Heureusement que l'on a d'autres explications que celles données par le youtubeur
La densité myonucléaire élevée au cours de l'hypertrophie du muscle squelettique en réponse à l'entraînement est inversée au cours du dé-entraînement
Cory M Dungan ajpcell.00050.2019
Les myonucléis gagnés au cours de l'hypertrophie des muscles squelettiques induite par l'exercice peuvent être durables et pourraient faciliter l'adaptabilité future des muscles après le déconditionnement, un concept généralement appelé «mémoire musculaire».
Les preuves à ce sujet sont limitées, principalement en raison de l'absence d'un paradigme d'entraînement aux exercices murins, non chirurgical et réversible. Pour remédier à cette limitation, nous avons développé un nouveau modèle d’entraînement murin à la course pondérée progressive (PoWeR) pour tester si les myonucléés gagnés pendant l’exercice persistent après un entraînement.
Nous avons émis l’hypothèse que les myonucléis acquis au cours de l’hypertrophie induite par l’entraînement subsisteraient après la perte de masse musculaire avec retrait. Des souris C57BL / 6J femelles logées séparément ont effectué 8 semaines de POWER, tandis qu'un troisième groupe a effectué 8 semaines de POWER, suivies de 12 semaines de formation. Des souris sédentaires en cage d’âge appariées ont servi de témoins non entraînés. Huit semaines de POWE ont donné lieu à une hypertrophie importante des fibres musculaires plantaris, à un passage à un phénotype plus oxydant et à une densité myonucléaire supérieure à celle des souris non entraînées.
Après 12 semaines de dé-entraînement, le muscle plantaire est revenu à un phénotype non formé avec moins de myonucléi. Moins de myonucléos simultanément au déconditionnement de plantaris plaident contre un mécanisme de mémoire musculaire induit par une densité myonucléaire élevée, principalement dans le muscle à contraction rapide. PoWeR est une approche nouvelle, pratique et facile à déployer pour provoquer une hypertrophie robuste chez la souris. Nos résultats peuvent éclairer les recherches futures sur les mécanismes sous-jacents au potentiel d’adaptation du muscle squelettique et à la «mémoire musculaire».