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Lien entre obésité et faible activité physique chez l'enfant

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Lien entre obésité et faible activité physique chez l'enfant

Messagepar Gilles » 20 Mar 2014 07:25

Assessing Causality in the Association between Child Adiposity and Physical Activity Levels: A Mendelian Randomization Analysis
Rebecca C. Richmond et al.
PLOS Medicine, Published: March 18, 2014

Background Cross-sectional studies have shown that objectively measured physical activity is associated with childhood adiposity, and a strong inverse dose–response association with body mass index (BMI) has been found. However, few studies have explored the extent to which this association reflects reverse causation. We aimed to determine whether childhood adiposity causally influences levels of physical activity using genetic variants reliably associated with adiposity to estimate causal effects.

Methods and Findings The Avon Longitudinal Study of Parents and Children collected data on objectively assessed activity levels of 4,296 children at age 11 y with recorded BMI and genotypic data. We used 32 established genetic correlates of BMI combined in a weighted allelic score as an instrumental variable for adiposity to estimate the causal effect of adiposity on activity.

In observational analysis, a 3.3 kg/m2 (one standard deviation) higher BMI was associated with 22.3 (95% CI, 17.0, 27.6) movement counts/min less total physical activity (p = 1.6×10−16), 2.6 (2.1, 3.1) min/d less moderate-to-vigorous-intensity activity (p = 3.7×10−29), and 3.5 (1.5, 5.5) min/d more sedentary time (p = 5.0×10−4). In Mendelian randomization analyses, the same difference in BMI was associated with 32.4 (0.9, 63.9) movement counts/min less total physical activity (p = 0.04) (~5.3% of the mean counts/minute), 2.8 (0.1, 5.5) min/d less moderate-to-vigorous-intensity activity (p = 0.04), and 13.2 (1.3, 25.2) min/d more sedentary time (p = 0.03). There was no strong evidence for a difference between variable estimates from observational estimates. Similar results were obtained using fat mass index. Low power and poor instrumentation of activity limited causal analysis of the influence of physical activity on BMI.

Conclusions Our results suggest that increased adiposity causes a reduction in physical activity in children and support research into the targeting of BMI in efforts to increase childhood activity levels. Importantly, this does not exclude lower physical activity also leading to increased adiposity, i.e., bidirectional causation.

L'étude complète (PDF)
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Gilles
 
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Re: Lien entre obésité et faible activité physique chez l'en

Messagepar Gilles » 20 Mar 2014 07:28

Reprise de l'étude :

Chez les enfants
Une prédisposition à l’obésité à l’origine d’une faible activité physique

L’inactivité n’est pas toujours responsable du surpoids des enfants. C’est même le contraire chez ceux porteurs d’une mutation qui les prédispose à l’obésité, selon une étude.

Et s’il fallait cesser de blâmer le manque d’activité physique des enfants obèses ? La logique dicterait qu’elle soit à l’origine du surpoids. Mais une étude, parue ce 18 mars dans PLOS Medicine, décrit une situation plus compliquée. Menée par une équipe de l’université de Bristol (Royaume-Uni), elle signale qu’une masse grasse élevée peut entraîner un manque d’activité physique quotidienne.

Depuis plusieurs années, des études mettent en évidence un lien entre activité physique de faible niveau et IMC élevé chez les enfants. Jusqu’alors, aucune n’a pu déterminer dans quel sens ce lien s’établit. Les chercheurs de l’université de Bristol ont analysé un panel d’enfants pour répondre à cette question. Ils ont mesuré leur IMC et leur masse grasse, analysé leur profil génétique et leur niveau d’activité physique. Leur objectif : savoir si une prédisposition génétique à l’obésité peut faire d’un enfant le « roi du canapé ». Car, s’il n’existe aucun gène connu qui favorise l’inactivité, plusieurs ont été associés à un risque accru de surpoids.

Parmi les enfants souffrant de problèmes de poids, certains ont porté un outil qui mesurait leur activité quotidienne. Ceux qui portaient un gène les prédisposant au surpoids, dans de nombreux cas, avaient une propension à moins bouger. Pour chaque tranche supplémentaire de 3 kg/m2, l’activité physique diminuait de 3 minutes par jour. Cela entraîne un « effet boule de neige » : la prédisposition à l'obésité entraîne l’inactivité qui provoque elle-même une prise de poids supplémentaire. Les enfants en surpoids mais sans mutation génétique présentaient des niveaux d'activité plus élevés, même s'ils restaient faibles. Pour résoudre ce problème, estiment les chercheurs, il faut davantage promouvoir la perte de masse grasse, afin de faire repartir à la hausse l’activité physique. Ce qui ne signifie pas qu'il faut relâcher les efforts en matière de sport. 70% du risque individuel d'obésité s'expliquerait par les gènes... mais une bonne partie de ce risque peut être limitée par une hygiène de vie saine.

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