepar Gilles » 14 Aoû 2014 10:48

Body-mass index and risk of 22 specific cancers: a population-based cohort study of 5·24 million UK adults
Dr Krishnan Bhaskaran et al.
The Lancet, Early Online Publication, 14 August 2014

Background
High body-mass index (BMI) predisposes to several site-specific cancers, but a large-scale systematic and detailed characterisation of patterns of risk across all common cancers adjusted for potential confounders has not previously been undertaken. We aimed to investigate the links between BMI and the most common site-specific cancers.
Methods
With primary care data from individuals in the Clinical Practice Research Datalink with BMI data, we fitted Cox models to investigate associations between BMI and 22 of the most common cancers, adjusting for potential confounders. We fitted linear then non-linear (spline) models; investigated effect modification by sex, menopausal status, smoking, and age; and calculated population effects.
Findings
5·24 million individuals were included; 166 955 developed cancers of interest. BMI was associated with 17 of 22 cancers, but effects varied substantially by site. Each 5 kg/m2 increase in BMI was roughly linearly associated with cancers of the uterus (hazard ratio [HR] 1·62, 99% CI 1·56—1·69; p<0·0001), gallbladder (1·31, 1·12—1·52; p<0·0001), kidney (1·25, 1·17—1·33; p<0·0001), cervix (1·10, 1·03—1·17; p=0·00035), thyroid (1·09, 1·00—1·19; p=0·0088), and leukaemia (1·09, 1·05—1·13; p≤0·0001). BMI was positively associated with liver (1·19, 1·12—1·27), colon (1·10, 1·07—1·13), ovarian (1·09, 1.04—1.14), and postmenopausal breast cancers (1·05, 1·03—1·07) overall (all p<0·0001), but these effects varied by underlying BMI or individual-level characteristics. We estimated inverse associations with prostate and premenopausal breast cancer risk, both overall (prostate 0·98, 0·95—1·00; premenopausal breast cancer 0·89, 0·86—0·92) and in never-smokers (prostate 0·96, 0·93—0·99; premenopausal breast cancer 0·89, 0·85—0·94). By contrast, for lung and oral cavity cancer, we observed no association in never smokers (lung 0·99, 0·93—1·05; oral cavity 1·07, 0·91—1·26): inverse associations overall were driven by current smokers and ex-smokers, probably because of residual confounding by smoking amount. Assuming causality, 41% of uterine and 10% or more of gallbladder, kidney, liver, and colon cancers could be attributable to excess weight. We estimated that a 1 kg/m2 population-wide increase in BMI would result in 3790 additional annual UK patients developing one of the ten cancers positively associated with BMI.
Interpretation
BMI is associated with cancer risk, with substantial population-level effects. The heterogeneity in the effects suggests that different mechanisms are associated with different cancer sites and different patient subgroups.
Avatar de l’utilisateur
Gilles
 
Messages: 29292
Inscription: 21 Déc 2011 11:47

Lien entre IMC élevé et risque de cancers

Messagepar Gilles » 14 Aoû 2014 10:52

Reprise de l'étude :

Surpoids et obésité augmentent les risques de cancer

Une étude réalisée par des chercheurs à Londres montre que le surpoids et l'obésité favorisent le développement d'une dizaine de cancers.

Le surpoids et l'obésité augmentent le risque de développer une dizaine de cancers courants dont ceux de l'utérus, de la vésicule biliaire, du rein, du foie ou du colon, selon une étude publiée jeudi 14 août par la revue médicale britannique "The Lancet".

Réalisée par des chercheurs de l'École d'hygiène et de médecine tropicale de Londres, l'étude a porté sur plus 5 millions de Britanniques âgés de 16 ans et dont l'indice de masse corporelle (IMC) était connu. Ils ont été suivis pendant 7 ans et demi au total. L'IMC est le rapport entre la taille et le poids. Un indice supérieur à 30 est considéré comme un signe d'obésité chez l'adulte ; entre 25 et 30, on parle de surpoids.

Un lien entre IMC et tumeurs

En étudiant les 167.000 cas de cancers observés dans cette population, les chercheurs ont établi un lien entre l'IMC et 17 des 22 tumeurs les plus fréquemment observées au Royaume-Uni.

Chaque augmentation de cinq points de l'IMC a pu être associée à un risque accru de certains types de cancer, celui de l'utérus arrivant largement en tête (avec un risque accru de 62%), devant la vésicule biliaire (31%), le foie (25%), le col de l'utérus (10%), la thyroïde (9%) et la leucémie (9%). Des IMC trop importants augmentaient également le risque global de cancer du foie (19%), du colon (10%) et des ovaires (9%).

12.000 cas de cancer par an liés à l'obésité

En se basant sur ces résultats, les chercheurs estiment qu'au Royaume-Uni, 12.000 cas de cancers courants pourraient être liés chaque année à l'obésité et au surpoids. Et si l'épidémie d'obésité se poursuit au rythme actuel, avec une hausse d'un point d'IMC tous les 12 ans, il pourrait y avoir 3.800 cancers supplémentaires chaque année dans le pays.

De précédentes études avaient déjà établi un lien entre obésité et certains cancers mais, selon les chercheurs, elles n'avaient pas suffisamment tenu compte d'autres facteurs de risque connus comme l'âge où le tabagisme, qui ont été pris en considération dans leurs travaux.

Une exception : le cancer du sein

Ils notent également que les effets de l'obésité peuvent être très différents d'un cancer à l'autre.
Pour certains cancers comme le cancer du sein survenant chez des femmes jeunes non encore ménopausées, il semble y avoir un risque plus faible lorsque l'IMC est plus élevé", relève le Dr Krishnan Bhaskaran, l'un des principaux auteurs de l'étude.

"Cette variation nous indique que l'IMC peut affecter le risque de cancer à travers des processus différents, dépendant du type de cancer", ajoute-t-il.

Dans un commentaire joint à l'étude, le Dr Peter Campbell de la Société américaine du cancer a souligné pour sa part qu'il n'y avait "pas besoin de recherche supplémentaire pour justifier ou même exiger des changements de politique en matière de lutte contre le surpoids ou l'obésité".

Source
Avatar de l’utilisateur
Gilles
 
Messages: 29292
Inscription: 21 Déc 2011 11:47


Retourner vers Actualités, vidéos, études scientifiques

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 46 invités