Manque de vitamine D sur une population européenne ?

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Differences and determinants of vitamin D deficiency among UK biobank participants: A cross-ethnic and socioeconomic study
Joshua P.Sutherland Clinical Nutrition Volume 40, Issue 5, May 2021, Pages 3436-3447

Background
The public health relevance of true vitamin D deficiency is undisputed, although controversy remains regarding optimal vitamin D status. Few contemporary cross-ethnic studies have investigated the prevalence and determinants of very low 25-hydroxyvitamin D [25(OH)D] concentrations.

Methods
We conducted cross-ethnic analyses on the prevalence and determinants of vitamin D deficiency (25(OH)D ≤ 25 nmol/L) using data from 440,581 UK Biobank participants, of which 415,903 identified as White European, 7880 Asian, 7602 Black African, 1383 Chinese, and 6473 of mixed ancestry. Determinants of vitamin D deficiency were examined by logistic regression.

Results
The prevalence of vitamin D deficiency was highest among participants of
Asian ancestry (57.2% in winter/spring and 50.8% in summer/autumn) followed by those of
Black African ancestry (38.5% and 30.8%, respectively),
mixed (36.5%, 22.5%),
Chinese (33.1%, 20.7%) and
White European ancestry (17.5%, 5.9%).

Participants with higher socioeconomic deprivation were more likely to have 25(OH)D deficiency compared to less deprived participants (P = <1 × 10−300); this pattern was more apparent among those of White European ancestry and in summer (Pinteraction ≤6.4 × 10−5 for both). In fully-adjusted analyses, regular consumption of oily fish was associated with reduced odds of vitamin D deficiency across all ethnicities, while outdoor-time in summer was less effective for Black Africans (OR 0.89, 95% CI 0.70, 1.12) than White Europeans (OR 0.40, 95% CI 0.38, 0.42).

Conclusions
Severe vitamin D deficiency remains an issue throughout the UK, particularly in lower socioeconomic areas. In some groups, levels of deficiency are alarmingly high with one-half of Asian and one-third of Black African ancestry populations affected across seasons.

Key messages
The prevalence of vitamin D deficiency in the UK is alarming, with certain ethnic and socioeconomic groups considered particularly vulnerable.

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Traduction de l'étude

Différences et déterminants de la carence en vitamine D chez les participants britanniques à la biobanque: une étude interethnique et socio-économique
Joshua P.Sutherland Clinical Nutrition Volume 40, Numéro 5, Mai 2021, Pages 3436-3447

Arrière-plan
La pertinence pour la santé publique d'une véritable carence en vitamine D est incontestée, bien qu'une controverse demeure concernant le statut optimal en vitamine D. Peu d'études interethniques contemporaines ont étudié la prévalence et les déterminants des très faibles concentrations de 25-hydroxyvitamine D [25(OH)D].

Méthodes
Nous avons mené des analyses interethniques sur la prévalence et les déterminants de la carence en vitamine D (25 (OH) D ≤ 25 nmol / L) en utilisant les données de 440581 participants UK Biobank, dont 415903 identifiés comme étant des Européens blancs, 7880 Asiatiques, 7602 Noirs 1383 chinois et 6473 d'ascendance mixte. Les déterminants de la carence en vitamine D ont été examinés par régression logistique.

Résultats
La prévalence de la carence en vitamine D était la plus élevée parmi les participants de
Ascendance asiatique (57,2 % en hiver/printemps et 50,8 % en été/automne) suivie de celles de
Ascendance noire africaine (38,5% et 30,8%, respectivement),
mixte (36,5%, 22,5%),
Chinois (33,1 %, 20,7 %) et
Ascendance européenne blanche (17,5%, 5,9%).

Les participants avec une privation socioéconomique plus élevée étaient plus susceptibles d'avoir un déficit en 25(OH)D par rapport aux participants moins défavorisés (P = <1 × 10−300) ; ce modèle était plus apparent parmi ceux d'ascendance européenne blanche et en été (Pinteraction ≤6,4 × 10−5 pour les deux). Dans des analyses entièrement ajustées, la consommation régulière de poisson gras était associée à une réduction des risques de carence en vitamine D dans toutes les ethnies, tandis que le temps passé à l'extérieur en été était moins efficace pour les Africains noirs (OR 0,89, IC à 95 % 0,70, 1,12) que les Européens blancs. (OR 0,40, IC à 95 % 0,38, 0,42).

Conclusion
Une carence sévère en vitamine D reste un problème dans tout le Royaume-Uni, en particulier dans les zones socio-économiques défavorisées. Dans certains groupes, les niveaux de carence sont alarmants, la moitié des populations d'ascendance asiatique et un tiers des populations d'ascendance noire africaine affectées au fil des saisons.

Messages clé
La prévalence de la carence en vitamine D au Royaume-Uni est alarmante, certains groupes ethniques et socio-économiques étant considérés comme particulièrement vulnérables.