Ne peut ou ne va pas? Contraintes Immunométaboliques Sur Le Drive Dopaminergique
Michael T. Treadway Tendances en sciences cognitives VOLUME 23, NUMÉRO 5, P435-448, 1ER MAI 2019
Points forts
Des preuves convergentes suggèrent que le système de dopamine mésolimbique (DA) est directement affecté par l'augmentation des cytokines inflammatoires associée à une inflammation chronique de faible intensité.
Les raisons de cette communication immuno-DA ne sont pas claires, mais une nouvelle hypothèse est que les cytokines inflammatoires signalent des modifications immunométaboliques qui ont une incidence sur la valorisation des actions futures en fonction des ressources énergétiques disponibles.
Les travaux futurs sur les modèles d'actualisation fondés sur l'effort devraient intégrer des variables liées à l'inflammation et à l'état immunométabolique.
Il a été démontré que les cytokines inflammatoires ont un effet direct sur la dopamine mésolimbique (AD), qui est associée à une volonté réduite de déployer des efforts pour obtenir une récompense. À ce jour, toutefois, les implications plus larges de cette communication entre l'inflammation et l'AD mésolimbique restent à explorer. Ici, nous suggérons que les demandes métaboliques d'inflammation chronique de bas grade induisent une réduction de l'AD striatale, ce qui entraîne une courbe d'escompte d'effort plus raide en raison d'une capacité perçue réduite (ne peut pas) par rapport à une préférence (ne veut pas) une récompense.
Ce cadre théorique peut expliquer comment le système DA mésolimbique répond à une demande immunométabolique accrue au cours d’une inflammation chronique.