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Lien entre les PTG et la maladie d'Alzheimer

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Lien entre les PTG et la maladie d'Alzheimer

Messagepar Gilles » 26 Fév 2014 07:41

Oral glycotoxins are a modifiable cause of dementia and the metabolic syndrome in mice and humans
Weijing Cai et al.
Proceedings of the National Academy of Sciences published ahead of print February 24, 2014

Significance

Suppression of NAD+-dependent sirtuin 1 (SIRT1) is linked to dementia or Alzheimer’s disease (AD) and the metabolic syndrome (MS). Because advanced glycation end products (AGEs) promote MS and neurotoxicity, we conducted studies of C57BL6 mice fed isocaloric diets containing defined AGEs [methyl-glyoxal derivatives (MG)] to determine whether food AGEs promote AD and MS. MG+-fed, but not MG−-fed, mice developed brain SIRT1 deficiency, amyloid-β deposits, cognitive and motor deficits, and MS. These findings were validated in older healthy humans with high baseline circulating MG levels by a time-dependent decline in cognition and insulin sensitivity. The data suggest that food-derived AGEs, an environmental factor, contribute to both AD and MS by causing chronic SIRT1 suppression. Importantly, reduction of food-derived AGEs is feasible and may provide an effective treatment strategy for both these epidemics.

Abstract

Age-associated dementia and Alzheimer’s disease (AD) are currently epidemic. Neither their cause nor connection to the metabolic syndrome (MS) is clear. Suppression of deacetylase survival factor sirtuin 1 (SIRT1), a key host defense, is a central feature of AD. Age-related MS and diabetes are also causally associated with suppressed SIRT1 partly due to oxidant glycotoxins [advanced glycation end products (AGEs)]. Changes in the modern diet include excessive nutrient-bound AGEs, such as neurotoxic methyl-glyoxal derivatives (MG). To determine whether dietary AGEs promote AD, we evaluated WT mice pair-fed three diets throughout life: low-AGE (MG−), MG-supplemented low-AGE (MG+), and regular (Reg) chow. Older MG+-fed mice, similar to old Reg controls, developed MS, increased brain amyloid-β42, deposits of AGEs, gliosis, and cognitive deficits, accompanied by suppressed SIRT1, nicotinamide phosphoribosyltransferase, AGE receptor 1, and PPARγ. These changes were not due to aging or caloric intake, as neither these changes nor the MS were present in age-matched, pair-fed MG− mice. The mouse data were enhanced by significant temporal correlations between high circulating AGEs and impaired cognition, as well as insulin sensitivity in older humans, in whom dietary and serum MG levels strongly and inversely associated with SIRT1 gene expression. The data identify a specific AGE (MG) as a modifiable risk factor for AD and MS, possibly acting via suppressed SIRT1 and other host defenses, to promote chronic oxidant stress and inflammation. Because SIRT1 deficiency in humans is both preventable and reversible by AGE reduction, a therapeutic strategy that includes AGE reduction may offer a new strategy to combat the epidemics of AD and MS.
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Re: Lien entre les PTG et la maladie d'Alzheimer

Messagepar Gilles » 26 Fév 2014 07:43

Reprise de l'étude :

La malbouffe liée au développement de la maladie d'Alzheimer

Il existerait un lien entre des composantes de divers aliments jugés mauvais pour la santé et une hausse des risques de faire de l’Alzheimer.

Ces résultats, rapportés par The National Library of Medicine, sont ceux obtenus après qu'une équipe de chercheurs de la Mount Sinai School of Medicine de New York aient testé l’impact de ces aliments sur des rongeurs.

Les souris tests ont présenté des traces accrues de bêta-amyloïde au cerveau après que les chercheurs aient intégré dans leur alimentation des composantes retrouvées dans la malbouffe.

La bêta-amyloïde est une protéine responsable des plaques amyloïdes, l’une des caractéristiques de la maladie d’Alzheimer.

On retrouve ces composantes alimentaires néfastes et propices au développement de l’Alzheimer dans les viandes chauffées à haute température, comme les viandes frites et bouillies, ainsi que dans les produits laitiers pasteurisés.

« On ingère ces toxines par grandes quantités au cours d’une vie », lance la docteure Helen Vlassara, qui dirige les travaux.

Même si Vlassata et son équipe doivent démontrer une cause à effet directe, il s’agit d’une des premières études à démontrer efficacement un possible lien entre la malbouffe et l’Alzheimer.

Les conclusions de ces recherches ont été publiées dans les Proceedings of the National Academy of Sciences.

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Re: Lien entre les PTG et la maladie d'Alzheimer

Messagepar Gilles » 1 Mar 2014 07:56

Reprise de l'étude :
Nutrition : certains modes de cuisson augmentent les risques de démence

Les AGE produits lors de cuisson à températures élevées accélèrerait les processus de déclin cognitif comme la maladie d'Alzheimer.

GLYCATION. La consommation de viande et certains modes de cuisson ont été associés à des risques de démence plus importants pour les personnes âgées de 60 ans et plus selon une étude publiée dans les Actes de l’Académie des sciences américaine (PNAS).

Ces travaux qui ont réuni des chercheurs de l’Icahn School of Medicine de Mount Sinai (États-Unis), de l’Université de Pavie (Italie) et du George Institute (Australie) se sont concentrés sur l'effet des produits de glycation avancée, ou AGEs (Advanced glycation end products) sur le développement de démences de type Alzheimer, et l'accélération du déclin cognitif.

Les AGE sont générés en situation d’hyperglycémie. Ce sont des substances qui résultent de la glycation, une réaction chimique entre un sucre et des résidus de protéines.

Plus la température de cuisson est élevée, plus la formation d'AGE est importante

Si les AGE peuvent se former spontanément dans l’organisme, la majorité d'entre aux provient de notre alimentation. En effet, la glycation est une réaction qui se produit notamment lorsque nous cuisinons. Lors de la cuisson, la réaction entre les sucres et les protéines alimentaires forment des AGE alimentaires. Ainsi, plus la température de cuisson est élevée, plus la formation d'AGE est importante.

Les modes de cuisson sont donc responsables de la quantité d’AGE que l’on va trouver dans notre assiette.

ALZHEIMER. L’étude qui a été menée sur des souris et des humains révèle que des doses importantes d'AGE alimentaires sont responsables d'un risque plus élevé de démences de type Alzheimer et de syndromes métaboliques.

Le syndrome métabolique, aussi appelé syndrome X, n’est pas une maladie à proprement parlé. Il désigne plutôt la présence d’un ensemble de signes physiologiques qui accroissent le risque de diabète de type 2, de maladies cardiaques et d’AVC.

Les chercheurs ont comparé des souris suivant un régime riche en AGE et d'autres avec un régime pauvre en AGE. Ils ont constaté que le premier groupe présentait des signes qui favorisent l’apparition de démences. Notamment des dépôts d’AGE dans le cerveau et l’accumulation de plaques d’amyloïdes, caractéristiques de la maladie d'Alzheimer.

Privilégier les cuissons douces

La deuxième partie de l'étude à consisté à examiner 93 personnes âgées de 60 ans et plus. Les chercheurs ont observé qu’un taux élevé d’AGE dans le sang était plus souvent associé à un déclin cognitif ainsi qu'à une sensibilité réduite à l’insuline.

Éviter ou retarder l'apparition de démence et de syndrome métabolique serait donc possible en réduisant sa consommation d'aliments riches en graisses et en protéines. Mais également en veillant à privilégier des modes de cuisson plus doux que le barbecue ou le four, comme la cuisson à la vapeur ou en faisant mijoter à feux doux les aliments.

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Re: Lien entre les PTG et la maladie d'Alzheimer

Messagepar Gilles » 21 Mar 2014 19:57

"Glycation des protéines - La réaction de Maillard" Les dérivés toxiques du glucose : une menace pour la santé ? Rapport de l' Académie nationale de pharmacie (PDF)

Reprise du rapport :

Les frites trop cuites accélèrent le vieillissement
21 mars 2014

Frites, pain grillé, biscuits, l'Académie nationale de pharmacie met en garde particuliers et industriels contre une série d'aliments qui, lorsqu'ils sont cuits trop brutalement ou à trop forte température, pourraient accélérer le vieillissement.

Cuire à moins de 120°

«Il s'agit surtout d'aliments issus de la friture de la pomme de terre comme des frites ou des chips et de céréales grillées ainsi que du café», explique le Pr Eric Boulanger, un spécialiste de la biologie du vieillissement à l'Université Lille 2 qui travaille sur les produits de glycation avancée, appelés AGE.

Ces produits peuvent se former spontanément dans les organismes vivants mais également lors de la préparation d'aliments à partir des sucres et des protéines, sous l'effet de la chaleur (réaction de Maillard).

Pour éviter leur formation, il suffit, selon le Pr Boulanger, de cuire à basse température (moins de 120 degrés) et de privilégier la cuisson à l'eau, à la vapeur ou au micro-onde aux grillades et autres rôtissages.

Selon l'Académie, l'étude des AGE depuis une trentaine d'années «a démontré qu'ils avaient un effet délétère en s'accumulant dans l'organisme, notamment dans le diabète, l'insuffisance rénale et lors du vieillissement».

Mais ces effets restent encore largement méconnus du grand public, a reconnu le Pr Jean-Pierre Foucher, président de l'Académie nationale de pharmacie qui a publié jeudi des recommandations sur le sujet.

Les particuliers sont ainsi invités à surveiller l'huile de friture ou de cuisson «pour ne pas la laisser surchauffer», éviter de «faire dorer à l'excès» les produits et ne pas consommer les zones les plus brunies lors de la cuisson.

L'Académie recommande également à l'industrie alimentaire de favoriser "les cuissons douces en évitant les surchauffes et la carbonisation".

Hypertension, Alzheimer

Les zones brunies contiennent en effet de l'acrylamide, un produit de glycation alimentaire découvert en 2002 par des chercheurs suédois, potentiellement cancérigène et neurotoxique, selon des études faites sur des cellules et sur des animaux.

Selon le comité d'expert de la FAO et de l'OMS sur les additifs alimentaires, huit aliments seraient responsables de 80% des apports en acrylamide : frites, frites au four, croustilles de pomme de terre, céréales, pain grillé, biscuits, pain blanc et café.

Dans son dernier rapport sur le sujet publié en 2012, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) faisait l'état de taux d'acrylamide globalement inchangés dans les aliments depuis 2007.

Elle relevait toutefois une amélioration dans les «préparations à base de céréales destinées aux nourrissons et enfants en bas âge», dans «les en-cas salés qui ne sont pas à base de pommes de terre» et dans les biscuits pour enfants, et en revanche une tendance à la hausse pour le café, le pain grillé et les frites préparées à partir de pommes de terre fraîches.

Pour l'instant, les données épidémiologiques recueillies sur l'homme restent «peu probantes» en ce qui concerne le lien entre acrylamides et cancer, reconnaît le Pr Boulanger.

Mais le médecin souligne qu'une récente étude américaine effectuée tant chez l'homme que chez l'animal a montré que les AGE pouvaient provoquer des troubles prématurés de la mémoire et des modifications cérébrales similaires à celles trouvées dans la maladie d'Alzheimer.

Le Pr Boulanger a pour sa part établi un lien entre les AGE et une accélération du vieillissement vasculaire par le biais d'une plus grande rigidité des artères - qui se traduit par de l'hypertension - dans une étude qu'il a réalisée à Lille et qui devrait être publiée prochainement.

Le débat sur les AGE se heurte pour l'instant à l'absence de classification précise des AGE et surtout à des techniques de dosage qui ne font pas l'objet d'un consensus international.

Pour l'Académie de pharmacie, il convient également de définir rapidement «les valeurs normales» des biomarqueurs de ces composés dans le sang et dans les urines «comme c'est le cas pour la glycémie ou le cholestérol».

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