Effect of a carbohydrate mouth rinse on simulated cycling time-trial performance commenced in a fed or fasted state
Stephen C. Lane Physiologie appliquée, nutrition et métabolisme, 2013, 38(2): 134-139
Actuellement, on ne sait pas vraiment si l'effet ergogène rapporté d'un rince-bouche sucré (« CHO ») sur la performance à l'épreuve contre-la-montre à vélo dépend du statut nutritionnel à court terme du sujet. Ainsi, cette étude se propose d'analyser l'effet d'un rince-bouche sucré au cours d'une épreuve de 60 min contre-la-montre initiée à jeun ou pas. Douze cyclistes masculins de niveau compétitif participent à quatre épreuves conformément à un plan expérimental en carré latin à double insu.
Deux épreuves sont initiées 2 h après un repas contenant 2,5 g de sucre par kg de masse corporelle (« FED ») et deux autres épreuves sont initiées après un jeûne d'une nuit (« FST »). Immédiatement avant et après chaque 12,5 % du temps total de l'épreuve, on donne au sujet une solution contenant 10% de maltodextrine (CHO) ou un placebo de même saveur (« PLB ») à rejeter immédiatement après 10 s de rinçage. On observe une différence significative de puissance générée selon le statut nutritionnel avant l'épreuve (FED vs FST; p < 0,01) et la présence ou non de CHO dans le rince-bouche (CHO vs PLB; p < 0,01); on note aussi une interaction significative (p < 0,05) d'une intervention à l'autre.
Le rince-bouche sucré améliore davantage la puissance moyenne après une nuit de jeune (282 vs 273 W, 3,4 %; p < 0,01) comparativement à la condition incluant un repas (286 vs 281 W, 1,8 %; p < 0,05).
En conclusion, le rince-bouche sucré améliore plus la performance dans une condition de jeune comparativement à la condition incluant un repas; néanmoins, on observe une meilleure performance dans la condition incluant un repas suivi de l'utilisation du rince-bouche sucré.