Manque de sommeil = moins de force et + de catabolisme

[Nutrimuscle-Conseils]

Sleep deprivation affects post-lunch dip performances, biomarkers of muscle damage and antioxidant status
Mohamed Romdhani Biol Sport. 2019 Mar; 36(1): 55–65.

To compare the effects of two types of partial sleep deprivation (PSD) at the beginning (PSDBN) and the end (PSDEN) of the night on mood, cognitive performances, biomarkers of muscle damage, haematological status and antioxidant responses before and after repeated-sprint exercise in the post-lunch dip. Fourteen male athletes performed the Running-based Anaerobic Sprint Test following: (i) baseline normal sleep night, (ii) PSDBN, or (iii) PSDEN in a randomized and counter-balanced order. During each condition, participants performed simple and choice reaction time tests, the Profile of Mood States, subjective sleepiness, and the Running-based Anaerobic Sprint Test. Plasma biomarkers of muscle damage, total blood count, and antioxidant activities were measured at rest and after the repeated sprint in the three conditions. PSDEN decreased Pmax (p=0.008; d=1.12), Pmean (p=0.002; d=1.33) and Pmin (p=0.006; d=1.15), whilst PSDBN decreased Pmean (p=0.04; d=0.68) and Pmin (p=0.028; d=0.58), in comparison with baseline.

PSDEN exerted stronger effects on Pmax (p=0.013; d=0.74) and Pmean (p=0.048; d=0.54) than PSDBN. Moreover, PSDEN increased subjective sleepiness (p<0.001; d=1.93), while PSDBN impaired choice reaction time (p<0.001, d=1.89). Both PSD types decreased resting glutathione peroxidase (p<0.001; d=5.43, d=3.86), and increased aspartate amino-transferase levels (p<0.001; d=1.36, d=1.37) respectively for PSDEN and PSDBN. PSDEN decreased repeated-sprint performances more than PSDBN in the post-lunch dip. This could be explained by the lowered mood and resting antioxidant status and the increased inflammatory profile after PSDEN.

Repeated-sprint exercise resulted in greater inflammation after PSDEN, despite the decreased physical performance. The drop of resting antioxidant defence and haemoglobin concentration after PSDEN could explain the increased sleep drive at the post-lunch dip.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

La privation de sommeil affecte les performances du bain après le déjeuner, les biomarqueurs des dommages musculaires et le statut antioxydant
Mohamed Romdhani Biol Sport. 2019 Mar; 36 (1): 55–65.

Comparer les effets de deux types de privation partielle de sommeil (PSD) au début (PSDBN) et à la fin (PSDEN) de la nuit sur l'humeur, les performances cognitives, les biomarqueurs des dommages musculaires, le statut hématologique et les réponses antioxydantes avant et après répétition- exercice de sprint dans la trempette après le déjeuner. Quatorze athlètes masculins ont effectué le test de sprint anaérobie basé sur la course à pied: (i) nuit normale de sommeil de base, (ii) PSDBN, ou (iii) PSDEN dans un ordre aléatoire et contrebalancé. Au cours de chaque condition, les participants ont effectué des tests de temps de réaction simples et choisis, le profil des états d'humeur, la somnolence subjective et le test de sprint anaérobie basé sur la course. Les biomarqueurs plasmatiques des dommages musculaires, de l'hémogramme total et des activités antioxydantes ont été mesurés au repos et après le sprint répété dans les trois conditions. PSDEN a diminué Pmax (p = 0,008; d = 1,12), Pmean (p = 0,002; d = 1,33) et Pmin (p = 0,006; d = 1,15), tandis que PSDBN a diminué Pmean (p = 0,04; d = 0,68) et Pmin (p = 0,028; d = 0,58), par rapport à la ligne de base.

Le PSDEN a exercé des effets plus forts sur Pmax (p = 0,013; d = 0,74) et Pmean (p = 0,048; d = 0,54) que PSDBN. De plus, le PSDEN a augmenté la somnolence subjective (p <0,001; d = 1,93), tandis que le PSDBN a altéré le temps de réaction du choix (p <0,001, d = 1,89). Les deux types de PSD ont diminué la glutathion peroxydase au repos (p <0,001; d = 5,43, d = 3,86) et augmenté les taux d'aspartate amino-transférase (p <0,001; d = 1,36, d = 1,37) respectivement pour PSDEN et PSDBN. Le PSDEN a diminué les performances de sprint répété plus que le PSDBN dans le plongeon après le déjeuner. Cela pourrait s'expliquer par la baisse de l'humeur et du statut antioxydant au repos et l'augmentation du profil inflammatoire après le PSDEN.

L'exercice de sprint répété a entraîné une plus grande inflammation après PSDEN, malgré la diminution des performances physiques. La baisse de la défense antioxydante au repos et de la concentration d'hémoglobine après le PSDEN pourrait expliquer l'augmentation du sommeil pendant le bain après le déjeuner.