Le manque d'iode décroit le fertilité féminine

[Nutrimuscle-Conseils]

Low Iodine Intake May Decrease Women’s Fecundity: A Population-Based Cross-Sectional Study
by Mingluan Xing Nutrients 2021, 13(9), 3056;

Salt iodization is one of the most cost-effective strategies to eliminate iodine deficiency disorders (IDD). However, China’s dismantling of salt monopoly has reduced the availability of iodized salt in the susceptible population in pregnancy, which might cause IDD and have adverse health effects on both themselves and their offspring. The aim of our study was therefore to explore the association between IDD and women’s reproductive health. This is a population-based cross-sectional study conducted in 2018 in Zhejiang Province, China. A total of 1653 pregnant women participated in this study. Median urinary iodine concentration (UIC) in the population was used to assess iodine intake. Cox regression analyses were used to estimate the association between iodine intake and time to pregnancy, which was indicated with fecundability ratio (FR) and 95% confidence interval (CI). The percentage of participants with iodine deficiency who had been waiting longer than 13 months to get pregnant (20%; median UIC 119.6 μg/L) was significantly higher than those with iodine sufficiency (14%; median UIC 147.1 μg/L). A significant decrease in fecundity was observed in participants with iodine deficiency (FR, 0.820; 95% CI, 0.725−0.929) than those with iodine sufficiency.

These findings indicate the importance of ongoing monitoring of iodine nutrition in women of reproductive age. Keeping a safe and optimal level of iodine nutrition during pregnancy should be emphasized.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Un faible apport en iode peut diminuer la fécondité des femmes : une étude transversale basée sur la population
par Mingluan Xing Nutrients 2021, 13(9), 3056;

L'iodation du sel est l'une des stratégies les plus rentables pour éliminer les troubles dus à une carence en iode (IDD). Cependant, le démantèlement du monopole du sel par la Chine a réduit la disponibilité de sel iodé dans la population sensible pendant la grossesse, ce qui pourrait provoquer des IDD et avoir des effets néfastes sur la santé à la fois pour eux-mêmes et leur progéniture. Le but de notre étude était donc d'explorer l'association entre les DID et la santé reproductive des femmes. Il s'agit d'une étude transversale basée sur la population menée en 2018 dans la province du Zhejiang, en Chine. Au total, 1653 femmes enceintes ont participé à cette étude. La concentration urinaire médiane d'iode (UIC) dans la population a été utilisée pour évaluer l'apport en iode. Des analyses de régression de Cox ont été utilisées pour estimer l'association entre l'apport d'iode et le temps jusqu'à la grossesse, ce qui a été indiqué par le rapport de fécondabilité (FR) et l'intervalle de confiance (IC) à 95 %. Le pourcentage de participantes présentant une carence en iode qui attendaient depuis plus de 13 mois pour tomber enceinte (20 % ; UIC médiane 119,6 g/L) était significativement plus élevée que celles présentant une suffisance en iode (14 % ; UIC médiane 147,1 g/L). Une diminution significative de la fécondité a été observée chez les participants présentant une carence en iode (FR, 0,820 ; IC à 95 % : 0,725-0,929) par rapport à ceux présentant une suffisance en iode.

Ces résultats indiquent l'importance d'une surveillance continue de la nutrition en iode chez les femmes en âge de procréer. L'accent doit être mis sur le maintien d'un niveau sûr et optimal de nutrition en iode pendant la grossesse.

[Nutrimuscle-Conseils]

Low Urinary Iodine Concentration Is Associated with Increased Risk for Elevated Plasma Glucose in Females: An Analysis of NHANES 2011–12
by Chisom B. Ezemaduka Okoli Nutrients 2021, 13(12), 4523;

Iodine intake in the US has declined in recent years. Iodine insufficiency increases the risk for inadequate thyroid hormone production and there is growing evidence that sub-clinical hypothyroidism may be disruptive to metabolic health, including insulin resistance (IR). We investigated the association between urinary iodine concentrations (UIC), a measurement of iodine status, and IR in adults. Data from 1286 US adults (≥20 years) in the NHANES 2011–2012 were analyzed. Two subgroups (low = UIC < 100 µg/L and normal = UIC ≥ 100 µg/L) were compared for markers of IR, including fasting plasma glucose (FPG) and insulin, homeostatic model assessment of insulin resistance (HOMA-IR), and glycated hemoglobin (HbA1C). Chi-square test, both linear and logistic regression models were used. In males, there were no significant associations between UIC and markers of IR; however, females with normal UIC had greater risks for elevated HOMA-IR (AOR = 0.56, 95% CI= 0.32–0.99) and HbA1C (AOR = 0.56, 95% CI = 0.34–0.90), while females with low UIC had a greater risk for FPG ≥ 5.6 mmol/L (AOR = 1.73, 95% CI = 1.09–2.72). Results only partially support our hypothesis that UIC is associated with the odds of IR in adults. The finding of an increased risk for elevated FPG, a marker of prediabetes, in female adults with low iodine status requires further investigation.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Une faible concentration d'iode dans l'urine est associée à un risque accru de glycémie élevée chez les femmes : une analyse de la NHANES 2011-2012
par Chisom B. Ezemaduka Okoli Nutrients 2021, 13(12), 4523 ;

La consommation d'iode aux États-Unis a diminué ces dernières années. L'insuffisance en iode augmente le risque de production inadéquate d'hormones thyroïdiennes et il est de plus en plus évident que l'hypothyroïdie subclinique peut perturber la santé métabolique, y compris la résistance à l'insuline (IR). Nous avons étudié l'association entre les concentrations urinaires d'iode (CUI), une mesure du statut en iode, et l'IR chez les adultes. Les données de 1286 adultes américains (≥ 20 ans) dans le NHANES 2011-2012 ont été analysées. Deux sous-groupes (bas = UIC < 100 µg/L et normal = UIC ≥ 100 µg/L) ont été comparés pour les marqueurs d'IR, y compris la glycémie à jeun (FPG) et l'insuline, l'évaluation du modèle homéostatique de la résistance à l'insuline (HOMA-IR), et l'hémoglobine glyquée (HbA1C). Test du chi carré, des modèles de régression linéaire et logistique ont été utilisés. Chez les hommes, il n'y avait pas d'associations significatives entre l'UIC et les marqueurs d'IR ; cependant, les femmes avec une UIC normale avaient des risques plus élevés d'HOMA-IR élevé (AOR = 0,56, IC à 95 % = 0,32 à 0,99) et d'HbA1C (AOR = 0,56, IC à 95 % = 0,34 à 0,90), tandis que les femmes avec une UIC faible avaient une risque accru de FPG ≥ 5,6 mmol/L (ORA = 1,73, IC à 95 % = 1,09–2,72). Les résultats ne confirment que partiellement notre hypothèse selon laquelle l'UIC est associée à la probabilité d'IR chez les adultes. La découverte d'un risque accru de FPG élevé, un marqueur du prédiabète, chez les femmes adultes ayant un faible statut en iode nécessite une enquête plus approfondie.