Meilleur sommeil = amélioration immédiate des performances

[Nutrimuscle-Conseils]

Increased Sleep Is Associated With Higher Maximal Aerobic Capacity In NCAA Division 1 Athletes
Haraldsdottir, Kristin; Medicine & Science in Sports & Exercise:  July 2020 - Volume 52 - Issue 7S - p 502

Prior research regarding sleep and endurance performance has primarily focused on sleep deprivation or sleep restriction among sedentary or recreationally active individuals. Little is known about the effect of real-world sleep fluctuations on aerobic capacity and performance in elite athletes.

PURPOSE: To determine the impact of sleep duration acutely and chronically on maximal aerobic capacity (VO2max) and ventilatory threshold (VT) in NCAA division 1 athletes.

METHODS: Over 2 years, 254 collegiate Division I varsity athletes from multiple sports (17-23 years old) performed incremental maximal exercise testing to determine VO2max  and VT. On the day of testing, participants reported sleep duration for the prior night and the average sleep duration for the prior month. Acute:chronic sleep was calculated as the ratio of prior night to prior month sleep. Variables were grouped by prior night and prior month sleep duration (<8 hours or ≥8 hours/night) as well as acute:chronic (<1, ≥1). VO2max  and VT were compared between groups using independent t-tests. Separate linear mixed effect models were used to evaluate the relationship between acute and acute:chronic sleep on VO2max  and VT, while adjusting for age and individual repeated measures.

RESULTS: Athletes who slept ≥8 hours the night before the test had significantly higher VO2max  than those who slept <8 hours (53±5.1 v 51.1±6.8 ml/kg/min, p=0.02). Athletes who slept more than usual before the test (acute:chronic sleep ≥1) had higher VO2max  (53±5.9 v 50.8±6.6 ml/kg/min, p=0.01) and VT (43.1±5.4 v 39.4±7 ml/kg/min, p<0.01) than those who slept less than usual. In the multivariable models, prior night sleep duration was predictive of VO2max  (1.0±0.31, p<0.01) and VT (0.91±0.33p=0.01), and acute:chronic sleep was predictive of VO2max  (6.8±2.2, p<0.01) and VT (8.6±2.3, p<0.01).

CONCLUSIONS: Among collegiate NCAA division 1 athletes, increased sleep duration is associated with significantly greater VO2max  and VT, both of which are important predictors of athletic performance. In addition to the well-known and wide-ranging physical and mental benefits of sleep, interventions to increase sleep duration among elite athletes may improve endurance performance, and would support the NCAA’s mission to promote the well-being and lifelong success of college athletes.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Un sommeil accru est associé à une capacité aérobie maximale plus élevée chez les athlètes de la division 1 de la NCAA
Haraldsdottir, Kristin; Médecine et science dans le sport et l'exercice: juillet 2020 - Volume 52 - Numéro 7S - p 502

Des recherches antérieures concernant les performances de sommeil et d'endurance se sont principalement concentrées sur la privation de sommeil ou la restriction du sommeil chez les personnes sédentaires ou actives sur le plan récréatif. On sait peu de choses sur l'effet des fluctuations du sommeil dans le monde réel sur la capacité aérobie et les performances des athlètes d'élite.

OBJECTIF: Déterminer l'impact de la durée du sommeil de manière aiguë et chronique sur la capacité aérobie maximale (VO2max) et le seuil ventilatoire (VT) chez les athlètes de la division 1 de la NCAA.

Méthodes: Sur 2 ans, 254 athlètes universitaires de division I de plusieurs sports (âgés de 17 à 23 ans) ont effectué des tests d'effort maximal progressif pour déterminer la VO2max et la TV. Le jour du test, les participants ont indiqué la durée du sommeil de la nuit précédente et la durée moyenne du sommeil du mois précédent. Le sommeil aigu: chronique a été calculé comme le rapport entre la nuit précédente et le sommeil du mois précédent. Les variables ont été regroupées en fonction de la durée de sommeil de la nuit précédente et du mois précédent (<8 heures ou ≥ 8 heures / nuit) ainsi que de la durée aiguë: chronique (<1, ≥ 1). VO2max et VT ont été comparés entre les groupes en utilisant des tests t indépendants. Des modèles à effets mixtes linéaires séparés ont été utilisés pour évaluer la relation entre le sommeil aigu et aigu: le sommeil chronique sur VO2max et TV, tout en ajustant pour l'âge et les mesures répétées individuelles.

RÉSULTATS: Les athlètes qui dormaient ≥8 heures la nuit avant le test avaient un VO2max significativement plus élevé que ceux qui dormaient moins de 8 heures (53 ± 5,1 v 51,1 ± 6,8 ml / kg / min, p = 0,02). Les athlètes qui dormaient plus que d'habitude avant le test (aigu: sommeil chronique ≥1) avaient un VO2max plus élevé (53 ± 5,9 v 50,8 ± 6,6 ml / kg / min, p = 0,01) et une TV (43,1 ± 5,4 v 39,4 ± 7 ml / kg / min, p <0,01) que ceux qui dormaient moins que d'habitude. Dans les modèles multivariables, la durée du sommeil nocturne antérieur était prédictive de VO2max (1,0 ± 0,31, p <0,01) et de TV (0,91 ± 0,33p = 0,01), et aiguë: le sommeil chronique était prédictif de VO2max (6,8 ± 2,2, p <0,01) ) et VT (8,6 ± 2,3, p <0,01).

CONCLUSIONS: Parmi les athlètes collégiaux de la division 1 de la NCAA, une durée de sommeil accrue est associée à une VO2max et une TV significativement plus élevées, deux facteurs prédictifs importants de la performance sportive. En plus des bienfaits physiques et mentaux bien connus et variés du sommeil, les interventions visant à augmenter la durée du sommeil chez les athlètes d'élite peuvent améliorer les performances d'endurance et appuieraient la mission de la NCAA de promouvoir le bien-être et le succès à vie des athlètes universitaires.