Lien entre obésité et risques maladies artérielles?

[Nutrimuscle-Conseils]

Body mass index and peripheral artery disease
Sean P. Heffron atherosclerosis.2020

Highlights
• In >3 million persons, there was a J-shaped association of BMI with prevalent PAD.
• Overweight individuals (BMI 25–29.9 kg/m2) exhibited the lowest PAD prevalence.
• The association of obesity with PAD was markedly stronger in women than men.
Abstract
Background and aims
An independent association of body mass index (BMI) with atherosclerotic cardiovascular disease is somewhat controversial and may differ by vascular bed. Sex-specific risk factors for atherosclerosis may further modify these associations. Obesity and peripheral artery disease (PAD) are both more prevalent in women. We sought to determine the association between PAD and BMI using a very large population-based study.
Methods
Self-referred individuals at >20,000 US sites completed medical questionnaires including height and weight, and were evaluated by screening ankle brachial indices (ABI) for PAD (ABI<0.9).

Results
Among 3,250,350 individuals, the mean age was 63.1 ± 10.5 years and 65.5% were women. The mean BMI was 27.7 ± 5.8 kg/m2. 27.8% of participants were obese (BMI ≥30 kg/m2) – 27.6% females, 28.1% males. Overweight individuals (BMI 25–29.9 kg/m2) exhibited the lowest prevalence of PAD. There was a J-shaped association of BMI with prevalent PAD. After adjustment for age and cardiovascular risk factors, underweight was associated with similarly increased odds of PAD (1.72 vs. 1.39, women and men, respectively). The association of obesity with PAD was predominant in women, with only a slight association of increasing BMI with PAD in men (OR = 2.98 vs. 1.37 for BMI ≥40 kg/m2).

Conclusions
Our study suggests that increasing BMI is a robust independent risk factor for PAD only in women. This observation requires validation, but highlights the need for further research on sex-specific risk and mechanisms of atherosclerosis.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Indice de masse corporelle et maladie artérielle périphérique
Athérosclérose de Sean P. Heffron, 2020

Points forts
• Chez plus de 3 millions de personnes, il y avait une association en forme de J de l'IMC avec la MAP prévalente.
• Les personnes en surpoids (IMC de 25 à 29,9 kg / m2) présentaient la plus faible prévalence de la MAP.
• L'association de l'obésité avec la MAP était nettement plus forte chez les femmes que chez les hommes.
Abstrait
Contexte et objectifs
Une association indépendante de l'indice de masse corporelle (IMC) avec une maladie cardiovasculaire athéroscléreuse est quelque peu controversée et peut différer selon le lit vasculaire. Les facteurs de risque d'athérosclérose spécifiques au sexe peuvent modifier davantage ces associations. L'obésité et la maladie artérielle périphérique (MAP) sont toutes deux plus fréquentes chez les femmes. Nous avons cherché à déterminer l'association entre la MAP et l'IMC à l'aide d'une très grande étude basée sur la population.
Méthodes
Les individus auto-référés de plus de 20 000 sites américains ont rempli des questionnaires médicaux comprenant la taille et le poids, et ont été évalués par dépistage des indices brachiaux de la cheville (ABI) pour PAD (ABI <0,9).

Résultats
Chez 3 250 350 personnes, l'âge moyen était de 63,1 ± 10,5 ans et 65,5% étaient des femmes. L'IMC moyen était de 27,7 ± 5,8 kg / m2. 27,8% des participants étaient obèses (IMC ≥ 30 kg / m2) - 27,6% de femmes, 28,1% d'hommes. Les personnes en surpoids (IMC de 25 à 29,9 kg / m2) présentaient la plus faible prévalence de la MAP. Il y avait une association en forme de J de l'IMC avec la MAP prévalente. Après ajustement pour l'âge et les facteurs de risque cardiovasculaire, l'insuffisance pondérale était associée à une augmentation similaire de la probabilité de PAD (1,72 vs 1,39, femmes et hommes, respectivement). L'association de l'obésité avec la MAP était prédominante chez les femmes, avec seulement une légère association entre l'augmentation de l'IMC et la MAP chez les hommes (OR = 2,98 vs 1,37 pour un IMC ≥ 40 kg / m2).

Conclusions
Notre étude suggère que l'augmentation de l'IMC est un facteur de risque indépendant robuste pour la MAP uniquement chez les femmes. Cette observation nécessite une validation, mais souligne la nécessité de poursuivre les recherches sur le risque et les mécanismes sexospécifiques de l'athérosclérose.